Chronique : Menel Ara (duologie)

Aujourd’hui, je vous parle d’une duologie publiée chez Inceptio Éditions. Il s’agit d’une science-fiction, mais elle se concentre plus sur le côté politique de la société de Menel Ara.

Titre : Menel Ara T.1 et T.2

Auteur : Vincent Dionisio

Genre : Dystopie/science-fiction politique

Nombre de pages : 400 chaque tome

Maison d’édition : Inceptio Éditions

Résumé :

Bienvenue à Menel Ara, la cité aux deux étages, rongée par les complots et les luttes de pouvoir, une abomination architecturale au carrefour de son Histoire.Quelque part dans la Basse-Ville, un homme essaie de rassembler ses idées. C’est une journée particulière. Et pas dans le bon sens du terme.Lorsqu’il lève les yeux, il voit la Haute-Ville, ce deuxième étage où les Grandes Familles ont élu résidence et d’où elles gouvernent la cité selon leurs propres intérêts. Il a toujours connu Menel Ara sous cette forme et il la méprise pour cela. Son frère, lui, y a plutôt vu une opportunité.Deux hommes le bousculent sans lui prêter attention. Ils parlent de quelqu’un qu’ils appellent F. Il connaît ce nom. Mais, comme beaucoup de ses concitoyens, il préfère ne pas y penser et s’en tenir éloigné.Un peu plus loin, il croise deux femmes habillées de robes. D’un coup d’œil, il remarque qu’elles arborent le même tatouage. Un triangle vert, au niveau du poignet. Ce sont des Putras, des disciples de Suryena. Décidément, cette cité n’a rien d’ordinaire.Mais l’homme n’a pas le temps d’y penser. Il est pressé. Aujourd’hui, il enterre son père.

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Mon avis

Il s’agit à la base d’un gros roman divisé en deux tomes, alors j’ai décidé d’attendre de tout lire avant de donner mon avis. Si la première partie est plus introductive, la deuxième se révèle riche en révélations et en actions. Si vous pensiez, après la lecture du tome un, que l’auteur ne serait pas sadique, détrompez-vous ! L’auteur est bel et bien un sadique, comme les autres auteurs Inceptio ! J’ai été surprise à de nombreuses reprises dans la dernière partie du récit.

On suit plusieurs points de vue, que ce soit de Gael, des gens de la Basse-Ville ou de la Haute-Ville. On fait la connaissance avec les Putras, une secte organisée autour d’un seul homme manipulateur, et des Martyrs, des terroristes réclamant l’égalité à grands coups d’attentats. Il y a également les membres des sept Familles, dans la Haute-Ville, qui semblent au bord de l’implosion. Tout s’écroule…

La politique n’est vraiment pas mon genre de roman. Donc je ne savais pas trop à quoi m’attendre de cette science-fiction tournant autour de la politique et pourtant… j’ai beaucoup aimé ma lecture ! Le style d’écriture est très fluide, les descriptions nous plongent très vite dans le bain. Attention à ne pas vous attacher trop vite aux personnages, il se pourrait qu’ils disparaissent plus vite que vous ne le pensez…

Ce roman nous montre la complexité de la politique. Les non-initiés peuvent très bien comprendre de quoi il s’en retourne, la lecture n’est en rien indigeste. Vous apprécierez cette lecture qui s’apparente à un jeu d’échecs. Au début, les différentes actions ont peu d’ampleur, mais plus la partie avance, plus les répercussions se font sentir. Plein de messages vous attendent au détour de cette lecture, êtes-vous prêt ?

Chronique : Utopia

Arrêtez tout ! J’ai trouvé LA science-fiction de l’année. Utopia est décidément une perle à découvrir !

Titre : Utopia

Auteur : Victor-Emmanuel Brett

Genre : Science-fiction

Maison d’édition : Inceptio

Nombre de pages : 620

Résumé : Née des cendres de notre monde, l’Utopie règne sur Elysia. Le dernier refuge de l’Humanité où elle a prospéré au cours des deux derniers siècles. Une ville égalitaire, qui vise à combler chaque désir de son peuple. Où la guerre n’est plus qu’un lointain et mauvais souvenir. Où le bonheur est maître-mot. Caine et Elias sont deux jeunes hommes que tout oppose, si ce n’est une chose : ils vont avoir dix-huit ans. L’âge auquel Elysia leur ouvre ses portes. Leur chemin, loin d’être tracé, les projette alors vers des mondes radicalement différents. Des tours d’albâtres d’Elysia aux confins des contrées périlleuses, leurs découvertes réduiront à néant toutes leurs certitudes. A l’exception d’une seule : un secret se cache derrière l’Utopie.

