Chronique : Vampyria – La Cour des Ténèbres

Hello, aujourd’hui on se retrouve pour une chronique sur le dernier roman de Victor Dixen ! En revanche, c’est la première fois que mon retour sur un roman de l’auteur est assez mitigé. J’ai bien aimé ma lecture, mais quelques points m’ont empêchée de bien accrocher au roman.

Titre : Vampyria : La Cour des Ténèbres

Auteur : Victor Dixen

Genre : Uchronie/Horreur

Maison d’édition : Collection R

Nombre de pages : 500

Résumé :

 » Tu vas t’épanouir à Versailles telle une fleur exotique. Les vampyres du palais raffolent de tout ce qui sort de l’ordinaire. Mais attention : la Cour des Ténèbres a ses codes, ses pièges mortels, et le moindre faux pas s’y paye au prix du sang… « 

En l’an de grâce 1715, le Roy-Soleil s’est transmuté en vampyre pour devenir le Roy des Ténèbres. Depuis, il règne en despote absolu sur la Vampyria : une vaste coalition à jamais figée dans un âge sombre, rassemblant la France et ses royaumes vassaux. Un joug de fer est imposé au peuple, maintenu dans la terreur et littéralement saigné pour nourrir l’aristocratie vampyrique.

Trois siècles plus tard, Jeanne est arrachée à sa famille de roturiers et catapultée à l’école formant les jeunes nobles avant leur entrée à la Cour. Entre les intrigues des morts-vivants du palais, les trahisons des autres élèves et les abominations grouillant sous les ors de Versailles, combien de temps Jeanne survivra-t-elle ?

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Mon avis

J’ai beaucoup aimé le fait de retrouver la plume de Victor Dixen. Cet auteure a un talent incroyable, et me transporte chaque fois dans ses univers. Ici, j’aimais l’idée d’uchronie, celle d’arrêter le temps à l’époque de Versailles. Le Roi Soleil est devenu immortel, se transmutant en vampire et régnant sur l’empire Vampyria. Le monde n’a pas vraiment évolué en trois cents ans, ce que j’ai trouvé un peu incohérent, mais sinon, c’est assez étrange et ça change de ce qu’on peut lire habituellement.

Le point qui m’a empêchée de bien me glisser dans l’histoire, c’est le style très vieillot d’écriture, pour correspondre à l’époque de Versailles et du Roi Soleil. Je préfère les styles d’écriture plus modernes, ils me permettent de mieux accrocher au récit et me sentir proche du récit.

Il y avait également quelques longueurs, mais globalement, j’ai bien aimé ma lecture. L’histoire de la personnage principale est intéressante, j’ai aimé le fait que la Vampyria devienne carrément la religion d’État. Le côté horreur est également très intéressant ; j’ai eu peur qu’on nous promette de l’horreur et que ce soit à peine horrifique. Alors, même si c’est du Collection R, il faut s’abstenir si vous êtes une âme sensible !

Les personnages sont très intéressants. Il y a même un rebondissement super surprenant vers la fin concernant l’un des personnages ; j’ai vraiment aimé ! Ça m’a vraiment surprise et m’a donné envie de lire la suite à tout prix. Je n’ai peut-être pas accroché à 100% à l’histoire, la lecture a toutefois été très agréable, sans être un coup de coeur comme les autres romans de l’auteur !

Chronique : Ça (intégrale)

Les dernières semaines ont été rythmées par la lecture de Ça, tomes 1 et 2. C’est une histoire que je voulais lire depuis longtemps, moi qui ai déjà lu quelques romans de Stephen King. Je suis loin d’être fan des films d’horreur, mais les romans d’horreur… alors là, j’adore ! Et ce classique de la littérature horrifique ne m’a pas du tout déçue.

Titre : Ça

Auteur : Stephen King

Genre : Horreur

Nombre de tomes : 2

Résumé :
 Tout avait commencé juste avant les vacances d’été quand le petit Bowers avait gravé ses initiales au couteau sur le ventre de son copain Ben Hascom. Tout s’était terminé deux mois plus tard dans les égouts par la poursuite infernale d’une créature étrange, incarnation même du mal. Mais aujourd’hui tout recommence.
Les enfants terrorisés sont devenus des adultes. Le présent retrouve le passé, le destin reprend ses droits, l’horreur ressurgit. Chacun retrouvera dans ce roman à la construction saisissante ses propres souvenirs, ses angoisses et ses terreurs d’enfant, la peur de grandir dans un monde de violence.

