Wattpad : Qui est aafrge ?

Aujourd’hui, on se rencontre pour parler d’un auteur que j’adore (et que vous allez adorer) : aafrge !

  • Peux-tu te présenter brièvement ?

Mon nom est Artem, c’est un nom d’artiste qui signifie « art » en latin. Pas besoin d’expliquer à quel point je voue ma vie à l’art et tout ce qui me permet d’y toucher avec un tel nom, pas vrai ? Je suis en terminale L (qui ne l’est pas, sur Wattpad) et je fais de la danse classique en préprofessionnel. Je ne suis ni fille ni garçon, alors j’utilise les deux pronoms en fonction duquel je préfère. Aujourd’hui, ce sera iel.

  •  Depuis quand écris-tu ? Pourquoi écris-tu ?

Depuis 2 ans et demi – ouh, le temps passe vite ! -, et pourquoi ? Si je n’écris pas, je pète les plombs. Littéralement. J’ai malheureusement des troubles mentaux et l’écriture est la seule manière pour moi de me sentir en sécurité, de retrouver ma propre réalité.

  • Pourquoi avoir décidé de publier sur Wattpad ? Que t’apporte cette plateforme ?

D’abord c’était sur un coup de tête. J’étais persuadé.e de mon talent et j’étais sûr.e de percer (ce qui est finalement arrivé, mais peut-être ne le mérité-je pas), et surtout, je voulais des retours. J’en veux toujours. Lisez-moi. Lâchez un pouce bleu. Abonnez-vous. *S’en va en dabant* … Désolé.e, c’est mon côté un peu kéké qui est ressorti. La plateforme m’apporte énormément : des amis précieux, des lecteurs en or, des commentaires aussi sages que certains sont délirants, une pépite de bonheur chaque jour. Wattpad m’aide vraiment à garder la tête hors de l’eau.

  • Y a-t-il une histoire qui te tient plus à cœur parmi toutes celles écrites ? Pourquoi ?

Celle que je commence, « Avant que l’aube nous sépare », m’est très précieuse parce que j’y vais totalement aux émotions et je laisse tomber le beau. Je pensais que des écrits aussi bruts ne plairaient pas vraiment, mais finalement, c’est totalement le contraire qui se produit : mes lecteurs adorent ! Le personnage principal me ressemble énormément, c’est comme une autothérapie de décrire ses actions et ses pensées qui m’arrivent si souvent.

Les Derniers Dragons

Elle s’appelle Ciel. Elle est fille de paysans, pauvre, oubliée. Sa vie est simple, ennuyeuse comme un ruisseau à sec. Elle n’aspire à rien ; elle se contente d’exister et d’aider son vieux père à la ferme. Pourtant, ce soir-là, des gardes du palais royal sont venus la chercher. Le Roi en personne la demande, pour une raison aussi mystérieuse qu’inattendue. Elle va se rendre au château, elle qui n’a jamais quitté les terres recluses de sa famille. Elle va découvrir l’existence de la magie. Chez elle, on en parle comme un mythe. Au palais, on l’appelle « l’Élue ». Serait-elle plus qu’une pauvre paysanne ? Et puis, qui est le Prince, cet homme mystérieux au comportement déroutant ? Pourquoi se sent-elle si familière avec lui ? Bousculée dans un monde fantastique qu’elle croyait imaginaire, tourmentée par un triangle amoureux, perdue dans une vie qu’elle n’a jamais connue, qui est réellement Ciel, la fille aux cheveux de feu ? *** « À la fin, il ne s’agit plus de choisir entre le Mal et le Bien ; il s’agit de choisir entre la force et la facilité. »
  • Les Derniers Dragons est ta première histoire publiée sur ce compte Wattpad. Quelle relation entretiens-tu avec cette histoire ? La détestes-tu ? La chouchoutes-tu ?

Je la… hais. Vraiment. J’ai essayé récemment de revenir dessus, histoire de la corriger, et je n’ai pas pu. Je ne supporte plus cette histoire. Au bûcher ! Qu’on la brûle !