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Mon avis

Avant même d’être partenaire avec Inceptio Éditions, je voulais la lire. La couverture sublime et le résumé accrocheur m’ont tout de suite convaincue, et je l’ai acheté il y a quelques mois. Plus tôt cette semaine, je me suis lancée dans ma lecture et… waouh ! J’ai adoré.

Cette petite brique de 600 pages est un bijou de science-fiction qui a su convaincre la passionnée de SF que je suis. J’ai tout de suite été transportée par l’univers incroyable que l’auteur a créé. Ici, il est impossible de comparer la trame à un autre roman bien connu de SF parce que la trame est tout simplement hors du commun L’auteur nous amène à des endroits inattendus et jamais les retournements de situation ne sont trop exagérés. Tout est crédible, pour une science-fiction évidemment.

Je me suis rapidement attachée aux personnages, que ce soit les principaux ou les secondaires. J’ai habituellement de la difficulté avec la troisième personne, le point de vue adopté pour Elias, mais ici, je n’ai eu aucun problème. J’ai d’ailleurs beaucoup aimé l’alternance entre son point de vue et celui de Caine, à la première personne ici. Les deux personnages vivent des aventures différentes, parallèles, et ne se croisent qu’à très peu de reprises. Ça nous permet de voir la société dite utopique de deux façons différentes. Il y a Caine, ce Psy ambitieux, prêt à tout pour arriver à ses buts, et Elia, un garçon plus timide et brisé par la perte de son meilleur ami, mais qui va se relever.

Bien sûr, un auteur Inceptio n’est pas un auteur Inceptio sans un peu (beaucoup) de sadisme ! Utopia n’y fait pas exception. On a les larmes aux yeux à quelques reprises ou le cœur battant la chamade face aux fins de chapitres tout en cliffhanger. Ce roman vous fera passer par toutes sortes d’émotions.

C’est une science-fiction que je vous recommande aussi pour les thèmes qu’elle aborde. Pas de grosses explications scientifiques interminables ; ici, toutes les réflexions et les explications sont faciles à comprendre, sans être pauvres pour autant. Sans être d’accord avec les réflexions apportées sur le religion, toutes les réflexions sont intéressantes et apportent beaucoup au récit. Surtout considérant le fait que l’auteur n’essaie pas de nous les rentrer dans la gorge, mais les glisse doucement dans le récit.

Vous l’aurez compris, Utopia ne présente pas une utopie, mais une société se vantant de l’être. Vous serez déstabilisés, captivés, et vous ne voudrez pas lever le nez de ce roman. Il y a tellement de points que je n’ai pas abordés parce que ce roman est tout simplement génial et je ne veux pas tout vous spoiler, quand même ! Je le conseille franchement à tous, amateurs de science-fiction ou non !

Chronique : Morning Star

Hello !

Aujourd’hui, on se retrouve pour la chronique de Morning Star, soit le troisième tome de la saga Red Rising. Vous le savez, j’ai adoré les deux premiers tomes de cette saga qui est rapidement devenue ma meilleure lecture à ma vie. Eh bien, le troisième tome ne m’a pas déçue, loin de là !

Titre : Morning Star

Auteure : Pierce Brown

Genre : Science-fiction

Maison d’édition : Hachette

Nombre de pages : 560

Résumé : « JE SUIS LE FAUCHEUR.
JE CONNAIS LA DOULEUR. JE CONNAIS LES TÉNÈBRES.
CE N’EST QUE LE DÉBUT. »
 
Darrow aurait voulu vivre en paix.
Ses ennemis l’ont jeté dans la guerre.
Darrow s’est élevé parmi les puissants
qui dirigent la Société
pour mieux préparer sa révolution.
 
À présent,
la fin du règne tyrannique des Ors a enfin sonné.
 
Malgré les doutes qui l’assaillent,
malgré les anciens amis qu’il va devoir affronter
aux quatre coins du Système solaire,
Darrow est plus que jamais déterminé à briser les chaînes… 

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Mon avis

J’avais un peu peur de commencer ce troisième tome puisque je ne voulais absolument pas terminer cette trilogie coup de cœur. Il y a une deuxième trilogie, mais Hachette a décidé d’arrêter sa traduction (et je déteste lire en anglais). Donc, bon, je me suis lancée dans la lecture avec un petit pincement au cœur.