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Mon avis

Malheureusement, de plus en plus de romans d’horreur ne sont qu’une succession d’actes horrifiques, et c’est tout. Ça, c’est beaucoup plus que cela. Il y a des scènes horrifiantes, du mystère, de la tension, beaucoup de suspense et d’action, mais aussi des moments plus calmes. King sait comment tenir son lecteur accroché et comment doser les scènes d’action, de massacre et de calme. Je trouve que l’introduction des personnages au premier tome est un peu trop longue et certains passages ne sont pas utiles au roman, mais sinon, je ne me suis ennuyée à aucun moment.

Tout au long de ces 1500 pages d’horreur, nous alternons entre le passé et le présent. Ils étaient sept au départ, ils ne sont que six désormais. Ils ont oublié ce qu’il s’est passé il y a 27 ans, mais les souvenirs reviennent peu à peu… et ils sont terrifiants. Découvrir les souvenirs qui remontent à la surface est difficile autant pour les personnages que le lecteur. À aucun moment, je n’ai voulu arrêter ma lecture, mais je me contentais de 70 pages par jour pour bien digérer tous les événements. La créature Ça ne tuant pratiquement que des enfants, la lecture n’est pas appropriée pour tout le monde.

La découverte de la véritable nature de Ça a été très surprenante pour moi. Je ne m’attendais pas à cela ! Le retournement de situation était très bien trouvé, vraiment. J’ai beaucoup aimé la façon dont Ça est vaincu (ou blessé), c’est très original et le message que cela transmet est très fort !

Les personnages sont hyper attachants, autant lorsqu’ils ont 12 ans que 39 ans. Je me suis vraiment attachée à eux pendant ces dernières semaines, donc la fin m’a brisée le cœur. Peut-être même plus que lors des massacres d’enfants ! Les relations amicales qu’entretiennent les personnages sont si fortes que cela ajoute un peu de bonne humeur et de fraicheur à ce roman bien sombre.

La plume est parfaite, les retournements sont super addictifs… coudonc, y a-t-il un point négatif ? Eh bien, il y a une scène qui m’a profondément choquée et dont je ne vois pas du tout l’utilité, honnêtement. Les enfants disent que c’était nécessaire, mais je ne comprends toujours pas en quoi c’était nécessaire. J’ai sauté les quelques pages de ce passage parce que cela ne m’apporterait rien que du dégoût.

Bref, pour moi, Ça est un immense coup de cœur, et assurément mon livre préféré de Stephen King. J’ai dévoré les pages et ai (presque) tout adoré de ce roman. Je le conseille à tous les grands fans d’horreur. Le clown le plus célèbre du cinéma vous attend lui aussi…

Chronique : Morning Star

Hello !

Aujourd’hui, on se retrouve pour la chronique de Morning Star, soit le troisième tome de la saga Red Rising. Vous le savez, j’ai adoré les deux premiers tomes de cette saga qui est rapidement devenue ma meilleure lecture à ma vie. Eh bien, le troisième tome ne m’a pas déçue, loin de là !

Titre : Morning Star

Auteure : Pierce Brown

Genre : Science-fiction

Maison d’édition : Hachette

Nombre de pages : 560

Résumé : « JE SUIS LE FAUCHEUR.
JE CONNAIS LA DOULEUR. JE CONNAIS LES TÉNÈBRES.
CE N’EST QUE LE DÉBUT. »
 
Darrow aurait voulu vivre en paix.
Ses ennemis l’ont jeté dans la guerre.
Darrow s’est élevé parmi les puissants
qui dirigent la Société
pour mieux préparer sa révolution.
 
À présent,
la fin du règne tyrannique des Ors a enfin sonné.
 
Malgré les doutes qui l’assaillent,
malgré les anciens amis qu’il va devoir affronter
aux quatre coins du Système solaire,
Darrow est plus que jamais déterminé à briser les chaînes… 

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Mon avis

J’avais un peu peur de commencer ce troisième tome puisque je ne voulais absolument pas terminer cette trilogie coup de cœur. Il y a une deuxième trilogie, mais Hachette a décidé d’arrêter sa traduction (et je déteste lire en anglais). Donc, bon, je me suis lancée dans la lecture avec un petit pincement au cœur.

Je me suis rapidement remise dans l’univers de Red Rising, un univers super bien développé et intéressant. Dans ce troisième tome, on a pu découvrir d’autres peuples et d’autres territoires, ce qui est très intéressant. J’ai particulièrement aimé le peuple des Obsidiens, même si certains sont assez sadiques, avouons-le.

Sinon, la majorité de ce tome se concentre sur l’affrontement final et il est intéressant de voir la complexité d’une guerre, les décisions difficiles à prendre, les dilemmes, et surtout, les conséquences. Parce que, oui, l’auteur est toujours sadique et j’ose même dire qu’il bat ici des records de cruauté. Je pense notamment aux retournements de situation multiples vers la fin du roman ; je n’avais pas du tout vu venir cette fin ! C’est brillamment joué, vraiment, j’ai adoré.