  • Quels sont ses défauts et ses qualités, à ton avis ?

Ses qualités ? La couverture est jolie (PS : C’est @Pensina qui l’a faite). Ses défauts ? C’est mon premier roman. N’allez pas le lire. Ne lâchez pas de pouce bleu. S’il vous plaît.

  • As-tu, comme projet, de la faire éditer ?

Trois lettres : N, O, N.

De chaque côté du mur

『 ❝Nous ne nous sommes jamais rencontrés mais nos douches sont de chaque côté de l’un des murs de notre appartement, et parfois nous nous douchons en même temps et chantons ensemble.❞ Saska n’attend plus rien de la vie. Une famille brisée, un passé traumatisant, une vie répétitive… Elle se referme sur elle-même un peu plus chaque jour et trouve un refuge bancal auprès de ses amis qui peinent à la comprendre. Qui aurait cru que l’arrivée d’un nouveau voisin puisse bouleverser tout ce sur quoi reposait son quotidien ? Ils ne se sont jamais vus, et sont pourtant reliés par une passion que Saska a toujours dû renier. Leurs âmes si proches et leurs corps si éloignés… C’est à la fois grisant et insupportable pour la jeune femme qui retrouve enfin un regain d’espoir. Elle est partagée entre l’envie féroce de découvrir l’identité de son complice et la peur viscérale de laisser quelqu’un de nouveau entrer dans sa vie. Arrivera-t-elle à passer au-dessus des horreurs qui l’ont forgée pour briser la glace qui recouvre son cœur ? Arrivera-t-il à l’approcher sans se brûler sur la surface froide de son âme ? Arriveront-ils à faire tomber le mur qui les sépare ? 』
  • Parlons de *De chaque côté du mur*. Peux-tu nous présenter cette histoire ?

Aaaah, voilà un sujet moins… disons, hérissant. DCCDM est mon deuxième roman, mon petit bébé, mon chéri à papouilles. Dedans, on suit l’histoire de Saska et du mystérieux M, deux personnes qui se ressemblent plus qu’elles ne le croient, et surtout, sont reliées par une même passion refoulée… le chant.

  • Beaucoup de messages importants sont transmis dans ton récit (acceptation de soi, tolérance, par exemple). Pourquoi avoir intégré de tels messages ? Quel était ton but ? Et surtout, crois-tu avoir atteint ce but ?

Pourquoi ? Parce que la raison pour laquelle je suis sur cette fichue planète polluée, c’est pour aider les gens. C’est tellement important pour moi, créer un univers où mes lecteurs se sentent en sécurité, où ils se sentent moins seuls, comme la chaleur d’une couverture en laine en hiver… Mon but, c’est d’être là pour quiconque en a besoin. Je pense sincèrement avoir atteint ce but.

  • Pour avoir lu moi-même quelques chapitres de ton histoire, j’ai trouvé tes personnages très attachants, comme beaucoup d’autres lecteurs. Quels sont tes trucs pour parvenir à les rendre aussi attachants ?

Tu veux dire, à part leur donner un passé de merde et mettre des petits bouts de moi déprimants en eux ? Je ne sais pas. Je ne fais pas exprès. (Oups.)

  • Y a-t-il une suite prévue ?

Oh que oui ! Plusieurs, même. Deux autres tomes et quatre sous-tomes.

  •  As-tu, comme projet, de la faire éditer ?