Je me suis rapidement remise dans l’univers de Red Rising, un univers super bien développé et intéressant. Dans ce troisième tome, on a pu découvrir d’autres peuples et d’autres territoires, ce qui est très intéressant. J’ai particulièrement aimé le peuple des Obsidiens, même si certains sont assez sadiques, avouons-le.

Sinon, la majorité de ce tome se concentre sur l’affrontement final et il est intéressant de voir la complexité d’une guerre, les décisions difficiles à prendre, les dilemmes, et surtout, les conséquences. Parce que, oui, l’auteur est toujours sadique et j’ose même dire qu’il bat ici des records de cruauté. Je pense notamment aux retournements de situation multiples vers la fin du roman ; je n’avais pas du tout vu venir cette fin ! C’est brillamment joué, vraiment, j’ai adoré.

C’est une larme à l’oeil que j’ai refermé ce roman. Je me suis tellement attachée aux personnages ! Les personnages vivent des situations difficiles, mais aussi des moments complices avec leurs amis, et franchement, c’est impossible de ne pas s’attacher à eux. Alors, chaque fois qu’un personnage meurt, je n’ai pas pu m’empêcher de laisser couler quelques larmes.

Bref, je manque de mots pour vous décrire mon amour pour cette série. Elle est bien écrite, fluide, entrainante, surprenante, addictive ; c’est LA saga à lire. Franchement, c’est ma série préférée à vie pour moi, grande fan de science-fiction. Je sais d’avance que je la relirai à plusieurs reprises puisque c’est une petite pépite d’or ! Je vous la recommande à tous !

Chronique : Marquer les Ombres

Hello ! Aujourd’hui, on parle de la duologie Marquer les Ombres, de Veronica Roth.

Titre : Marquer les ombres, deux tomes

Auteure : Veronica Roth

Résumé du tome 1 : Dans une galaxie dominée par une fédération de neuf planètes, certains êtres possèdent un « don », un pouvoir unique.

Cyra, soeur du tyran qui gouverne les Shotet, et Akos, de la pacifique nation de Thuvhé, sont de ceux-là. Mais leurs dons les rendent, eux plus que tout autre, à la fois puissants et vulnérables. Tout dans leurs origines les oppose. Les obstacles entre leurs peuples, entre leurs familles, sont dangereux et insurmontables. Pourtant, pour survivre, ils doivent s’aider… ou décider de se détruire.

Mon avis

Il y a quelques années, lorsque Marquer les Ombres est sorti, je me suis précipitée dessus. En effet, la série Divergente a bercé mon adolescence, alors je voulais absolument découvrir un autre roman de l’auteure.

Il faut dire que Marquer les Ombres est extrêmement différent de la première saga de l’auteure. Cette duologie est plus concentrée sur la fantasy/science-fiction et on a même le droit à de la politique dans le deuxième tome. On se concentre moins sur la romance et il y a deux points de vue (puis 3 dans le tome 2). Bref, aucune ressemblance avec Divergente !

L’histoire suit donc deux personnages, Akos et Cyra. Pas de bad boy ici, mais un garçon (Akos) doux, gentil malgré les épreuves qui l’assaillent. Cyra, elle, est la soeur d’un tyran et est torturée ; un beau personnage brisé, mais qui va arriver à se battre pour ses convictions !

J’ai trouvé le premier tome très bien, c’est mon tome préféré. J’ai adoré voir la relation se construire entre Akos et Cyra, et j’aurais même aimé qu’il y ait plus de rebondissements dans ce début. Quant au deuxième tome, il est plus long et contient plus de longueurs, avec moins d’action. Il est davantage dans la politique, sans que cela ne soit indigeste. Mais j’aurais aimé qu’il y ait un peu plus d’actions et moins de dialogues par moments. Ces longueurs ne m’ont pas poussée à abandonner le roman, loin de là, mais ma lecture a été moins agréable.

En revanche, j’ai beaucoup aimé le fait qu’on passe à 3 points de vue dans le tome 2, avec un autre point de vue qui ajoute beaucoup. Les révélations sont juste énormes ; je ne m’y attendais pas du tout ! Et la fin est bien trouvée, même si j’aurais aimé en savoir plus sur le personnage de Eijeh, resté en retrait vers la fin de la duologie.

Bref, le tome 2 a bien conclu cette duologie, malgré quelques longueurs. Il ne m’a pas autant plu que le tome 1, mais cet univers m’a bien divertie, en fin de compte !

Chronique : Golden Son

Aujourd’hui, je vous parle de Golden Son, le deuxième tome de la saga Red Rising.

