Chronique : Failling Again

Hello ! On se retrouve de nouveau pour une chronique sur la dernière romance de Morgane Moncomble. J’avais bien hâte de retrouver sa superbe plume. Si ses trois premiers romans étaient des coups de cœur, celui-ci est une très bonne lecture, mais pas un coup de cœur. Elle a tout de même réussi (encore une fois) à me faire pleurer.

Titre : Failling Again

Auteure : Morgane Moncomble

Genre : New romance

Maison d’édition : Hugo New Romance

Nombre de pages : 465

Résumé :

Surdoué mais solitaire, Aaron n’a que cinq ans lorsqu’il manque de se noyer. Celle qui le sauve d’une mort certaine n’est autre que Fleur, une petite fille bavarde avec des millions d’amis.

Au travers de lettres échangées, les deux enfants se promettent un amour durable digne des meilleurs dramas coréens… jusqu’à ce que la vie les sépare.

Seize ans plus tard, Fleur est une écrivaine romantique mais fauchée qui a perdu toute confiance en elle. De son côté, Aaron est devenu un professionnel du jeu vidéo froid et asocial. Lorsque leurs chemins se croisent à nouveau, Fleur pense que c’est le destin ; l’occasion de faire table rase du passé.

Seul problème : Aaron semble avoir tout oublié de leur histoire d’amour.

Mon avis

Fleur et Aaron étaient de très bons amis étant plus jeunes, mais ils ont fini par se séparer. Désormais, ils ont chacun une vie bien rangée. Fleur est une auteure, elle écrit sous le pseudo Lilas, et se fait approcher par une boite de conception de jeux vidéo. Un nouvel avenir s’offre à elle. C’était sans compter sur sa rencontre avec Aaron, qui travaille désormais pour la même boite. Mais c’est la douche froide pour Fleur/Lilas, il ne la reconnait pas. Déçue, elle prend le pseudo de Lilas pour y travailler et tenter d’oublier cette humiliation.

C’est un roman assez doux et très agréable à lire. Morgane Moncomble a ce talent indéniable pour créer des personnages attachants. On vit leur histoire et on s’attache à eux (enfin, sauf quelques personnes…). Il est très intéressant de voir une femme dans le monde des jeux vidéos, un personnage atteint d’un choc post-traumatique et un personnage à moitié-coréen (Aaron). L’auteure parvient à distiller quelques gouttes d’originalité ici et là, sa plume est toujours aussi fluide et agréable.

Et comme toujours, elle arrive à me faire vivre un tas d’émotions. Dans les dernières cent pages, qui sont plus dramatiques, j’ai laissé échapper quelques larmes. Il y a un sujet traité qui est hyper important et qui nous permet de bien comprendre Aaron, qui semble fermé au premier abord. L’auteure laisse un peu de flou à ce niveau, ce qui rend le tout plus facile à lire, mais aussi plus réaliste.

Par contre, je n’ai pas aimé les références à la k-pop et aux k-dramas. Ils sont trop présents, s’intègrent mal dans la narration et sont malheureusement forcés dans la lecture. Fleur est obsédée par cet univers, mais il est réaliste qu’elle pense toujours aux k-dramas. Quand on tombe, on ne pense pas à un tel personnage dans une série (ou un k-drama, comme le fait Fleur). Il manque de dosage et de réalisme de ce côté-là. J’aurais également aimé voir les personnages plus longtemps en relation amoureuse.

En bref, ce roman est une autre très bonne lecture, j’aime toujours autant les livres de Morgane Moncomble. Je suis passée pas un tas d’émotions et j’ai vécu un bon moment, même si les trop nombreuses références aux k-dramas ne m’ont pas plu. J’ai déjà hâte à son prochain roman !

Chronique : Le Voleur de Baisers

Hello, me voici pour vous donner mon avis sur mon premier L.J. Shen !

Titre : Le Voleur de Baisers

Auteure : L.J. Shen

Genre : Dark Romance

Nombre de pages : 400

Maison d’édition : Hugo New Romance

Résumé :

Elle ne lui était pas destinée.