C’est une larme à l’oeil que j’ai refermé ce roman. Je me suis tellement attachée aux personnages ! Les personnages vivent des situations difficiles, mais aussi des moments complices avec leurs amis, et franchement, c’est impossible de ne pas s’attacher à eux. Alors, chaque fois qu’un personnage meurt, je n’ai pas pu m’empêcher de laisser couler quelques larmes.

Bref, je manque de mots pour vous décrire mon amour pour cette série. Elle est bien écrite, fluide, entrainante, surprenante, addictive ; c’est LA saga à lire. Franchement, c’est ma série préférée à vie pour moi, grande fan de science-fiction. Je sais d’avance que je la relirai à plusieurs reprises puisque c’est une petite pépite d’or ! Je vous la recommande à tous !

Necrosang – T1 : Terres d’Infamie

Hello !

Me revoici sur un service presse qui sort demain !

Titre : Necrosang, T.1

Auteur : Negora

Nombre de pages :350

Genre : Fantasy sombre

Maison d’édition : Crin de chimère

Résumé : La mort du roi humain Eedon permet le réveil de la divinité noire Agonast. Les hommes se divisent, des créatures tentent de pénétrer les terres, des maraudeurs sanguinaires massacrent les civils tandis que les légions mortes d’Agonast se relèvent pour mettre fin à la civilisation. Nahim, jeune recrue de l’ordre d’Eschalion, et Vetryn, voldyre du dieu-tyran Raevol, luttent contre ce chaos.

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Mon avis

Une fantasy bien dark ! J’ai tout de suite accroché au roman pour l’atmosphère sombre et sanglante. Je dois avouer que le début était très riche en informations et je me suis un peu perdue pendant les premières pages ; heureusement, après trois chapitres, je pouvais suivre à merveille l’histoire.

Il y a deux points de vue dans l’histoire, ce qui apporte énormément à l’intrigue. On voit deux côtés différents, mais qui se rassemblent sur le côté sombre. Vous voulez des massacres, du sang et des mensonges ? Je vous garantis que vous allez en avoir ! Le dosage est très bien et la violence sert à l’histoire, elle n’est pas inutile.

J’ai beaucoup aimé l’aspect qui était plus politique, secrets des autorités en place. Même si nous sommes ici dans un monde de fantasy, on peut transposer leur comportement et leurs décisions parfois horribles à notre monde. D’ailleurs, l’un des premiers retournements de situation, en ce qui concerne les décisions des autorités, est vraiment bien joué ! Difficile pour moi de vous donner des détails sans spoiler, mais j’ai vraiment apprécié.

Il y a du sang, des bêtes qu’on ne retrouve pas dans notre monde et de la violence, pourtant ce roman me fait penser à notre monde. C’est fou à quel point on suit aveuglément nos leaders et, pourtant, ils nous cachent des choses… Bref, une très bonne lecture pour moi, j’ai vite oublié ma petite confusion du début. Chapeau encore une fois au travail éditorial qui est franchement superbe et à la plume de l’auteur qui nous permet de bien entrer dans l’histoire !

Chronique + Interview : À la folie, de Cindy Lia

À la folie est mon premier roman Plumes du Web, un roman qui m’a tout de suite attirée par sa magnifique couverture. L’avis de la bookstagrammeuse @my_tagada m’a incitée à l’acheter. Alors, aujourd’hui, je vous parle de ce roman, puis vous présente l’interview accordée à l’auteure !

Titre : À la folie

Auteure : Cindy Lia

Genre : Suspense + romance

Maison d’édition : Plumes du Web

Nombre de pages : 425

Résumé : Infirmière fraichement diplômée en psychiatrie, Alicia rejoint l’équipe du Center Hospital, vieille institution au cœur de New York dont les légendes précèdent la réputation. Entre secrets et phénomènes inexplicables, la bâtisse renferme son lot de mystères. À commencer par Julian, un patient au tempérament de feu qui, à peine arrivé, donne déjà du fil à retordre aux équipes en place.
Alors que la loi du silence règne entre les murs, Alicia se retrouve au cœur d’une série de meurtres non résolus qui la plongent rapidement dans une enquête au péril même de sa vie…

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Mon avis

Très honnêtement, j’ai eu de la difficulté à accrocher pendant les cinquante premières pages. Il manque malheureusement plusieurs virgules dans le roman (dont les virgules entourant les interpellations et certaines interjections, ainsi que les virgules devant les coordonnants). Étant correctrice, je ne voyais que cela et je n’arrivais pas à me concentrer sur le contenu du texte. Mon cerveau s’était mis en mode correction.