Titre : Golden Son

Auteur : Pierce Brown

Genre : Science-fiction/dystopie

Nombre de pages : 500

Maison d’édition : Hachette

Résumé : Deux ans ont passé. Darrow n’est plus un Rouge  risquant chaque jour sa vie dans les mines de Mars.  Il est devenu le Faucheur, un Or dont la réputation n’est plus à faire.  Rien ne lui résiste. Pourtant, au fond de lui, Darrow n’a pas oublié. Il n’a pas pardonné.  Mais il commet une erreur fatale  : il sous-estime son ennemi.  En un éclair, Darrow perd tout. Au pied du mur, Darrow doit élaborer une nouvelle stratégie…  Sinon, tous ses efforts, tous ses sacrifices auront été vains.  Et Eo sera morte pour rien.

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Mon avis

Ceux qui me suivent sur Instagram, Red Rising a été un immense coup de cœur, mon livre préféré de tous les temps (et j’en ai lu des romans !). Une science-fiction haletante, avec des personnages incroyables, des retournements de situation inattendus et un auteur incroyablement sadique.

Alors, qu’ai-je pensé de ce deuxième tome ? Cette suite se déroule deux ans après la sortie de Darrow de l’Institut. Il est maintenant au service du Haut-Gouverneur de Mars, son plus grand ennemi, et est reconnu dans toute la galaxie comme étant le Faucheur.

Il semble avoir tout pour lui et, pourtant, il perd tout du jour au lendemain. Perdu, il sera contacté de nouveau par les Fils d’Arès, qui ont été bien silencieux ces dernières années…

À savoir que ce deuxième tome est beaucoup plus politique que le premier, sans être indigeste. Moi qui ai de la difficulté avec les romans très politiques, qui ont tendance à nous submerger d’informations, je n’ai eu aucune difficulté de compréhension ici. J’ai pris plaisir à lire ce roman, à retrouver mes personnages préférés et à assister aux combats sanglants.

Ce tome-ci ne fait pas exception ; l’auteur est toujours aussi cruel avec ses personnages et avec notre petit cœur de lecteur. Je pense notamment à la dernière phrase du roman qui est crève-cœur (pour ne pas dire abominable !). Même si je déteste Pierce Brown pour son sadisme, je dois féliciter le réalisme apporté. Malheureusement, dans une guerre, il y a des morts, beaucoup de morts… et pas juste du côté des ennemis.

Encore une fois, je tiens à souligner l’excellente traduction. Je n’ai pas lu la version originale (en anglais), mais j’ai déjà lu des Hachette, et wouah, la traduction de cette trilogie est très bien. Très peu d’erreurs, de répétitions et de verbes faibles, ça fait sincèrement plaisir à lire.

Bref, pour moi, ce tome 2 est assurément réussi et n’a rien à envier au tome 1. Il est différent, mais pas du tout ennuyant ; un beau mélange de combats et de moments plus calmes. Tout ceci présage magnifique tome 3 (qui va sûrement me briser le cœur).

Chronique : Everlasting

Je me souviens avoir lu un roman de Juliette Pierce sur Wattpad il y a quelques années, et j’avais bien aimé. Alors, j’ai tout de suite été attirée par Everlasting. Une superbe couverture et un résumé qui promettait une lecture très agréable.

La science-fiction est un genre que j’adore. J’aime imaginer où les erreurs d’aujourd’hui nous mèneront demain. J’aime m’aventurer dans ces mondes futuristes pas si différents du nôtre.

Titre : Everlasting

Auteure : Juliette Pierce

Genre : Science-fiction

Nombre de pages : 530

Maison d’édition : Inceptio

L’amour éternel existe et Soulmates vous le trouvera. C’est ainsi qu’Everlasting vend Soulmates, son logiciel révolutionnaire censé mettre fin au déclin inexorable de la natalité. Se soumettre au choix de l’algorithme, capable de trouver votre âme soeur, devient rapidement obligatoire. Sauf que les résultats d’As s’avèrent négatifs : « aucune correspondance dans la base de données ». Incapable d’envisager son futur sans cette âme soeur indispensable, As reprend finalement espoir quand Everlasting lui propose de tester une nouvelle version du logiciel… Seulement c’est au coeur du système que l’on en découvre les failles.