Être la fille d’un parrain de la mafia italienne de Chicago fait de la toute jeune femme une personne à part. Francesca va vite le découvrir que son avenir qui semblait tout tracé va être bouleversé par un homme qu’elle ne connaissait même pas.
Depuis son plus jeune âge, elle rêve d’épouser un homme qu’elle connaît depuis toujours : comme elle, il appartient à une famille criminelle ; ils s’aiment et ont la même vision de la vie.
Mais le sénateur Wolfe Keaton a d’autres projets pour elle. Cet avocat a une revanche à prendre sur la famille de Francesca et il a bien l’intention de l’utiliser comme un pion dans la partie d’échec qui l’oppose au père de la jeune femme. Pour cela, il veut en faire son épouse.
La voilà obligée d’oublier tous ses projets, celui qu’elle est sûre d’aimer, sa liberté.
Wolfe estimait avoir pensé sa vengeance jusque dans les moindres détails. Mais il a sans doute sous-estimé Francesca et les sentiments qu’elle lui inspire.

Mon avis

L.J. Shen est une auteure qui passe beaucoup sur Bookstagram en ce moment, et c’est pour cette raison que j’ai voulu découvrir un de ces romans. J’y suis allée avec Le Voleur de Baisers, puisque le résumé me tentait énormément. De plus, je n’ai appris que tardivement que c’était une Dark romance ; c’est assez soft, mais le mariage est arrangé et un peu toxique pendant les 200 premières pages. Même les lecteurs moins fans de la dark romance peuvent pleinement apprécier la lecture.

Lorsqu’on pense à la mafia, on pense aux films des années 80, aux filatures dans les rues sombres de New York. Vous n’aurez pas de ça ici. Le Voleur des Baisers représente la mafia de notre époque ; elle s’infiltre dans la politique, dans les galas, dans les entreprises, avec discrétion. Bien sûr, il y a quelques poursuites, quelques affrontements, mais tout est raconté selon notre époque, et c’est d’un réalisme satisfaisant.

Dès le début, on est confrontés aux magouilles de ce monde. Francesca, jeune fille d’un parrain de la mafia de Chicago, est promise à son meilleur ami et entrevoit un bel avenir avec lui. Mais tout change du tout au tout lorsque son père la promet à Wolfe Keaton, un jeune sénateur non corrompu. Wolfe est froid et peu agréable, tout le contraire de son amoureux, mais Francesca n’a rien à dire. Son père, et maintenant son fiancé, contrôle sa vie. Sans oublier que ce fameux sénateur semble en vouloir à mort au père de Francesca…

J’ai adoré les relations entre les personnages, la relation entre les deux protagonistes qui évolue de façon superbe. Les rebondissements ne sont pas trop nombreux ni irréalistes, c’est tout à fait ce à quoi je m’attendais pour le monde de la mafia de nos jours. On s’attache même aux autres personnages, qui n’ont pourtant pas une place si importante dans le roman.

L’auteure a une superbe plume. Je me suis tout de suite laissée envoûter par son écriture, ses descriptions. Elle a su me faire vivre mille et une émotions, et me transporter. C’est définitivement une auteure à relire !

Chronique : N’oublie pas de vivre

Hello ! Aujourd’hui, je vous parle de ma deuxième romance Black Ink.

Titre : N’oublie pas de vivre

Auteure : Céline Delhaye

Genre : Romance

Maison d’édition : Black Ink

Résumé : L’étincelle qui pétillait dans le regard de la belle Charlotte s’est éteinte prématurément depuis la tragédie qui lui a arraché son premier amour.
Elle plaque tout pour se reconstruire un avenir avec ses deux enfants, et le destin place sur sa route le mystérieux Axel.
Après une séparation houleuse, il ne s’attendait pas à l’attirance immédiate qu’il ressent pour Charlotte et se sent prêt à tout pour préserver l’alchimie qu’il partage avec elle. Mais sa femme est bien décidée à le récupérer, et perturber leur relation naissante.
Les obstacles les plus difficiles à surmonter ne sont pas forcément ceux auxquels ils s’attendent.