Du coup, j’ai mis de côté le roman pendant une journée et je l’ai repris, en me concentrant uniquement sur le contenu. Et j’ai tout de suite accroché.

À la folie est un roman mélangeant suspense et romance, même si cette dernière n’a pas une place prédominante dans le récit. On suit Alicia, une jeune infirmière qui commence un premier travail dans un hôpital psychiatrique. Un hôpital psychiatrique où il se passe des événements bien étranges… meurtres maquillés en suicides, présences inquiétantes la nuit, menaces…

L’auteure nous amène sur bien des pistes, s’amuse à nous faire croire à une hypothèse, puis nous joue un tour en dévoilant la vérité. Une vérité dont on ignorait tout ! Parfois, certains romans se vantent de mener le lecteur sur des fausses pistes alors qu’il est tout à fait facile de deviner la vérité… eh bien, pas ici ! J’ai été surprise à de nombreuses reprises, à mon plus grand plaisir !

De plus, l’ambiance mystérieuse du roman est très intéressante. On ne sait jamais ce qui va arriver, on supplie l’héroïne de ne pas faire de conneries (mais elle ne nous écoute pas !), on soupire de soulagement, on extrapole… bref, ce roman nous fait passer par une gamme infinie d’émotions, du début jusqu’à la fin.

J’ai également bien aimé la place accordée à la romance dans ce récit. Elle n’est pas immense, mais je l’ai trouvée réaliste ; pas d’histoire à l’eau de rose, mais de vrais enjeux, des mensonges, une difficulté à pardonner. Ce n’est pas une romance facile, et c’est tout à fait agréable !

Bref, pour moi, ce premier Plumes du Web est une réussite. C’est le premier roman publié par cette maison d’édition et, mis à part quelques problèmes de virgules, je n’ai rien trouvé à redire ! Ce roman mêlant mystère, romance et hôpital psychiatrique a été une très bonne lecture. Ayant acheté un autre livre de Cindy Lia, je sais déjà que je ne serai pas déçue !

Parlons un peu avec l’auteure !

– Peux-tu te présenter brièvement ?

Coucou ! Je suis Cindy Lia, auteure de romances (contemporaine, young adult, suspense, dark…), je vis en région parisienne (sortez-moi de là ! ^^) et je jongle entre ma famille, mon boulot et ma passion pour l’écriture. On m’a contactée sur wattpad et publiée en 2017. Depuis, je n’ai plus arrêté ! 

– Depuis quand écris-tu ? Quelle est ta relation avec l’écriture ?

J’écris depuis que je sais écrire, c’est un peu cliché mais véridique. Des histoires de princesses et de princes au départ, puis des romances d’adolescents. J’écrivais pour mes meilleures amies, ensuite je me suis mise à cacher mes histoires car mes petits copains de l’époque étaient jaloux. 😏 Mais l’écriture me rattrape à chaque fois, c’est inconscient, comme un automatisme. Ma relation avec elle est un peu passionnelle : du « je t’aime à la folie  » au « je ne veux plus te voir ». J’ai des périodes plus faciles que d’autres selon la confiance en moi !

– Tu as publié quatre romans, dont trois chez Plumes du Web. Comment te sens-tu face à cela ? Es-tu fière ? Pensais-tu un jour te rendre là ?

Publier un livre était quasi inaccessible à l’époque où je me suis lancée. Donc non, je n’aurais jamais pensé sérieusement en arriver là ! Aujourd’hui, je considère que c’est une chance, d’autant que j’ai participé au salon de Paris en tant qu’auteure, une grosse machine plutôt impressionnante pour un bébé écrivain.

Pour être honnête, j’ai du mal à prendre du recul donc je ne réalise pas assez. Même publiée, je ne suis pas du genre à le crier sur tous les toits. Peu de gens de ma « vraie vie » sont au courant de ce que je fais à côté. Et puis la romance est encore mal vue, mal appréciée. J’étais dans une petite librairie loin de chez moi pendant les vacances, et ça m’a choquée de voir qu’il n’y avait même pas de section romance. On a encore du chemin à faire de ce côté-là, et ça ne participe pas au « coming out » des auteurs.

– Quel roman a été le plus difficile à écrire ?

Underground, sans hésiter ! C’est celui qui m’a demandé des recherches du côté sombre de l’être humain. Je suis du genre bisounours, plutôt fleur bleue, alors écrire sur deux personnages aussi torturés que Lexie et Riley m’a fait passer par des moments assez sombres… J’avais envie de me tester sur cet univers-là. Aujourd’hui, je dirais que c’est une « soft » dark romance, l’idéal pour se lancer dans le genre sans y aller trop fort.