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Mon avis

Everlasting est un roman de science-fiction qui fait réfléchir. Il se concentre sur ce phénomène étrange qu’est l’amour, et ce qui peut en découler. Il m’a fait penser à mon roman, qui sortira prochainement, qui est également une science-fiction se penchant sur la question de l’amour. Mais contrairement à mon roman, le personnage principal d’Everlasting est une jeune femme qui habite du bon côté de la ville. Son père était important, de son vivant, et As avait tout pour elle.

Mais elle n’a pas d’âme sœur.

Tous les jeunes adultes reçoivent le nom de leur âme sœur grâce au logiciel Soulmates, implanté dans le cerveau. Tous reçoivent une âme sœur, un simple nom tatoué sur le corpus, qui ouvre les portes de la vie à quiconque le possède. Ne pas l’avoir est mal vu.

Et As n’a aucun tatouage. Aucune âme sœur. Elle a 23 ans.

Sa vie n’a plus aucun sens.

Mais un beau jour, elle est sélectionnée pour tester la deuxième version de Soulmates. Ce qui devait changer sa vie tourne rapidement au cauchemar et, cette fois, As ne peut pas s’en sortir…

Ce roman est rempli de rebondissements inattendus, de révélations étonnantes et de réflexions profondes sur l’amour, la famille, la vie. On ne s’ennuie pas durant la lecture, on ne peut que savourer cette science-fiction qui se différencie des autres, notamment par sa fin renversante. Parce que, je vous préviens, l’auteure est incroyablement sadique et ne se cache pas. On a beau se dire qu’elle n’ira pas aussi loin, qu’elle laissera ses personnages tranquilles… eh bah, non, elle les fait souffrir (ainsi que notre petit cœur).

Je n’ai pas pu m’empêcher de m’accrocher aux différents personnages, à espérer un avenir meilleur. J’ai eu des coups de cœur, des personnages favoris, et puis… pouf… l’auteure m’a planté un poignard droit dans le cœur !

Et parlons de la plume de l’auteure, une plume comme je les aime. Elle nous entraine dans les aventures du personnage, dans ses pensées, ses peurs, ses doutes, ses espoirs. Elle est parfois poétique, mais pas trop ; un juste équilibre. Le travail éditorial est superbe, les fautes sont rares.

Bref, mon premier roman Inceptio est un vrai coup de coeur pour moi. L’auteure et la maison d’édition m’ont convaincue avec cette superbe histoire qui sort des sentiers battus. C’était mon premier roman Inceptio, mais certainement pas le dernier !

Chronique : Red Rising

Hello !

Aujourd’hui on se retrouve pour une chronique d’un très, très gros coup de cœur !

Titre : Red Rising

Auteur : Pierce Brown

Genre : Science-fiction

Nombre de pages : 470

Maison d’édition : Hachette Romans

Résumé : « J’aurais pu vivre en paix. Mes ennemis m’ont jeté dans la guerre. »
 
Darrow n’est pas un héros. Tout ce qu’il souhaite, c’est vivre heureux avec l’amour de sa vie. Mais les Ors, les dirigeants de la Société, en ont décidé autrement. Ils lui ont tout enlevé : sa raison de vivre, ses certitudes, jusqu’à son reflet dans le miroir.
Darrow n’a plus d’autre choix que de devenir comme ceux qui l’écrasent. Pour mieux les détruire. Il va être accepté au légendaire Institut, y être formé avec l’élite des Ors, dans un terrain d’entraînement grandeur nature.
Sauf que même ce paradis est un champ de bataille. Un champ de bataille où règnent deux règles : tuer ou être tué, dominer ou être dominé.

Mon avis

J’ai beaucoup entendu parler de Red Rising sur Instagram et j’ai voulu le lire par moi-même. Un roman de science-fiction ? J’étais partante.

Et franchement, je ne le regrette pas ; c’est une oeuvre d’art, ce roman. Je peux vous le garantir ; jusqu’à présent, c’est le meilleur roman que j’ai pu lire. Je dois me contrôler pour ne pas sauter sur le tome 2 et l’acheter.

Je ne m’attendais pas à un tel coup de cœur. En effet, j’ai déjà lu des romans de Hachette et c’est surtout dans l’adolescent très léger, ce qui n’est pas mon genre de lecture. Mais ici, on a affaire à un roman de science-fiction très, très trash et très bien écrit. Si vous avez trouvé Hunger Games malsain et violent, vous n’avez rien vu. Ce roman est d’une violence incroyable, mais nécessaire à la fois. On voit l’être humain dans toute sa splendeur ; on le voit mentir, manipuler, tuer, torturer, et ce, même à l’âge de seize ans.

On voit l’être humain capable de tout pour parvenir à ses fins.