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Mon avis

J’ai tout de suite accroché aux deux personnages principaux, Charlotte et Axel. Charlotte est veuve depuis deux ans et peine à se remettre de la perte de son fiancé. Les dettes s’accumulent, ses enfants se sentent négligés, ses amis ne savent plus quoi faire pour la remettre sur les rails. C’est ce qui la mène à déménager à 60 km de chez elle afin de recommencer une nouvelle vie et de se remettre sur le chemin de la vie. Elle y rencontrera Axel, l’épicier du coin, qui ne la lâchera plus jamais…

J’ai toujours aimé les romances avec des enfants. Ici, les deux personnages principaux ont des enfants, et c’est intéressant de voir la relation de l’adulte avec l’enfant de son amoureux.se. Ça donne lieu à de très beaux passages. Parce que tous les personnages sont incroyablement attachants, surtout la mère d’Axel qui est incroyable.

Il y a parfois quelques flasbacks de l’accident ayant tué le fiancé de Charlotte. On voit bien la dureté du deuil et les conséquences restant à long terme. Je pense que certaines scènes auraient pu être plus approfondies niveau émotions, mais c’est vraiment la fan d’émotions fortes en moi qui parle. Sinon, j’ai été touchée par l’histoire de Charlotte et le dévouement d’Axel. Axel est l’homme parfait ! La fin trentaine, toujours là pour ses enfants et sa mère, généreux, impliqué dans la communauté… on veut tous d’un amoureux ou d’un père comme lui !

Quant au style d’écriture de l’auteure, il est très fluide et agréable à lire. Les pages défilent à toute vitesse, les fautes sont rares, et on peut bien se concentrer sur l’histoire.

Bref, c’est une romance tout mignonne, sympa à lire, bien écrite, fluide, avec des personnages qui nous font rêver !

Chronique : The air he breathes

Hello !

On se retrouve aujourd’hui pour la chronique de The air he breathes, le premier tome de la série The Elements de la fameuse Brittainy C. Cherry. J’ai entendu beaucoup de bien de cette série et de cette auteure, alors j’ai décidé de me lancer dans la lecture de cette série.

Titre : The Air He Breathes

Auteure : Brittainy C. Cherry

Genre : Romance dramatique

Nombre de pages : 480

Maison d’édition : Hugo Poche

Résumé :

Retrouveront-ils goût à la vie ?

Ils sont en deuil tous les deux, et vont tenter de réapprendre à vivre. Ensemble, ils sauront vaincre les idées reçues.

Tristan et Elizabeth sont voisins, ils n’ont rien en commun à part leur passé douloureux.
Elle a choisi de continuer à vivre, ne serait-ce que pour sa petite fille Emma.
Il a choisi de s’extraire du monde.

Mais Elizabeth ne l’entend pas de cette façon. Elle sait qu’ils sont tous les deux en miettes et qu’ensemble ils seront plus forts pour affronter leurs fantômes. C’est sans compter avec toutes les embûches que les habitants de leur petite ville vont mettre sur leur route.
Ensemble, ils sauront vaincre les idées reçues.

Mon avis

Je ressors de cette lecture un peu mitigée. Ce fut une bonne lecture en somme, même si quelques points m’ont dérangée. J’ai eu un peu de difficulté avec la première moitié du roman, je n’arrivais pas vraiment à m’accrocher aux personnages. La meilleure amie d’Elizabeth m’a vite fait lever les yeux au ciel ; elle n’apporte rien à l’histoire, elle ne fait que parler de sexe et de pénis, comme si elle ne savait parler que de ça… Elle manque de personnalité et d’approfondissement.

En ce qui concerne la relation entre Tristan et Elizabeth va trop vite dans les premiers chapitres. Il n’y a pas d’évolution entre *je te déteste* et le premier baiser. Après ça, la relation évolue très bien et c’est approfondi, mais j’ai sursauté lorsqu’il y a eu un baiser parce qu’il arrive de nulle part. J’aurais aimé aimé plus d’approfondissement parce qu’il y a tout de même une évolution entre la haine et un baiser !

J’ai beaucoup plus accroché à la deuxième partie, j’ai réussi à m’attacher aux personnages et à ressentir les émotions. J’ai réussi à laisser de côté mes impressions de la première partie et à adorer la relation entre Tristan et la fille d’Elizabeth. Même si les derniers chapitres sont très dramatiques et assez romancés, j’ai pris plaisir à ces revirements et je suis passée par un tas d’émotions. Sans parler des flash-backs qui sont tout simplement déchirants… Les deux protagonistes ont perdu des êtres proches et on voit bien leurs démons. La relation est parfois toxique, mais elle parvient heureusement à se stabiliser.