Quel roman te ressemble le plus ?

Ouh dur à dire ! Ils ont tous une part de ce que je suis, de mes pensées. Si je devais vraiment choisir question trame, fond de l’histoire… mon choix se porterait sur Pour de vrai (Édititions de l’Opportun – Nisha et Caetera). C’est une histoire que je traine depuis plusieurs années, entre deux adolescents amis depuis l’enfance qui réalisent leur amour l’un pour l’autre. Je suis fan des amis-amoureux ! 

Si on se concentre sur la plume, A coeurs rompus (Plumes du Web) me ressemble plus. La romance est adulte, entre deux personnages que le destin remet chaque fois sur la route, jusqu’à ce que… ♥

– Envisages-tu d’écrire un roman dans un genre totalement différent de ce que tu écris habituellement ? Pourquoi ?

Je viens de le faire avec Underground, une dark romance. Pour le moment, je ne suis pas prête à retenter d’expérience car j’ai besoin de ma dose de guimauve, de romance acidulée. Ensuite… on verra bien ! 

– Es-tu une grosse lectrice ? Quelles sont tes inspirations littéraires ?

Je suis une lectrice moyenne, et même une mauvaise lectrice depuis que j’ai découvert les dramas coréens il y a peu ! 😁 Mais j’essaie de lire un livre par mois minimum, quitte à ce que ce soit entrecoupé. Je n’ai pas d’auteur précis qui m’inspire, bien que j’aime beaucoup KA Tucker, Melody Grace ou encore Caisey Quinn. Je fonctionne à l’histoire, plus globalement.

– Quels sont tes projets littéraires du moment ?

J’écris une romance d’hiver, de Noël. Et comme je ne sais pas écrire sur du léger, mon histoire est en train de devenir profonde. J’espère la publier en 2021 !

Merci à l’auteure pour avoir accepté de répondre à mes questions !

Chronique : Rose Delgado – The Blood Queen

Hello !

Aujourd’hui, on se retrouve pour la chronique d’un service presse, encore merci à l’auteure pour sa confiance !

Titre : Rose Delgado – The Blood Queen

Auteure : Lily Padioleau

Genre : Horreur

Nombre de pages : 215

Roman auto-édité

Résumé :

Rose Delgado a tout d’une jeune femme normale.
Elle a un job stable, un groupe d’amis sympas et une jolie maison.
En apparence seulement. Car à l’inverse des américaines de son âge, Rose a un hobby… particulier.
A l’heure où celles qu’elle côtoie pensent à leur maquillage ou leurs vêtements, elle choisit quant à elle sa prochaine victime.
En véritable paranoïaque, elle ne laisse jamais rien au hasard et ses scènes de crimes sont toujours vides d’indices, mais pleines de sang.
Joueuse, elle aime laisser quelques petits mots à la police et s’amuse de leur incapacité à la retrouver.
Elle sait toujours où, quand et comment elle frappera.

Si vous lui demandez pourquoi elle aime tuer, Rose Delgado vous demandera pourquoi vous aimez le chocolat.

Venez découvrir l’histoire sanglante de la Blood Queen, premier tome d’une trilogie d’horreur.

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Mon avis

Un court roman qui se lit très rapidement ; ou très lentement, si vous êtes peureux… On a affaire à une tueuse en série incroyablement sadique. Ses meurtres sont commis avec une (ou plusieurs !) hache, alors cœurs sensibles, s’abstenir !

Ce que j’ai beaucoup aimé, c’est le fait qu’il n’y ait qu’aucune raison pour les meurtres de la personnage principale. Elle n’a pas un passé tragique ni des problèmes mentaux ; elle aime tout simplement tuer. Dans la vie, il y a des gens qui n’ont aucune raison d’être cruel, aucuns antécédents, et j’ai bien aimé le fait que le personnage soit ainsi. Et que ce soit une femme… franchement, j’adhère !

Suivre la jeune femme commettre ses meurtres, jouer une vie normale, puis suivre la police en train d’enquêter et de traquer la tueuse, c’était vraiment bien. J’ai aimé avoir les deux points de vue, ça ajoutait du suspense et de la tension. Sans oublier la fin qui promet une suite absolument sadique et sanglante.

Si on parle de la plume, elle est simple, mais fluide. Il y a quelques erreurs (comme des *t* manquants et des virgules manquantes), mais ça s’oublie assez facilement et ça ne nuit pas à la compréhension. C’est de l’assez bonne qualité pour un roman auto-édité ! Ça se lit tout seul et on ne se casse pas la tête… mais il peut vous arriver de grimacer face à un meurtre plutôt sordide !