L’intrigue est juste géniale. On suit un jeune homme au bas de l’échelle qui subit injustice par-dessus injustice et saisit une chance de se venger. Il infiltre par la suite les haut placés de la société et se retrouvera même à se battre aux côtés de ses ennemis… Difficile de vous en dire plus sur l’intrigue du roman sans spoiler, mais c’est génial ! L’auteur arrive à nous surprendre, à nous tenir en haleine et les rebondissements sont plus qu’inattendus ! En revanche, il est important de préciser que Pierce Brown est sadique… incroyablement sadique. J’ai lu ce roman par tranches de 70 pages par jour, afin de bien me remettre de mes émotions !

Et que dire de la plume ? Wow ! Parfois, lorsqu’un roman est traduit, le texte est plus pauvre, il y a quelques erreurs, moins de ponctuation, beaucoup de répétitions… mais ce n’est pas le cas ici ! La plume est superbe, les descriptions sont savoureuses, fluides, incroyables, et je ne me rappelle pas avoir vu une seule erreur. C’est un véritable délice à lire.

Ce roman ne contient que des qualités pour moi. J’ai adoré l’intrigue, la plume, les personnages, les rebondissements ; je pourrais vous en parler pendant des heures, mais je risque de dévoiler toute l’intrigue ! J’ai très, très hâte de me plonger dans la lecture du tome 2. Toutefois, ce ne sera pas pour tout de suite ; il faut que je dirige cette énorme bombe qu’est le tome 1 !

Si vous ne connaissez pas Red Rising, je vous encourage plus que fortement à l’acheter et à le découvrir. Pour moi, c’est un coup de cœur immense, peut-être même mon roman préféré de tous les temps. Je suis assez difficile en matière de science-fiction et, pourtant, ce roman m’a rapidement séduit. Foncez !

Vous êtes intéressé et voulez l’acheter ? Achetez le ici via ce lien -> https://www.decitre.fr/rechercher/result?q=pierce%20bown&sophietremblay=Plumavox%20-%201er%20Network%20d%27Influence%20Culturel#ae988

En plus d’encourager des librairies d’ici, vous m’encouragez moi… et cette oeuvre en vaut vraiment la peine !

Chronique : La Faucheuse (série)

Hello !

Aujourd’hui, on parle d’une série de livres que j’ai adoré ; La Faucheuse !

J’ai d’ailleurs récemment appris que Neal Shusterman fait partie de la communauté noire américaine… encourageons les artistes de cette magnifique communauté !

Alors, j’ai lu les deux premiers tomes il y a quelque temps et le troisième tome, je l’ai dévoré la semaine passée. J’ai quitté cette merveilleuse série avec grand regret… mais au moins, j’ai un autre roman de l’auteur, Dry, dans ma PAL, alors je me console.

Résumé du tome 1

Les commandements du Faucheur : Tu tueras. Tu tueras sans aucun parti pris, sans sectarisme et sans préméditation. Tu accorderas une année d’immunité à la famille de ceux qui ont accepté ta venue. Tu tueras la famille de ceux qui t’ont résisté.

« MidAmérique, milieu du 3e millénaire. Dans un monde où la maladie a été éradiquée, on ne peut plus guère mourir qu’en étant tué aléatoirement (« glané ») par un faucheur professionnel. Citra et Rowan sont deux adolescents qui ont été sélectionnés pour devenir apprentis-Faucheurs ; et, bien qu’ils aient cette vocation en horreur, ils vont devoir apprendre l’art de tuer et comprendre en quoi cette mission est bel et bien une nécessité. Mais seul l’un des deux adolescents sera choisi comme apprenti à part entière, et lorsqu’il devient clair que la première tâche du vainqueur sera de glaner la vie du perdant, Citra et Rowan se retrouvent dressés l’un contre l’autre bien malgré eux… »

Mon avis

J’ai tout de suite été embarquée par l’idée principale du roman et le concept des Faucheurs. L’idée peut sembler d’abord grotesque et impossible, mais l’auteur arrive à amener le concept de façon crédible et hyper organisée. J’ai aimé le fait que malgré l’éradication des maladies, on pense à l’équilibre du monde et à la surpopulation. Et bien évidemment, comme dans tout aspect de la société, il y a des gens qui abusent du système (les Faucheurs mécréants).

L’auteur a rapidement réussi à me faire accrocher par les retournements imprévisibles et son sadisme hors-pair. À aucun moment je ne me suis dit qu’il exagérait, tout concordait, à mon avis, dans cet univers… pas si lointain que ça, finalement !