Si j’ai d’abord été déstabilisée par la narration au passé, je m’y suis habituée et j’ai apprécié avoir le point de vue des deux personnages. Ça apporte beaucoup au récit et on comprend bien les intentions des deux !

Par contre, les deux dernières pages avant l’épilogue… non. Ceux qui l’auront lu le comprendront, mais cette annonce est totalement irréaliste. Ça ne fait que quelques mois qu’ils se connaissent et un mois qu’ils sont en couple. On ne demande pas ça après un mois de relation officielle ! Ça ne correspond pas du tout à l’évolution de leur relation. L’auteure aurait dû faire un bond plus grand dans le temps pour plus de réalisme…

Bref, ce livre a de bons côtés et des côtés qui manquent d’approfondissement. Comme les autres tomes sont indépendants, je pense les découvrir très bientôt, surtout que j’ai bien aimé la plume de l’auteure et les émotions qui se dégagent de ce premier tome. Les sujets traités sont très intéressants !

Chronique : Alibi Princier

Hello !

Me voici ici pour vous donner mon avis sur mon dernier service presse, Alibi Princier de Clara Nové. Il s’agit du premier roman de la maison d’édition Royal Éditions, et le deuxième roman de l’auteure.

Titre : Alibi Princier

Auteure : Clara Nové

Genre : comédie romantique

Maison d’édition : Royal Éditions

Résumé : Sasha n’a qu’un seul but dans la vie : décrocher le job de ses rêves, celui qui la fait vibrer, celui pour lequel elle est faite, quitte à bannir les hommes de son quotidien.
Elle n’a pas fait autant d’études pour se laisser distraire aussi facilement de son seul but, tout de même ?
L’amour, elle n’a pas le temps, elle verra plus tard.
Mais quand elle se retrouve à devoir jouer le rôle de la petite amie idéale d’un prince coureur de jupons pour l’aider à retrouver une crédibilité perdue, Sasha est loin de se rendre compte qu’elle risque de trouver bien plus que le métier de ses rêves…

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Mon avis

J’avais très hâte de découvrir le travail de Clara. Nous sommes amies Facebook et je lui ai parlé à quelques reprises : non seulement elle est sympathique, mais elle est aussi une machine ! Elle écrit beaucoup, donne des conseils aux jeunes auteurs et est présente sur les groupes d’écriture/wattpad. Bref, c’est avec un grand plaisir que j’ai commencé son roman.

Alibi Princier n’est pas le genre d’histoire que je lis habituellement, c’est une comédie romantique. Je trouve généralement qu’il y a trop de passages se voulant humoristiques dans ce genre de romans, ce qui alourdit la lecture. Je dois avouer que je n’ai pas adhéré à tous les passages d’Alibi Princier, ce qui est normal vu mes goûts littéraires, mais ça ne m’a pas empêchée de beaucoup aimer ma lecture.

Créer un territoire et une monarchie dans notre monde actuel est une très bonne idée. L’auteure l’amène de façon fluide et crédible, ce qui est parfait pour une bonne lecture. Même si le personnage principal est un prince, l’auteure reste dans le réalisme en intégrant une femme tout à fait normale ; pas de corps de mannequin, de confiance en soi inébranlable. Sacha est humaine, avec un corps imparfait mais pas moins magnifique. Elle a des doutes, des rêves, des moments au plus bas. Il était qu’on mette en avant une femme ordinaire (en apparence bien évidemment parce que chacun d’entre nous est unique à sa façon).

Les descriptions sont incroyables, les dialogues sont drôles et réalistes, les personnages sont attachants… j’ai tout de même bien aimé ma lecture même si ce n’est pas mon genre de roman. C’est une romance légère qui se lit en toute occasion et qui nous permet de passer un bon moment !

Chronique : Les ours mal léchés s’apprivoisent à Noel

Hello !

Aujourd’hui, on parle de mon dernier gros coup de coeur, une romance de Noel signée Valentine Stergann ! Puisque j’ai adoré deux de ses romans, j’ai décidé de tenter ma chance avec celui-ci. Je n’avais jamais lu de romance de Noel (ni vu de films sur ce sujet), mais je savais que j’étais entre bonnes mains avec Valentine. De plus, comme je participe au concours Fyctia romance de Noel et que le grand prix est justement une publication chez Hugo Poche, j’ai voulu en savoir plus.