Bref, pour moi, ce premier tome d’horreur est tout à fait agréable. C’est très court, ça se lit vite et c’est franchement divertissant ; en plus, vous encouragez une auteure auto-éditée ! Franchement, qu’attendez-vous ?

Chronique : Wilder Girls

Hello !

Aujourd’hui, on se retrouve pour un service presse que j’ai adoré, mais dont la fin m’a terriblement déçue…

Titre : Wilder Girls

Auteur : Rory Power

Genre : Science-fiction

Nombre de pages : 450

Maison d’édition : Collection R

Résumé :

Voilà bientôt dix-huit mois qu’un mal inconnu, la Tox, a frappé l’île Raxter. Dix-huit mois que le pensionnat pour jeunes filles qui en occupe la pointe a été mis sous quarantaine.
D’abord, la Tox a tué les enseignantes, une à une, puis elle a infecté les élèves, dont les survivantes portent désormais ses monstrueux stigmates dans leur chair.
Coupées du reste du monde, cernées par les bêtes mutantes qui rôdent dans les bois alentour et livrées à elles-mêmes, celles qui restent n’osent plus sortir de l’enceinte de l’école. Jour après jour, elles attendent le vaccin que le gouvernement leur a promis.
Hetty et ses deux meilleures amies, Byatt et Reese, se serrent les coudes malgré les privations, bien déterminées à lutter ensemble jusqu’au bout…

Plus glaçant encore que Sa Majesté des mouches, un huis clos féminin et féministe qui a fait frissonner l’Amérique de plaisir !

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Mon avis

Dès que j’ai lu la première page, j’ai accroché au style d’écriture. En quelques mots, l’auteure réussit aisément à nous plonger dans une ambiance sombre, mystérieuse, glaçante. Il n’y a pas vraiment de situation initiale, on plonge tout de suite dans l’intrigue ; les filles du pensionnat féminin d’une île sont terrorisées par un virus inconnu, la Tox, qui frappe l’île de plein fouet. La plupart des professeurs sont morts, les élèves tombent les unes après les autres et les survivantes sont en proie à des mutations étranges et à des crises violentes. On leur a imposé une quarantaine, mais lorsqu’on arrête de les ravitailler, les filles restantes n’auront pas le choix d’essayer de sortir de cet endroit.

J’ai tout de suite été emballée par le scénario. L’ambiance glauque est hyper intéressante et des événements sordides arrivent, installant une tension énorme. Le problème, c’est que la fin est hyper, hyper décevante. On dirait que l’auteur n’arrivait pas à trouver des explications valables, ni à trouver un dénouement, donc elle a coupé sec. On dirait qu’on a coupé le livre en plein milieu. Il y a des tas d’intrigues qui n’ont pas été résolues et c’est si dommage. J’aurais voulu avoir au moins une maigre explication… qu’est-ce que la Tox ? Est-ce que ce virus se trouve seulement sur cette île ? Est-ce vraiment un virus ? Que fait-il dans l’organisme ? Qui sont les gens qui ont fait des tests sur des filles malades ? Que sont-ils devenus ? Les filles qui ont réussi s’en échapper… comment vont-elles faire pour atteindre le continent ? Vont-elles guérir un jour de leur *maladie*/virus ?

La fin a été bâclée et c’est dommage parce que le reste est tellement bien ! Ça aurait pu être un méga coup de cœur si la fin était bien construite. L’écriture est superbe, la tension et le suspense sont à leur comble. Je dévorais chaque chapitre et chaque chapitre pour avoir des réponses… on en a eu quelques-unes, mais aucunes sur les intrigues majeures, et c’est dommage.

Bref, pour moi, ce fut un très, très bon début, quoiqu’un peu effrayante en ces temps d’épidémie, mais la fin est très décevante !

Chronique : Nocturne de Sang

Aujourd’hui, on se retrouve pour une nouvelle chronique, et cette fois, c’est un coup de cœur !

Titre : Nocturne de Sang

Auteur : Michel Pelini

Genre : Fantastique/horreur

Nombre de pages : 254

Maison d’édition ; Crin de chimère

Résumé :

Enfant, Jessica Janin a connu l’horreur. Enlevée et séquestrée par Léon Schwartz, un pédophile de la pire espèce, elle a sauvé sa vie de justesse.

Lorsque vingt-quatre ans plus tard, elle apprend la mort du criminel en prison, la jeune femme pense qu’elle pourra enfin tourner la page du traumatisme qui la hante toujours.

Mais Schwartz, qui a passé un pacte avec le Diable, revient d’entre les morts sous la forme d’un vampire, bien décidé à se venger de celle qui lui a échappé.

