Chronique : Menel Ara (duologie)

Aujourd’hui, je vous parle d’une duologie publiée chez Inceptio Éditions. Il s’agit d’une science-fiction, mais elle se concentre plus sur le côté politique de la société de Menel Ara.

Titre : Menel Ara T.1 et T.2

Auteur : Vincent Dionisio

Genre : Dystopie/science-fiction politique

Nombre de pages : 400 chaque tome

Maison d’édition : Inceptio Éditions

Résumé :

Bienvenue à Menel Ara, la cité aux deux étages, rongée par les complots et les luttes de pouvoir, une abomination architecturale au carrefour de son Histoire.Quelque part dans la Basse-Ville, un homme essaie de rassembler ses idées. C’est une journée particulière. Et pas dans le bon sens du terme.Lorsqu’il lève les yeux, il voit la Haute-Ville, ce deuxième étage où les Grandes Familles ont élu résidence et d’où elles gouvernent la cité selon leurs propres intérêts. Il a toujours connu Menel Ara sous cette forme et il la méprise pour cela. Son frère, lui, y a plutôt vu une opportunité.Deux hommes le bousculent sans lui prêter attention. Ils parlent de quelqu’un qu’ils appellent F. Il connaît ce nom. Mais, comme beaucoup de ses concitoyens, il préfère ne pas y penser et s’en tenir éloigné.Un peu plus loin, il croise deux femmes habillées de robes. D’un coup d’œil, il remarque qu’elles arborent le même tatouage. Un triangle vert, au niveau du poignet. Ce sont des Putras, des disciples de Suryena. Décidément, cette cité n’a rien d’ordinaire.Mais l’homme n’a pas le temps d’y penser. Il est pressé. Aujourd’hui, il enterre son père.

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Mon avis

Il s’agit à la base d’un gros roman divisé en deux tomes, alors j’ai décidé d’attendre de tout lire avant de donner mon avis. Si la première partie est plus introductive, la deuxième se révèle riche en révélations et en actions. Si vous pensiez, après la lecture du tome un, que l’auteur ne serait pas sadique, détrompez-vous ! L’auteur est bel et bien un sadique, comme les autres auteurs Inceptio ! J’ai été surprise à de nombreuses reprises dans la dernière partie du récit.

On suit plusieurs points de vue, que ce soit de Gael, des gens de la Basse-Ville ou de la Haute-Ville. On fait la connaissance avec les Putras, une secte organisée autour d’un seul homme manipulateur, et des Martyrs, des terroristes réclamant l’égalité à grands coups d’attentats. Il y a également les membres des sept Familles, dans la Haute-Ville, qui semblent au bord de l’implosion. Tout s’écroule…

La politique n’est vraiment pas mon genre de roman. Donc je ne savais pas trop à quoi m’attendre de cette science-fiction tournant autour de la politique et pourtant… j’ai beaucoup aimé ma lecture ! Le style d’écriture est très fluide, les descriptions nous plongent très vite dans le bain. Attention à ne pas vous attacher trop vite aux personnages, il se pourrait qu’ils disparaissent plus vite que vous ne le pensez…

Ce roman nous montre la complexité de la politique. Les non-initiés peuvent très bien comprendre de quoi il s’en retourne, la lecture n’est en rien indigeste. Vous apprécierez cette lecture qui s’apparente à un jeu d’échecs. Au début, les différentes actions ont peu d’ampleur, mais plus la partie avance, plus les répercussions se font sentir. Plein de messages vous attendent au détour de cette lecture, êtes-vous prêt ?

Chronique : Failling Again

Hello ! On se retrouve de nouveau pour une chronique sur la dernière romance de Morgane Moncomble. J’avais bien hâte de retrouver sa superbe plume. Si ses trois premiers romans étaient des coups de cœur, celui-ci est une très bonne lecture, mais pas un coup de cœur. Elle a tout de même réussi (encore une fois) à me faire pleurer.

Titre : Failling Again

Auteure : Morgane Moncomble

Genre : New romance

Maison d’édition : Hugo New Romance

Nombre de pages : 465

Résumé :

Surdoué mais solitaire, Aaron n’a que cinq ans lorsqu’il manque de se noyer. Celle qui le sauve d’une mort certaine n’est autre que Fleur, une petite fille bavarde avec des millions d’amis.

Au travers de lettres échangées, les deux enfants se promettent un amour durable digne des meilleurs dramas coréens… jusqu’à ce que la vie les sépare.