Titre : Les ours mal léchés s’apprivoisent à Noel

Auteure : Valentine Stergann

Genre : Romance de Noel

Nombre de pages : 450

Maison d’édition : Hugo Poche

Résumé :

Et s’il suffisait de quelques flocons de neige pour réparer les coeurs ?

Malgré un quotidien bien huilé, Irène a l’impression de passer à côté de son destin. Alors, quand elle apprend que la vieille amie de sa grand-mère lui lègue sa maison en Angleterre, elle n’hésite pas et saute seule dans le premier avion, direction Charlestown.

À l’aube des fêtes de fin d’année, elle démarre une nouvelle vie avec de nouveaux voisins : un septuagénaire loufoque, une pétillante serveuse… mais surtout Rudolph, solitaire et bourru, veuf depuis deux ans. Aussi attirant qu’agaçant, cet homme des cavernes se maintient tant bien que mal au-dessus des flots grâce à son fils.

Et si l’étincelante Irène réussissait à le faire sourire à nouveau ? Et si c’était ça, la magie de Noël ?

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Mon avis

Valentine nous emporte encore une fois dans son univers bien à elle. Elle nous fait rencontrer des personnages différents, mais ultra attachants ! Il est impossible de les détester, vraiment (enfin, mis à part un certain personnage que vous rencontrerez vers la fin de l’histoire). Irène et Rudolphe nous font tout de suite fondre. Il est intéressant que les deux personnages principaux soient dans la fin trentaine, ça fait changement et, franchement, les problématiques sont différentes des autres romances avec des plus jeunes personnages.

Irène veut des enfants. L’horloge biologique tourne et plus les années passent, plus elle se sent coincée. Son copain de toujours finit par la lasser… alors, lorsqu’elle aura l’occasion de déménager loin de cette vie morne, elle la prendra ! Elle fera la rencontre de voisins sympathiques, mais parfois mal léchés, et passera le plus beau Noel… enfin, on l’espère !

Encore une fois, Valentine nous offre une romance douce et teintée de sa petite touche d’humour. Son humour n’alourdit pas le roman, mais le rend encore plus agréable à lire ; on ne peut s’empêcher de dévorer le roman ! On rit des maladresses des personnages, on verse quelques larmes puisqu’il y a un peu de sadisme (bien sûr) et on sourit face à cette romance tout mignonne.

Cette romance de Noel m’a convaincue. En ces temps plus difficiles, je n’ai pas pu voir ma famille ni mes familles puisque les rassemblements sont interdits au Québec, mais j’ai pu vivre un peu de cette magie de Noel en lisant ce magnifique roman. Je vous conseille à tous et à toutes !

Chronique : Dual Love

Aujourd’hui, on parle de de Dual Love, l’une de mes dernières lectures. Dès que j’ai vu passer la couverture et le résumé, j’ai voulu me le procurer. Non seulement la couverture est superbe, mais le résumé promettait une superbe histoire.

Titre : Dual Love

Auteure : Shirley J. Owens

Genre : Romance dramatique

Nombre de pages : 400

Maison d’édition : Plumes du web

Résumé :

Depuis que son ex l’a quitté, Max ne cherche plus l’amour. Mais quand il doit trouver, dans les plus brefs délais, une « gentille » copine qui l’aidera à se réconcilier avec la femme de son meilleur ami, il n’a plus vraiment le choix.

Malgré lui, le voilà propulsé sur un site de rencontres où il découvre, horrifié, que la meilleure candidate compatible se révèle être Miss Teigne, sa voisine d’en face. Sauf que cette jeune femme a autant de charisme et de chaleur humaine qu’un molosse à qui on aurait piqué son os. La mode et le maquillage, ce n’est pas vraiment son truc.
Pressé par le temps, Max va devoir prendre une décision… qu’il va vite regretter. Car Miss Teigne a un secret et ce n’est pas une, mais deux personnalités que Max va devoir gérer.

Entre la douce Samantha et la sexy – et non moins provocatrice – Jessica, Max a de quoi perdre la tête !