On commence à suivre Citra et Rowan, deux jeunes apprentis d’un Faucheur. Les deux veulent devenir Faucheur, mais un seul ne peut atteindre ce poste… et lors de l’épreuve finale, tout ne se passe pas comme prévu. Le Faucheur disparait, et l’un des deux apprentis se charge par la suite de punir les Faucheurs corrompus. Mais le mal ne s’éteint jamais. Lors d’une rencontre importante sur une île sacrée des Faucheurs, un terrible accident arrive… Ce qui nous mène au tome 3, alors que le Thunderhead, l’intelligence artificielle, s’éteint. J’aimerais tant en dire plus, mais je ne peux pas vous spoiler. Alors, ce qu’il y a à retenir, c’est que cette série est remplie de rebondissements et prend des directions auxquelles on ne s’attendait vraiment pas.

On s’attache à des personnages et on déteste d’autres persos. L’auteur a même réussi à créer une religion en lien avec le refus de la technologie, et il la met beaucoup au premier plan dans le troisième tome, sans que ce ne soit trop présent.

Je dois avouer que 150 pages avant la fin, je n’avais aucune idée comment l’auteur pourrait conclure avec brio la série… et il l’a pourtant fait. Je m’attendais à tout, franchement tout, mais certainement pas à cette fin. Elle a beau être satisfaisante, elle m’a détruite de l’intérieur. Je m’étais tellement attachée aux personnages que j’ai eu énormément de difficulté à retenir mes émotions. Et encore aujourd’hui, j’espère secrètement qu’il y aura un autre tome, même si elle n’est pas nécessaire.

Bref, pour moi, ce n’est pas seulement une série pour jeunes adultes de science-fiction. C’est une série très bien construite avec des personnages attachants, un concept super, des retournements incroyables, un suspense énorme et… pas de romance ! À découvrir à tout prix.

Chronique : Hunger Games (Préquel)

Hello !

On se retrouve aujourd’hui pour la chronique de ma dernière lecture de mai, soit le préquel de Hunger Games !

Titre : Hunger Games ; La Ballade du Serpent et de l’Oiseau Chanteur

Auteure : Suzanne Collins

Genre : Science-fiction

Nombre de pages : 600

Maison d’édition : Pocket jeunesse

Résumé :

Dévoré d’ambition
Poussé par la compétition
Il va découvrir que la soif de pouvoir a un prix

C’est le matin de la Moisson qui doit ouvrir la dixième édition annuelle des Hunger Games. Au Capitole, Coriolanus Snow, dix-huit ans, se prépare à devenir pour la première fois mentor aux Jeux. L’avenir de la maison Snow, qui a connu des jours meilleurs, est désormais suspendu aux maigres chances de Coriolanus. Il devra faire preuve de charme, d’astuce et d’inventivité pour faire gagner sa candidate.

Mais le sort s’acharne. Honte suprême, on lui a confié le plus misérable des tributs : une fille du district Douze. Leurs destins sont désormais liés. Chaque décision peut les conduire à la réussite ou à l’échec, au triomphe ou à la ruine.

Dans l’arène, ce sera un combat à mort.

Pour assouvir son ambition, Coriolanus parviendra-t-il à réprimer l’affection grandissante qu’il ressent pour sa candidate, condamnée d’avance ?

Mon avis

Mon adolescence a été bercée par la sanglante saga Hunger Games, alors quand j’ai appris qu’un prequel sortirait, je me suis empressée de l’acheter. Mais il y avait tout de même cette petite crainte que j’aie idéalisé la série puisque j’étais plus jeune quand je l’ai découverte, et donc que je sois déçue par ce préquel.

La vérité, c’est que j’ai adoré ce roman. On suit le jeune Snow (président de Panem à l’époque de Katniss) alors qu’il est le mentor d’une jeune fille du district 12 aux 10èmes Hunger Games. Vous l’aurez compris, il vaut mieux avoir lu les trois tomes pour bien comprendre et apprécier ce préquel.

Faire un spin-off sur l’antagoniste d’une série est toujours quelque chose de risqué. Personnellement, je déteste l’histoire classique du bon gars, qui n’aurait pas fait du mal à une mouche, et qui devient subitement ultra méchant à cause d’un événement X ; un scénario vu et revu. Ici, c’est différent. Sans être un fou dangereux, Snow a une certaine façon de penser qui ressemble à celle du Capitole et plus les rebondissements s’enchainent, plus on voit une évolution. C’est graduel, mais bien là. En plus, ce qui est intéressant, c’est qu’on sait pourquoi il est obsédé avec les roses et déteste les geais moqueurs. Très intéressant, ces quelques liens entre la saga et le préquel.