Seize ans plus tard, Fleur est une écrivaine romantique mais fauchée qui a perdu toute confiance en elle. De son côté, Aaron est devenu un professionnel du jeu vidéo froid et asocial. Lorsque leurs chemins se croisent à nouveau, Fleur pense que c’est le destin ; l’occasion de faire table rase du passé.

Seul problème : Aaron semble avoir tout oublié de leur histoire d’amour.

Mon avis

Fleur et Aaron étaient de très bons amis étant plus jeunes, mais ils ont fini par se séparer. Désormais, ils ont chacun une vie bien rangée. Fleur est une auteure, elle écrit sous le pseudo Lilas, et se fait approcher par une boite de conception de jeux vidéo. Un nouvel avenir s’offre à elle. C’était sans compter sur sa rencontre avec Aaron, qui travaille désormais pour la même boite. Mais c’est la douche froide pour Fleur/Lilas, il ne la reconnait pas. Déçue, elle prend le pseudo de Lilas pour y travailler et tenter d’oublier cette humiliation.

C’est un roman assez doux et très agréable à lire. Morgane Moncomble a ce talent indéniable pour créer des personnages attachants. On vit leur histoire et on s’attache à eux (enfin, sauf quelques personnes…). Il est très intéressant de voir une femme dans le monde des jeux vidéos, un personnage atteint d’un choc post-traumatique et un personnage à moitié-coréen (Aaron). L’auteure parvient à distiller quelques gouttes d’originalité ici et là, sa plume est toujours aussi fluide et agréable.

Et comme toujours, elle arrive à me faire vivre un tas d’émotions. Dans les dernières cent pages, qui sont plus dramatiques, j’ai laissé échapper quelques larmes. Il y a un sujet traité qui est hyper important et qui nous permet de bien comprendre Aaron, qui semble fermé au premier abord. L’auteure laisse un peu de flou à ce niveau, ce qui rend le tout plus facile à lire, mais aussi plus réaliste.

Par contre, je n’ai pas aimé les références à la k-pop et aux k-dramas. Ils sont trop présents, s’intègrent mal dans la narration et sont malheureusement forcés dans la lecture. Fleur est obsédée par cet univers, mais il est réaliste qu’elle pense toujours aux k-dramas. Quand on tombe, on ne pense pas à un tel personnage dans une série (ou un k-drama, comme le fait Fleur). Il manque de dosage et de réalisme de ce côté-là. J’aurais également aimé voir les personnages plus longtemps en relation amoureuse.

En bref, ce roman est une autre très bonne lecture, j’aime toujours autant les livres de Morgane Moncomble. Je suis passée pas un tas d’émotions et j’ai vécu un bon moment, même si les trop nombreuses références aux k-dramas ne m’ont pas plu. J’ai déjà hâte à son prochain roman !

Chronique : Le Voleur de Baisers

Hello, me voici pour vous donner mon avis sur mon premier L.J. Shen !

Titre : Le Voleur de Baisers

Auteure : L.J. Shen

Genre : Dark Romance

Nombre de pages : 400

Maison d’édition : Hugo New Romance

Résumé :

Elle ne lui était pas destinée.

Être la fille d’un parrain de la mafia italienne de Chicago fait de la toute jeune femme une personne à part. Francesca va vite le découvrir que son avenir qui semblait tout tracé va être bouleversé par un homme qu’elle ne connaissait même pas.
Depuis son plus jeune âge, elle rêve d’épouser un homme qu’elle connaît depuis toujours : comme elle, il appartient à une famille criminelle ; ils s’aiment et ont la même vision de la vie.
Mais le sénateur Wolfe Keaton a d’autres projets pour elle. Cet avocat a une revanche à prendre sur la famille de Francesca et il a bien l’intention de l’utiliser comme un pion dans la partie d’échec qui l’oppose au père de la jeune femme. Pour cela, il veut en faire son épouse.
La voilà obligée d’oublier tous ses projets, celui qu’elle est sûre d’aimer, sa liberté.
Wolfe estimait avoir pensé sa vengeance jusque dans les moindres détails. Mais il a sans doute sous-estimé Francesca et les sentiments qu’elle lui inspire.