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Mon avis

Je n’ai pas été déçue par ma lecture ! On fait la rencontre de Max et de Samantha. Deux personnages qui semblent tout à fait normaux… ou devrais-je dire trois personnages ? En effet, Samantha possède un lourd secret : elle a une autre personnalité, prénommée Jessica. Elles sont toutes les deux prises dans le même corps.

C’est donc une romance plutôt étrange au premier abord, mais quand on termine l’histoire, elle prend tout son sens. J’ai adoré le fait que beaucoup de chapitres soient du point de vue de Max, un jeune boxeur intrigué par sa voisine Samantha. J’avoue que j’ai été un peu perturbée pendant ma lecture parce que mon frère s’appelle également Max et qu’il ressemble étrangement au personnage de ce roman… mais il n’a que seize ans et l’idée d’être en couple le répugne, alors on est okay pour quelques années encore !

J’ai bien aimé voir l’évolution des personnages. Il y a un retournement de situation incroyable vers la moitié du roman, je ne m’y attendais pas du tout ! Ça ajoute beaucoup de piquant à l’histoire ; l’auteure est sadique, vous êtes prévenus !

On s’attache rapidement aux personnages, et on ressent bien leurs émotions. Pour ma part, même si la romance est très belle, je n’ai pas réussi à adhérer à cette romance. Je n’ai pas vu l’évolution de *c’est ma voisine étrange* à *je m’attache à elle*. J’aurais peut-être aimé que ce côté-là soit plus approfondi pour que je puisse bien comprendre leur relation.

Outre ce détail, c’est une romance originale, qui change vraiment de ce que l’on voit en matière de romance. On traite souvent des mêmes troubles mentaux, donc je suis contente qu’on aborde enfin le sujet du syndrome de dédoublement de personnalité. Bien évidemment, l’auteure a romancé certains éléments, mais ça reste très intéressant, fluide et bien écrit.

Chronique : Nos vagues à l’âme

Aujourd’hui sort Nos vagues à l’âme, le spin-off d’Entre les vagues ! Autant vous dire que j’ai adoré ce nouveau roman.

Titre : Nos Vagues à l’âme

Auteure : Julie Thomières

Genre : Romance

Maison d’édition : Alter Real

Nombre de pages : 372

Résumé :

Une nuit. Une simple nuit a tout changé. D’amis, Michigan et Jade sont devenus amants, et leur relation a éclaté. Jade ne pouvant assumer cette attirance irrépressible, fuit sans un mot.

Un an après, la blessure de Michigan est encore à vif, et c’est d’un mauvais œil qu’il voit le retour de Jade. Ce dernier revient pour coacher l’équipe de natation handisport de Chicago. Michigan est bien décidé à ne pas le laisser entrer dans sa vie. Ils ne partageront que le sport, rien de plus. Hors de question de souffrir à nouveau.

Les retrouvailles sont houleuses, la distance qui les sépare paraît infranchissable, mais les braises de leur passion brûlent toujours.
Un second souffle est-il possible pour ressusciter la flamme ?

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Mon avis

On retrouve les personnages du premier tome, Tristan et Lison, sans qu’ils ne soient les personnages principaux. Ils ont tout de même une bonne place dans le roman, et j’étais très contente de voir comment leur relation évoluait. Mais dans ce roman, on se concentre plutôt sur Michigan, un de leurs amis, ainsi que Jade, un ancien amant de Michigan. Les deux jeunes hommes ont des blessures qu’ils ne parviennent pas à refermer…

Si vous vous attendez à une romance rapide et facile, ce n’est pas la bonne romance pour vous. C’est plutôt un récit de reconstruction, de tensions, de tolérance et d’amour. L’auteure nous embarque dans plusieurs sphères différentes et c’est très intéressant. On parle d’acceptation de soi, de guerre, de missions militaires, de blessures profondes, de problèmes de contrôle des émotions et, également, d’amour !

La plume de l’auteure est juste superbe. Elle est douce, parfois poétique, et nous transporte à merveille dans cette histoire géniale. On s’attache aux personnages, on vit avec eux leurs émotions (et oui, l’auteure est un peu sadique…). C’est une romance qui fait du bien en ces temps difficiles. Sans être cucul la praline, elle est suffisamment douce (surtout la fin) pour nous faire sourire, nous rappeler que tant qu’il y a de l’amour, on peut passer au-delà des épreuves qui nous semblent insurmontables.