Jessica a déjà vaincu le criminel une fois, en sera-t-elle capable à nouveau ? Pour l’affronter, elle pourra compter sur l’aide de deux chasseurs de vampires, Mathieu Leroux et son frère, Maxime, autiste doué de pouvoirs médiumniques. Schwartz, quant à lui, a plusieurs alliés parmi les démons, notamment l’un des plus puissants vampires du monde, qui a un vieux compte à régler avec Maxime.

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Mon avis

On se retrouve donc pour une deuxième lecture de la nouvelle maison d’édition Crin de chimère. Si leur première parution ne m’avait pas convaincue, cette deuxième parution m’a beaucoup plu !

Ce roman est sombre, très sombre. Si vous êtes fan des univers remplis de noirceur, de malheurs et de désespoir, ce roman est définitivement fait pour vous. Âmes sensibles s’abstenir ! Il y a quelques scènes qui ne sont pas destinées aux cœurs sensibles (pédophilie, meurtres, pensées perturbantes, etc) et il m’est arrivé de grimacer quelquefois. Parce que l’auteur nous montre la cruauté humaine (et non-humaine) dans toute sa splendeur. On rencontre des méchants vraiment méchants, qui n’ont pas peur des répercussions. Tout ce qui compte pour eux, c’est de faire le mal, de blesser, de faire mal. On est assez loin des méchants frileux, et ça fait du bien !

On a aussi droit à du surnaturel et pas des moindres… les vampires ! Si vous vous attendez à du Twilight, eh bien, vous serez déçus ! Ici, on a droit à de bons vieux méchants vampires (et pour être méchants, ils le sont). On les découvre notamment au travers de retours dans le passé de certains personnages. Il y a pas mal de retours dans le passé, mais ils sont bien indiqués et ils se fondent très, très bien dans la narration. Je les ai adorés et à aucun moment je me suis sentie perdue dans ma lecture.

Quant aux personnages, ils sont superbes ! Enfin, ça dépend de qui on parle… J’ai bien aimé que le personnage principale ne soit pas une jeune adolescente, mais bien une femme début trentaine. Je trouve cela plus réaliste et le fait qu’elle ait une fille ajoute beaucoup au roman, mais je ne peux pas vous dire pourquoi ; à vous de commencer l’histoire.… Mention spéciale à Maxime, un personnage adulte autiste. C’est si rare de voir de tels personnages dans des romans, et surtout, décrits avec brio. L’auteur n’en fait pas une victime, mais nous montre une réalité que certains lecteurs ne comprennent peut-être pas. En plus, il a tout de même un bon rôle dans l’histoire !

Sinon, j’ai tout de suite accroché au style d’écriture de l’auteur qui est très fluide, facile à suivre et qui se prête bien à l’ambiance du roman. Très peu d’erreurs. L’histoire est, en somme, addictive. J’en voulais plus, toujours plus, et j’en aurais volontiers pris d’autres, des chapitres. Un roman noir, sombre, qui vaut la peine d’être découvert !

Chronique : L’Impératrice des Chimères

Bonjour/bonsoir !

Comme annoncé sur ma page facebook il y a quelque temps, je suis désormais partenaire avec la nouvelle maison d’édition Crin de Chimère, axée sur le SFFF. J’ai fait partie quelque temps du comité de lecture, mais je préférais partager mes avis avec ma communauté, donc me voici.

Titre : L’impératrice des chimères

Auteur : Jérôme Camedescasse

Genre : Dark Fantasy

Nombre de pages : 440

Maison d’édition : Crin de chimère

Résumé :

Brouillard de cauchemar mortifère, la Chevelure de Hel a envahi les Terres du Nord. Tjor de Noirelouve est-il animé par sa foi, ou par une sorte de témérité aveugle, pour oser vouloir s’y frotter et chasser une telle malédiction ? Entouré d’une cohorte de « héros » aux motivations aussi variées que douteuses, il devra s’y aventurer et y affronter des créatures vomies des tréfonds des enfers.

Perdition. Aliénation. Au-delà de ces monstruosités et de ces sbires décérébrés, un être malicieux attend. Une entité inconnue déterminée à retourner contre eux angoisses et déchirures de l’âme grâce à moult illusions. Invisible et insaisissable, elle sèmera leur chemin d’embûches, déterminée à les détruire ou les confiner à la folie.

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Mon avis

J’ai reçu ce service presse il y a deux mois, alors pourquoi je ne poste l’avis qu’aujourd’hui ?

Vous savez, il y a des romans qui ont tout pour nous plaire (belle plume, originalité, action, suspense) et auxquels on n’arrive pas à accrocher, sans aucune raison valable (ou presque). C’est ce qui m’est malheureusement arrivé. Et je privilégie ici l’honnêteté parce que je pense que dire que je n’ai pas aimé le roman est faux et dire que c’est un coup de cœur est exagéré. Je suis dans un juste milieu, donc.