Mon avis

L.J. Shen est une auteure qui passe beaucoup sur Bookstagram en ce moment, et c’est pour cette raison que j’ai voulu découvrir un de ces romans. J’y suis allée avec Le Voleur de Baisers, puisque le résumé me tentait énormément. De plus, je n’ai appris que tardivement que c’était une Dark romance ; c’est assez soft, mais le mariage est arrangé et un peu toxique pendant les 200 premières pages. Même les lecteurs moins fans de la dark romance peuvent pleinement apprécier la lecture.

Lorsqu’on pense à la mafia, on pense aux films des années 80, aux filatures dans les rues sombres de New York. Vous n’aurez pas de ça ici. Le Voleur des Baisers représente la mafia de notre époque ; elle s’infiltre dans la politique, dans les galas, dans les entreprises, avec discrétion. Bien sûr, il y a quelques poursuites, quelques affrontements, mais tout est raconté selon notre époque, et c’est d’un réalisme satisfaisant.

Dès le début, on est confrontés aux magouilles de ce monde. Francesca, jeune fille d’un parrain de la mafia de Chicago, est promise à son meilleur ami et entrevoit un bel avenir avec lui. Mais tout change du tout au tout lorsque son père la promet à Wolfe Keaton, un jeune sénateur non corrompu. Wolfe est froid et peu agréable, tout le contraire de son amoureux, mais Francesca n’a rien à dire. Son père, et maintenant son fiancé, contrôle sa vie. Sans oublier que ce fameux sénateur semble en vouloir à mort au père de Francesca…

J’ai adoré les relations entre les personnages, la relation entre les deux protagonistes qui évolue de façon superbe. Les rebondissements ne sont pas trop nombreux ni irréalistes, c’est tout à fait ce à quoi je m’attendais pour le monde de la mafia de nos jours. On s’attache même aux autres personnages, qui n’ont pourtant pas une place si importante dans le roman.

L’auteure a une superbe plume. Je me suis tout de suite laissée envoûter par son écriture, ses descriptions. Elle a su me faire vivre mille et une émotions, et me transporter. C’est définitivement une auteure à relire !

Chronique : Ugly Love

Hello !

Aujourd’hui, on se retrouve pour la chronique d’un roman de Colleen Hoover, une auteure qui arrive à me mettre dans tous mes états à chacun de ces romans.

Titre : Ugly Love

Auteure : Colleen Hoover

Genre : Romance dramatique

Maison d’édition : Pocket

Nombre de pages : 400

Résumé : Tate, 23 ans, emménage provisoirement chez son frère à San Francisco. Lorsqu’elle tombe littéralement sur Miles, le voisin d’en face, l’attirance, réciproque, est immédiate.
Si le beau pilote de ligne aux yeux bleu caraïbe refuse catégoriquement toute attache, Tate n’a pas le temps pour la passion… Alors, pourquoi ne pas se laisser séduire ? Leur liaison est torride et leur arrangement parfait, tant que sont respectées les deux règles de Miles : ne pas parler du passé, ne rien espérer du futur…
Mais le cœur peut-il suivre d’autres règles que les siennes ? L’amour, même quand il n’est pas une évidence, sera-t-il plus fort que leurs promesses ?

Mon avis

Nous faisons la rencontre de Tate et Miles, l’attirance physique est immédiate entre eux. Deux règles s’imposent à eux : ne pas parler du passé et ne rien espérer pour le futur. Mais bien évidemment, ce genre de relation ne fonctionne jamais. Ce qui était supposé n’être qu’une relation purement charnelle se transforme vite en sentiments… des deux côtés.

Colleen Hoover ne fait encore une fois passer par toutes les émotions possibles. Si on suit le point de vue de Tate la plupart du temps, il y a quelques chapitres du point de vue de Miles, six ans plus tôt. Ces petits retours dans le passé sont poignants, émouvants. On sent la tension et le drame arriver et on stresse jusqu’au moment fatidique. Vraiment, l’auteure a super bien géré l’atmosphère pesante.

Le récit est bien écrit, fluide, super bien écrit, rempli d’émotions. Les dernières pages m’ont fait verser quelques larmes. Cette lecture aurait été parfaite s’il n’y avait pas eu les 5 dernières pages… NONNNNNNNN ! Ceux qui ont lu le roman le comprendront, mais la fin est non seulement trop rapide, mais également très irréaliste si on prend en compte le passé de Miles et les deux mois à peine de relation des personnages. Pourquoi tout précipiter et gâcher la belle évolution des personnages pour faire une fin à la Disney ?