En résumé, Julie a encore frappé fort avec cette romance ! Elle nous envoûte, nous fait passer un superbe moment et nous fait même un peu réfléchir. Bref, je vous invite à découvrir sans tarder l’histoire de Michigan et de Jade, vous n’en ressortirez pas indemnes !

Chronique : Adé

Je tiens avant tout à préciser que mon avis n’a pas pour but de démolir la maison d’édition ni l’auteure. C’est mon premier roman chez Black Ink et en tant que lectrice et correctrice, je pense qu’il est important de donner mon ressenti.

Titre : Adé

Auteure : Ewa Ru

Genre : Romance

Maison d’édition : Black Ink

Nombre de pages : 450

Résumé : Aimer implique de sauter dans le vide.
Adé est une talentueuse danseuse de hip hop, dont le cœur dégringole toujours après une histoire douloureuse.
Brisée et usée par sa dernière relation, la jeune femme va, sans réfléchir, accepter le marché saugrenu de sa prof de danse : vivre sous le même toit que son fils. Elle va alors faire la connaissance d’Antony… Une rencontre choc qui va remettre en cause tous ses principes.
Les pieds touchant enfin le fond, cela ne sera pourtant pas aisé de remonter la pente…
Adé va découvrir que les sentiments blessent davantage que les coups et que les pactes les plus risqués ne sont pas toujours signés avec le diable…

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Mon avis

J’ai lu 200 pages, soit un peu moins de la moitié de l’histoire, et j’ai arrêté. Il y a plusieurs éléments qui m’ont poussée à arrêter ma lecture, le premier étant la forme. Y a-t-il un correcteur chez Black Ink ? Je demande cela parce que j’ai vu le nom de la graphiste et de l’éditrice au début du livre, mais pas de correcteur… et il y a plusieurs lacunes au niveau de la forme. Il y a des fautes d’inattention comme

  • Je hôte mes chaussures

Les virgules sont parfois placées aléatoirement. Elles séparent parfois le sujet de son verbe, ou la phrase au milieu. Elles sont parfois avant l’interpellation, parfois seulement après (alors qu’il faut une virgule avant et après chaque interpellation). Il manque aussi plusieurs points dans le roman, surtout après des dialogues d’un mot ou des incises. Il en manque pas mal, ce qui est vraiment dommage. En tant que correctrice, ça m’a dérangée parce qu’il reste du travail à faire sur ce roman.

Quant à la narration, elle est très, très parlée et familière. Ça ne me dérange pas dans les dialogues, mais dans la narration, avoir beaucoup de contractions et une multitude de points d’exclamation, ce n’est pas franchement évident à lire. De plus, il y a énormément de dialogues et très peu de descriptions, narration. Du coup, tout se passe très, très vite et j’ai eu de la difficulté à suivre les différents événements. Il manque pas mal de descriptions au niveau des lieux et des personnages ; souvent, un personnage apparait et on n’a aucune idée à quoi il ressemble ni ce qu’il dégage, il faut le deviner en lisant les dialogues.

Les émotions sont souvent effleurées, j’aurais aimé avoir plus d’approfondissement pour vraiment comprendre ce que les personnages ressentent, surtout Adé. Je n’ai pas pu m’identifier à elle malheureusement.

Il y a aussi le fait que le résumé m’a trompée. Il promet une histoire sombre, assez sérieuse, et pour les 200 pages que j’ai lues, ce n’est pas du tout ça. On a droit à une narration très humoristique, pas de moments plus sombres ; le retour de l’ex d’Adé est terminé après cinq pages, on passe déjà à autre chose. De plus, je pense que la danse est évoquée seulement dans 10 pages sur les 200 pages lues ; alors qu’au vu du résumé et de la couverture, la danse semble prendre une place importante dans la vie d’Adé. On se contente de suivre les journées d’Adé, les chicanes avec son coloc, ses discussions au téléphone avec ses amis, les partys de Tony et les filles étranges avec qui il couche. L’histoire se répète et se répète. On n’évoque jamais la vie d’Adé quelques jours avant le début du roman, à croire qu’elle n’avait pas de vie.

Le comportement de Tony m’a aussi pas mal dérangée. Un jour, il est très marabout et méchant et, l’autre, il est protecteur et tout gentil. Adé se fâche, mais finit toujours vers lui… J’ai été lassée par ce cercle vicieux et comme j’ai vu dans d’autres commentaires que ça continuait ainsi jusqu’à la fin du roman, j’ai préféré arrêter.