L’aventure commence avec une magnifique couverture, à en faire tomber plus d’un. Puis, lorsque j’ai ouvert le livre (enfin, le e-book), je suis tombée sur une plume… que je qualifierais de lourde. Je suis consciente que c’est un style que plusieurs auteurs de dark fantasy adoptent, mais ici, j’ai été un peu perturbée. Pendant les trois premiers chapitres, je n’arrivais pas à me concentrer sur l’histoire, je devais parfois relire plusieurs fois la même phrase pour bien comprendre l’intention de l’auteur. Mon intention n’est nullement de critiquer le style de l’auteur, mais je dois avouer que j’ai trouvé la plume lourde ici. Je pense que certaines formulations auraient pu être simplifiées, tout en restant dans le soutenu.

Avant la première attaque, l’intrigue est un peu longue avant de se mettre en place et c’est dommage parce que les péripéties s’enchainent assez bien par la suite. Les créatures sont effrayantes, bien décrites, et j’ai beaucoup aimé le fait que la mythologie soit intégrée au récit, moi qui suis une très grande fan de mythologie. Malheureusement, je n’ai pas réussi à bien apprécier le récit à cause du style d’écriture et c’est vraiment ce qui m’a le plus déçue !

Aussi, on ne peut certainement pas nier l’excellent travail fait par l’auteur, mais aussi par la maison d’édition. Il s’agit de la première publication de la maison d’édition et la forme est impeccable, ce qui est très agréable à la lecture. Quant à l’auteur, le monde qu’il a créé est incroyable, ainsi que les créatures, et les personnages, bien sûr ! Certains détestables, certains adorables, d’autres vicieux…

Bref, je dois reconnaitre que je ne suis pas le bon public pour ce roman. Je n’ai pas accroché à la plume malheureusement et elle a teinté le reste de ma lecture. Mais si vous êtes fan de dark fantasy, de créatures effroyables, d’action, de personnages bien travaillés et de mythologie, ce roman est pour vous !

Sur ce, je vais me plonger dans le deuxième service presse de cette très belle maison d’édition !

Chronique : Brume

Aujourd’hui, on se retrouve pour une courte chronique sur la nouvelle que j’ai lue récemment, Brume, de Stephen King. Étant fan d’horreur, de mystérieux et de suspense, il était impensable pour moi de ne pas acheter cette nouvelle lorsque je l’ai vue dans un magasin grande surface.

Titre : Brume

Auteur : Stephen King

Genre : Fantastique/Horreur/Suspense

Nombre de pages : 285

Maison d’édition : Albin Michel

Résumé : Après un violent orage, la ville de Bridgton se retrouve encerclée par un bloc de brume opaque et menaçant. Piégés dans un supermarché, Billy et son père comprennent vite que l’horreur qui se cache dans ce brouillard n’est que le reflet de celle qui vit dans le coeur des hommes.

Mon avis

J’ai débuté cette nouvelle en plein confinement et ce n’était franchement pas la meilleure idée, puisque les personnages sont confinés dans un supermarché et l’extérieur est rempli de monstres… Au moins, la lecture a été très divertissante, et c’est ce qui compte.

Le début a été un peu long à mettre en place, à mon avis, j’ai trouvé certaines pages pas nécessaires utiles à la nouvelle. Toutefois, dès que la brume s’installe, l’action commence (à notre plus grand bonheur !). Je n’ai pas lâché le livre de la soirée, malgré l’heure tardive ; je peux vous dire que je me suis couchée tard !

L’histoire est assez terrifiante en ces temps de confinement. En effet, une étrange brume blanche épaisse s’installe sur la ville tandis que les personnages principaux se trouvent au supermarché, et chaque personne qui ose s’aventurer dehors disparait dans des hurlements effroyables. Puis, des événements étranges s’enchainent, les dissuadant de sortir. Pourtant, il va bien falloir sortir…

Vraiment, moi qui ne suis pas fan de nouvelles, j’ai adoré celle-là. Elle est tout de même assez longue, on peut même la qualifier de court roman. Du coup, on a le temps de s’attacher aux personnages, de vivre un tas d’émotions et de pleurer quand un personnage meurt… parce que, oui, il y aura des morts (c’est tout de même du Stephen King !).

La seule chose que je déplore, c’est la fin très ouverte. Je sais que dans une nouvelle, ce n’est pas toujours évident de tout fermer les intrigues narratives, mais en refermant le livre, je n’ai pas eu l’impression que l’histoire était terminée. J’aurais aimé en avoir un peu plus !