Bref, j’ai adoré ce roman, même si la toute fin (épilogue) est décevante. C’est une romance agréable, pas trop axée sur le sexe, et qui nous fait passer par un tas d’émotions !

Chronique : The air he breathes

Hello !

On se retrouve aujourd’hui pour la chronique de The air he breathes, le premier tome de la série The Elements de la fameuse Brittainy C. Cherry. J’ai entendu beaucoup de bien de cette série et de cette auteure, alors j’ai décidé de me lancer dans la lecture de cette série.

Titre : The Air He Breathes

Auteure : Brittainy C. Cherry

Genre : Romance dramatique

Nombre de pages : 480

Maison d’édition : Hugo Poche

Résumé :

Retrouveront-ils goût à la vie ?

Ils sont en deuil tous les deux, et vont tenter de réapprendre à vivre. Ensemble, ils sauront vaincre les idées reçues.

Tristan et Elizabeth sont voisins, ils n’ont rien en commun à part leur passé douloureux.
Elle a choisi de continuer à vivre, ne serait-ce que pour sa petite fille Emma.
Il a choisi de s’extraire du monde.

Mais Elizabeth ne l’entend pas de cette façon. Elle sait qu’ils sont tous les deux en miettes et qu’ensemble ils seront plus forts pour affronter leurs fantômes. C’est sans compter avec toutes les embûches que les habitants de leur petite ville vont mettre sur leur route.
Ensemble, ils sauront vaincre les idées reçues.

Mon avis

Je ressors de cette lecture un peu mitigée. Ce fut une bonne lecture en somme, même si quelques points m’ont dérangée. J’ai eu un peu de difficulté avec la première moitié du roman, je n’arrivais pas vraiment à m’accrocher aux personnages. La meilleure amie d’Elizabeth m’a vite fait lever les yeux au ciel ; elle n’apporte rien à l’histoire, elle ne fait que parler de sexe et de pénis, comme si elle ne savait parler que de ça… Elle manque de personnalité et d’approfondissement.

En ce qui concerne la relation entre Tristan et Elizabeth va trop vite dans les premiers chapitres. Il n’y a pas d’évolution entre *je te déteste* et le premier baiser. Après ça, la relation évolue très bien et c’est approfondi, mais j’ai sursauté lorsqu’il y a eu un baiser parce qu’il arrive de nulle part. J’aurais aimé aimé plus d’approfondissement parce qu’il y a tout de même une évolution entre la haine et un baiser !

J’ai beaucoup plus accroché à la deuxième partie, j’ai réussi à m’attacher aux personnages et à ressentir les émotions. J’ai réussi à laisser de côté mes impressions de la première partie et à adorer la relation entre Tristan et la fille d’Elizabeth. Même si les derniers chapitres sont très dramatiques et assez romancés, j’ai pris plaisir à ces revirements et je suis passée par un tas d’émotions. Sans parler des flash-backs qui sont tout simplement déchirants… Les deux protagonistes ont perdu des êtres proches et on voit bien leurs démons. La relation est parfois toxique, mais elle parvient heureusement à se stabiliser.

Si j’ai d’abord été déstabilisée par la narration au passé, je m’y suis habituée et j’ai apprécié avoir le point de vue des deux personnages. Ça apporte beaucoup au récit et on comprend bien les intentions des deux !

Par contre, les deux dernières pages avant l’épilogue… non. Ceux qui l’auront lu le comprendront, mais cette annonce est totalement irréaliste. Ça ne fait que quelques mois qu’ils se connaissent et un mois qu’ils sont en couple. On ne demande pas ça après un mois de relation officielle ! Ça ne correspond pas du tout à l’évolution de leur relation. L’auteure aurait dû faire un bond plus grand dans le temps pour plus de réalisme…

Bref, ce livre a de bons côtés et des côtés qui manquent d’approfondissement. Comme les autres tomes sont indépendants, je pense les découvrir très bientôt, surtout que j’ai bien aimé la plume de l’auteure et les émotions qui se dégagent de ce premier tome. Les sujets traités sont très intéressants !

Chronique : Sous un ciel d’abime

Hello ! On se retrouve aujourd’hui pour une nouvelle chronique, soit celle du thriller Sous un ciel d’abime. Il s’agit du deuxième roman de l’auteur, la suite de Le Chercheur d’âmes, que j’avais adoré. Je vous présente brièvement mon avis sans spoiler en espérant vous convaincre de le lire.