En résumé, ce roman manque de travail sur le niveau de la forme. Il y a pas mal d’erreurs d’orthographe et de ponctuation dans le roman, une simple relecture suffirait à les éliminer. Je n’ai pas accroché au ton très humoristique et très tourné sur les dialogues, surtout que le résumé n’annonçait pas cela du tout cela. Mention spéciale à la couverture qui est superbe.

Chronique : Plus jamais

J’ai découvert Coleen Hoover avec la série Hopeless il y a quelques années et j’avais bien aimé. Alors, je me suis laisser tentée par un autre roman de cette auteure. Je n’ai pas lu les deux dernières lignes du résumé avant de commencer ma lecture et je n’avais donc pas compris qu’il s’agissait d’une romance avec un fond de violence conjuguale.

Titre : Plus jamais

Auteure : Colleen Hoover

Genre : Romance dramatique

Maison d’édition : Hugo Romance

Résumé :

Ce sont ceux que nous aimons qui peuvent nous faire le plus de mal.

Lily Blossom Bloom n’a pas eu une enfance très facile, entre un père violent et une mère qu’elle trouve soumise, mais elle a su s’en sortir dans la vie et est à l’aube de réaliser le rêve de sa vie : ouvrir, à Boston, une boutique de fleurs. Elle vient de rencontrer un neuro-chirurgien, Lyle, charmant, ambitieux, visiblement aussi attiré par elle qu’elle l’est par lui. Le chemin de Lily semble tout tracé. Elle hésite pourtant encore un peu : il n’est pas facile pour elle de se lancer dans une histoire sentimentale, avec des parents comme les siens et Atlas, ce jeune homme qu’elle avait rencontré adolescente, lui a laissé des souvenirs à la fois merveilleux et douloureux. Est-ce que le chemin de Lily est finalement aussi simple ? Les choix les plus évidents sont-ils les meilleurs ?

Le chemin d’une jeune femme pour se trouver et pour rompre le cycle de la violence.

Est-ce que l’amour peut tout excuser ?

Mon avis

Je vous préviens, j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps pendant les 50 dernières pages et je ne suis pas du tout du genre à pleurer. Pourtant, cette histoire m’a touchée, vraiment touchée. On fait la rencontre de Lily qui vient de perdre son père violent, qui battait sa femme. Elle n’arrive pas à pardonner à sa mère son silence et son inaction ; ce qu’elle ne sait pas, c’est qu’elle aussi va tomber dans le piège…

Elle fait la rencontre de Ryle, un jeune neurochirurgien brillant, intelligent, mais surtout blagueur et gentil. Le coup de foudre est immédiat entre eux. La vie les réunira pour le meilleur… et pour le pire.

Quand on fait la connaissance de Ryle, on ne se doute pas un instant de ce qu’il fera subir à sa douce. Il n’a pas de passé sombre, pas de tendances violentes ; il a tout d’un bon gars. C’est pourquoi il va être difficile pour Lily de s’en détacher. Ryle est l’opposé des conjoints violents qui emprisonnent leurs femmes et leur font subir un enfer. Mais Ryle peut être violent lorsqu’il est en colère et, ça, c’est inacceptable.

Ce récit est gorgé d’émotions puisque ce personnage est extrêmement nuancé et, surtout, réaliste. Les hommes violents ne sont pas tous des monstres, mais ce n’est pas une raison pour rester près d’eux et subir l’enfer. Ça m’a fait mal au coeur parce qu’on s’attache tellement à Ryle ! Et surtout, ça m’a fait penser à grand-mère qui subit de la violence conjugale (plus verbale ces dernières années) depuis près de 50 ans et qui n’arrive pas à s’en défaire parce que son mari l’a isolée de la société entière. C’est une bataille au quotidien.

Bref, cette romance (parce que, oui, il y a de la romance) m’a beaucoup touchée. La plume est magnifique, l’histoire prend aux tripes… Vraiment, je vous la conseille. C’est une histoire qui doit être découverte et partagée puisque c’est une réalité que beaucoup vivent. Par contre, prenez des mouchoirs, vous allez pleurer !