Les rebondissements sont nombreux et on ne s’y attend pas, on s’attache aux personnages. Mais ce que j’ai le plus aimé, c’est de voir le Capitole 65 ans avant l’époque de Katniss, ça nous a permis de voir un Capitole différent et l’évolution qu’il y a eu, notamment grâce à Snow. Et pas nécessairement une bonne évolution…

Il est difficile pour moi de donner un long avis sur ce roman sans spoiler, mais Collins a relevé l’exercice du spin-off haut la main selon moi. Il y a peut-être quelques longueurs vers la fin, cependant mes très hautes attentes ont été satisfaites et j’ai aimé me retrouver à nouveau dans le monde des Hunger Games. Un roman tout aussi sadique que ses prédécesseurs, ça, c’est sûr !

Chronique : Wilder Girls

Hello !

Aujourd’hui, on se retrouve pour un service presse que j’ai adoré, mais dont la fin m’a terriblement déçue…

Titre : Wilder Girls

Auteur : Rory Power

Genre : Science-fiction

Nombre de pages : 450

Maison d’édition : Collection R

Résumé :

Voilà bientôt dix-huit mois qu’un mal inconnu, la Tox, a frappé l’île Raxter. Dix-huit mois que le pensionnat pour jeunes filles qui en occupe la pointe a été mis sous quarantaine.
D’abord, la Tox a tué les enseignantes, une à une, puis elle a infecté les élèves, dont les survivantes portent désormais ses monstrueux stigmates dans leur chair.
Coupées du reste du monde, cernées par les bêtes mutantes qui rôdent dans les bois alentour et livrées à elles-mêmes, celles qui restent n’osent plus sortir de l’enceinte de l’école. Jour après jour, elles attendent le vaccin que le gouvernement leur a promis.
Hetty et ses deux meilleures amies, Byatt et Reese, se serrent les coudes malgré les privations, bien déterminées à lutter ensemble jusqu’au bout…

Plus glaçant encore que Sa Majesté des mouches, un huis clos féminin et féministe qui a fait frissonner l’Amérique de plaisir !

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Mon avis

Dès que j’ai lu la première page, j’ai accroché au style d’écriture. En quelques mots, l’auteure réussit aisément à nous plonger dans une ambiance sombre, mystérieuse, glaçante. Il n’y a pas vraiment de situation initiale, on plonge tout de suite dans l’intrigue ; les filles du pensionnat féminin d’une île sont terrorisées par un virus inconnu, la Tox, qui frappe l’île de plein fouet. La plupart des professeurs sont morts, les élèves tombent les unes après les autres et les survivantes sont en proie à des mutations étranges et à des crises violentes. On leur a imposé une quarantaine, mais lorsqu’on arrête de les ravitailler, les filles restantes n’auront pas le choix d’essayer de sortir de cet endroit.

J’ai tout de suite été emballée par le scénario. L’ambiance glauque est hyper intéressante et des événements sordides arrivent, installant une tension énorme. Le problème, c’est que la fin est hyper, hyper décevante. On dirait que l’auteur n’arrivait pas à trouver des explications valables, ni à trouver un dénouement, donc elle a coupé sec. On dirait qu’on a coupé le livre en plein milieu. Il y a des tas d’intrigues qui n’ont pas été résolues et c’est si dommage. J’aurais voulu avoir au moins une maigre explication… qu’est-ce que la Tox ? Est-ce que ce virus se trouve seulement sur cette île ? Est-ce vraiment un virus ? Que fait-il dans l’organisme ? Qui sont les gens qui ont fait des tests sur des filles malades ? Que sont-ils devenus ? Les filles qui ont réussi s’en échapper… comment vont-elles faire pour atteindre le continent ? Vont-elles guérir un jour de leur *maladie*/virus ?

La fin a été bâclée et c’est dommage parce que le reste est tellement bien ! Ça aurait pu être un méga coup de cœur si la fin était bien construite. L’écriture est superbe, la tension et le suspense sont à leur comble. Je dévorais chaque chapitre et chaque chapitre pour avoir des réponses… on en a eu quelques-unes, mais aucunes sur les intrigues majeures, et c’est dommage.

Bref, pour moi, ce fut un très, très bon début, quoiqu’un peu effrayante en ces temps d’épidémie, mais la fin est très décevante !