Titre : Sous un ciel d’abime

Auteur : Steve Laflamme

Genre : Thriller

Nombre de pages : 350

Maison d’édition : Les Éditions de l’Homme

Résumé :

Quand les morts s’accumulent en vous, ils finissent par gouverner vos actes…

Devenu détective depuis sa débâcle dans la police, Xavier Martel enquête sur la mort insolite de Corine Quintal à Québec. Il découvre que la victime était liée à une organisation aux activités controversées dont le leader est un homme dangereux.

À Montréal-Nord, Donatien Deveau aspire à venger la mort de sa jeune sœur et enchaîne les délits qui scelleront son sort. Activisme extrême, meurtres sordides, occultisme et démons intérieurs: Martel et Deveau l’ignorent, mais leurs routes vont se croiser dans un feu d’artifice du destin dont personne ne sortira indemne.

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Mon avis

L’histoire se déroule quelques mois après Le Chercheur d’âmes, et nous retrouvons une fois de plus Xavier Martel. Si ce tome-ci explore moins la vie du détective, nous assistons bel et bien à l’expansion de son côté sombre… les noirceurs s’empareront-elles de Martel ?

Si cette suite est moins horrifique, elle n’en reste pas moins très intéressante. Les retournements de situation se succèdent, de plus en plus renversants, et les secrets se dévoilent. L’auteur nous offre un aperçu sur les gangs de Montréal, leur cruauté, leurs guerres, leurs enjeux et les conséquences sur la vie des Montréalais. Très intéressant de voir évoluer des gangs à Montréal et non à New York, comme la plupart des romans de ce genre. Parce que, oui, le Québec ne fait pas exception à la règle ; il y a des gangs, des réseaux de proxénètes et de prostitution.

Autre point intéressant, les deux points de vue. Nous suivons l’enquête de Xavier Martel (ainsi que ses mésaventures avec Prévost) et la quête de Donatien, un jeune homme brisé qui ne désire qu’une chose : connaitre la vérité. Leurs routes finissent par se croiser, dans une finale des plus intenses et sanglantes. Les masques tombent, les révélations fusent, les désirs de vengeance s’assouvissent…

Concernant la fin de ce roman, l’auteur a su une fois de plus me donner l’envie de connaitre la suite ; vivement le tome 3 ! Lire un roman d’auteur québécois – écrit par un de ses profs de cégep ! – est toujours agréable, et cela prouve qu’il y a de belles pépites littéraires.

Amis européens, vous ne serez pas déstabilisés par la langue (mais peut-être par l’histoire en elle-même !). Les expressions québécois se situent majoritairement dans les dialogues et une petite recherche vous permettra d’en apprendre plus.

Franchement, ce deuxième tome est pour moi une très belle découverte. Je me suis laissée emporter par la plume de l’auteur, les retournements de situation, le suspense, les tensions et les personnages. Il s’agit là d’un thriller qui vous surprendra et ne vous laissera pas indifférent !

Chronique : Alibi Princier

Hello !

Me voici ici pour vous donner mon avis sur mon dernier service presse, Alibi Princier de Clara Nové. Il s’agit du premier roman de la maison d’édition Royal Éditions, et le deuxième roman de l’auteure.

Titre : Alibi Princier

Auteure : Clara Nové

Genre : comédie romantique

Maison d’édition : Royal Éditions

Résumé : Sasha n’a qu’un seul but dans la vie : décrocher le job de ses rêves, celui qui la fait vibrer, celui pour lequel elle est faite, quitte à bannir les hommes de son quotidien.
Elle n’a pas fait autant d’études pour se laisser distraire aussi facilement de son seul but, tout de même ?
L’amour, elle n’a pas le temps, elle verra plus tard.
Mais quand elle se retrouve à devoir jouer le rôle de la petite amie idéale d’un prince coureur de jupons pour l’aider à retrouver une crédibilité perdue, Sasha est loin de se rendre compte qu’elle risque de trouver bien plus que le métier de ses rêves…

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Mon avis

J’avais très hâte de découvrir le travail de Clara. Nous sommes amies Facebook et je lui ai parlé à quelques reprises : non seulement elle est sympathique, mais elle est aussi une machine ! Elle écrit beaucoup, donne des conseils aux jeunes auteurs et est présente sur les groupes d’écriture/wattpad. Bref, c’est avec un grand plaisir que j’ai commencé son roman.