J’ai envoyé récemment mon manuscrit à quelques ME, donc, oui 🙂

Autres projets littéraires

Paul entre en première année à l’université. Rebelle et taciturne, il ne manque pas de se faire remarquer pour son attitude austère mais irrésistiblement mystérieuse. Il ne se refuse rien : alcool, drogue, sexe, tout ce qui peut lui permettre d’échapper à la réalité est bon à prendre. Alors quand il rencontre Elsa, elle devient rapidement sa nouvelle addiction. Avec elle, il se sent planer, c’est meilleur qu’une dose d’opium. C’est magique. Mais il rencontre aussi Finneas, qui lui rend sa réalité supportable. La vie reprend des couleurs, et soudain, il n’a plus envie d’y échapper. C’est magnifique. Entre amour et vengeance, le cœur de Paul brûle, brûle, brûle… mais s’il continue ainsi, il finira en cendres. ❝Nous vivons dans l’ombre, repliés dans les ténèbres, les yeux grands ouverts. Des animaux nocturnes. Des loups aux babines sanglantes. Notre folie est la lune à laquelle nous hurlons une fois la forêt endormie.❞
Lucie a beau l’air d’un ange, elle cache un démon qui n’a pas peur de montrer les crocs. Après tout, son surnom n’est-il pas « Lucifer » ? Ange est imposant, trop imposant pour le cœur fragile qu’il s’efforce de montrer pour cesser d’intimider. Après tout, son surnom n’est-il pas « l’armoire » ? ❝L’ange et le démon étaient devenus amis, parce que finalement, ce ne sont pas nos valeurs qui nous rapprochent, mais nos défauts.❞


  • Peux-tu nous parler des autres œuvres disponibles sur ton profil ?

Eh bien, il y a AQLANS, sont j’ai déjà parlé, il y a « Odes », un recueil un peu nul de mes poésies, et puis il y a « Don’t call me angel », qui est une courte nouvelle toute mimi. C’était la première fois que j’écrivais une nouvelle, et définitivement, je préfère les gros romans.

  • Tu écris beaucoup de poèmes que tu publies sur ton profil ? Te considères-tu doué ? Quelle est ta relation avec la poésie ?

J’écris beaucoup de poèmes, mais je ne publie que ceux que j’aime bien. Les autres, vous les revendrez cher à ma mort si vous voulez, mais en attendant, personne ne les verra. Je ne me considère pas doué, mais vrai, et je pense que c’est encore plus important. Ma relation avec la poésie est… comme un amour interdit. « Je te déteste à la folie. » Je ne fais presque que des poèmes tristes ou à propos de maladies mentales, mais en même temps, j’adore ça. Je hais ne pas être capable de faire quelque chose de joyeux, mais j’adore parler de folie.

En conclusion

  • Aurais-tu un conseil pour les débutants en écriture ?

Les débutants veulent toujours des conseils (j’en ai voulu, moi aussi), mais honnêtement, je n’en ai que très peu à donner… Le talent s’acquiert avec l’expérience. Je suis à mon troisième roman et je continue de progresser. Si vous voulez des petites astuces, évitez les virgules avant le mot « et » si c’est possible, n’écrivez que ce qui vous est authentique et souvenez-vous qu’un roman, ça s’écrit mot par mot. C’est long. Ne baissez pas les bras, vous allez y arriver, je suis là pour vous aider, souvenez-vous.

  • Plusieurs jeunes écrivains de Wattpad désespèrent parce qu’ils n’ont pas assez de vues, que leur dirais-tu pour les encourager ?

Les vues, c’est subjectif. Ça veut dire qu’on s’en fout. Rappelez-vous : elles peuvent toujours monter, mais jamais baisser. D’accord, j’en ai beaucoup, mais j’ai aussi connu l’échec sur d’autres comptes – ne me demandez pas les pseudos ! – et je connais ce sentiment de tristesse et cette impression de perdre son temps et son talent. Ne perdez pas espoir. Si ce que vous écrivez est vraiment ce qui vous tient à coeur, vous finirez par avoir des retours, je vous le promets. Les lecteurs, ça ne compte pas par la quantité, mais par la qualité.

  • Un petit mot pour la fin ?

Je vous aime tous autant que vous êtes. La vie est dure, la vie est moche, mais cette vie c’est la vôtre, et comme a un jour écrit Océane Ghanem, « Si je dois mourir, autant partir avec les honneurs qu’on ne réserve qu’aux rebelles ». Méditez sur ça. Vivez comme s’il n’existait plus de lendemain. Embrassez votre crush. Chantez à tue-tête. Riez aux éclats. Vivez, merde, vivez. Vivons.

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