Alibi Princier n’est pas le genre d’histoire que je lis habituellement, c’est une comédie romantique. Je trouve généralement qu’il y a trop de passages se voulant humoristiques dans ce genre de romans, ce qui alourdit la lecture. Je dois avouer que je n’ai pas adhéré à tous les passages d’Alibi Princier, ce qui est normal vu mes goûts littéraires, mais ça ne m’a pas empêchée de beaucoup aimer ma lecture.

Créer un territoire et une monarchie dans notre monde actuel est une très bonne idée. L’auteure l’amène de façon fluide et crédible, ce qui est parfait pour une bonne lecture. Même si le personnage principal est un prince, l’auteure reste dans le réalisme en intégrant une femme tout à fait normale ; pas de corps de mannequin, de confiance en soi inébranlable. Sacha est humaine, avec un corps imparfait mais pas moins magnifique. Elle a des doutes, des rêves, des moments au plus bas. Il était qu’on mette en avant une femme ordinaire (en apparence bien évidemment parce que chacun d’entre nous est unique à sa façon).

Les descriptions sont incroyables, les dialogues sont drôles et réalistes, les personnages sont attachants… j’ai tout de même bien aimé ma lecture même si ce n’est pas mon genre de roman. C’est une romance légère qui se lit en toute occasion et qui nous permet de passer un bon moment !

Chronique : Les yeux bleus

Hello !

On se retrouve aujourd’hui pour mon avis sur Les Yeux Bleus, de Sébastien Didier. C’est une histoire qui est née sur Fyctia, il m’a donc tout de suite intéressée en tant qu’auteure sur la plateforme.

C’est également ma première histoire de la collection Hugo Suspense, et certainement pas ma dernière. J’ai globalement adoré ma lecture.

Titre : Les Yeux Bleus

Auteur : Sébastien Didier

Genre : Suspense/Thriller

Maison d’édition : Hugo Poche

Nombre de pages : 560

Résumé :

1986. Une famille est assassinée dans sa villa près de Saint-Paul-de-Vence. Le père, la mère
et leurs jumeaux d’à peine deux ans. Un crime monstrueux qui demeurera impuni.

2018. Anthony Delcourt sait que la vie de son fils ne tient plus qu’à un fil. Le petit Maxime a été enlevé en plein jour, dans le jardin de la demeure familiale à Nice. Chaque minute qui passe réduit les chances de le retrouver sain et sauf.
Emballement médiatique, services de police et de gendarmerie en ébullition, l’affaire prend rapidement une dimension exceptionnelle. Car l’enfant n’est pas n’importe qui. Il est le petit-fils du millionnaire Claude Cerutti, homme d’affaires à la réputation
sulfureuse et puissante figure locale. Celui-ci en est persuadé : à travers cet enlèvement,
c’est lui que l’on cherche à atteindre.
Lui, son nom, sa famille. Et ses secrets.

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Mon avis

On suit deux histoires en parallèles ; un meurtre d’une petite famille en 1986 et l’enlèvement d’un enfant en 2018. Les deux histoires ne sont pas reliées au premier abord, mais plus l’histoire avance, plus les liens entre les deux histoires ressurgiront à la surface. Le suspense est à son comble tout au long du roman et les retournements de situation sont toujours surprenants. Même si on pense avoir découvert le fin mot de l’histoire, l’auteur réussit à nous surprendre.

La lecture est très palpitante. Les 200 dernières pages ont été dévorées à toute vitesse, je voulais avoir le fin mot de l’histoire ! J’aurais peut-être accroché un peu plus si la narration était au présent, je pense que cela aurait été plus percutant au présent, mais la lecture reste très agréable et prenante ! J’ai d’ailleurs beaucoup aimé les quelques points de vue d’autres personnages qui ajoutent beaucoup de dynamisme,

Et chapeau à l’auteur pour l’identité du kidnappeur de l’enfant. Jamais je ne me serais doutée de tout ça ! J’ai beaucoup aimé tous ces retournements de situation qui nous tiennent en haleine. La plume et le rythme du récit ajoutent beaucoup au suspense. Bref, c’est difficile d’en dire plus sans spoiler l’histoire, mais ce thriller est à lire absolument ! Vous allez passer par un tas d’émotions !

Chronique : Vampyria – La Cour des Ténèbres

Hello, aujourd’hui on se retrouve pour une chronique sur le dernier roman de Victor Dixen ! En revanche, c’est la première fois que mon retour sur un roman de l’auteur est assez mitigé. J’ai bien aimé ma lecture, mais quelques points m’ont empêchée de bien accrocher au roman.

Titre : Vampyria : La Cour des Ténèbres

Auteur : Victor Dixen

Genre : Uchronie/Horreur

Maison d’édition : Collection R

Nombre de pages : 500

Résumé :

 » Tu vas t’épanouir à Versailles telle une fleur exotique. Les vampyres du palais raffolent de tout ce qui sort de l’ordinaire. Mais attention : la Cour des Ténèbres a ses codes, ses pièges mortels, et le moindre faux pas s’y paye au prix du sang… « 

En l’an de grâce 1715, le Roy-Soleil s’est transmuté en vampyre pour devenir le Roy des Ténèbres. Depuis, il règne en despote absolu sur la Vampyria : une vaste coalition à jamais figée dans un âge sombre, rassemblant la France et ses royaumes vassaux. Un joug de fer est imposé au peuple, maintenu dans la terreur et littéralement saigné pour nourrir l’aristocratie vampyrique.

Trois siècles plus tard, Jeanne est arrachée à sa famille de roturiers et catapultée à l’école formant les jeunes nobles avant leur entrée à la Cour. Entre les intrigues des morts-vivants du palais, les trahisons des autres élèves et les abominations grouillant sous les ors de Versailles, combien de temps Jeanne survivra-t-elle ?

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Mon avis

J’ai beaucoup aimé le fait de retrouver la plume de Victor Dixen. Cet auteure a un talent incroyable, et me transporte chaque fois dans ses univers. Ici, j’aimais l’idée d’uchronie, celle d’arrêter le temps à l’époque de Versailles. Le Roi Soleil est devenu immortel, se transmutant en vampire et régnant sur l’empire Vampyria. Le monde n’a pas vraiment évolué en trois cents ans, ce que j’ai trouvé un peu incohérent, mais sinon, c’est assez étrange et ça change de ce qu’on peut lire habituellement.

Le point qui m’a empêchée de bien me glisser dans l’histoire, c’est le style très vieillot d’écriture, pour correspondre à l’époque de Versailles et du Roi Soleil. Je préfère les styles d’écriture plus modernes, ils me permettent de mieux accrocher au récit et me sentir proche du récit.

Il y avait également quelques longueurs, mais globalement, j’ai bien aimé ma lecture. L’histoire de la personnage principale est intéressante, j’ai aimé le fait que la Vampyria devienne carrément la religion d’État. Le côté horreur est également très intéressant ; j’ai eu peur qu’on nous promette de l’horreur et que ce soit à peine horrifique. Alors, même si c’est du Collection R, il faut s’abstenir si vous êtes une âme sensible !

Les personnages sont très intéressants. Il y a même un rebondissement super surprenant vers la fin concernant l’un des personnages ; j’ai vraiment aimé ! Ça m’a vraiment surprise et m’a donné envie de lire la suite à tout prix. Je n’ai peut-être pas accroché à 100% à l’histoire, la lecture a toutefois été très agréable, sans être un coup de coeur comme les autres romans de l’auteur !

Chronique : Les ours mal léchés s’apprivoisent à Noel

Hello !

Aujourd’hui, on parle de mon dernier gros coup de coeur, une romance de Noel signée Valentine Stergann ! Puisque j’ai adoré deux de ses romans, j’ai décidé de tenter ma chance avec celui-ci. Je n’avais jamais lu de romance de Noel (ni vu de films sur ce sujet), mais je savais que j’étais entre bonnes mains avec Valentine. De plus, comme je participe au concours Fyctia romance de Noel et que le grand prix est justement une publication chez Hugo Poche, j’ai voulu en savoir plus.

Titre : Les ours mal léchés s’apprivoisent à Noel

Auteure : Valentine Stergann

Genre : Romance de Noel

Nombre de pages : 450

Maison d’édition : Hugo Poche

Résumé :

Et s’il suffisait de quelques flocons de neige pour réparer les coeurs ?

Malgré un quotidien bien huilé, Irène a l’impression de passer à côté de son destin. Alors, quand elle apprend que la vieille amie de sa grand-mère lui lègue sa maison en Angleterre, elle n’hésite pas et saute seule dans le premier avion, direction Charlestown.

À l’aube des fêtes de fin d’année, elle démarre une nouvelle vie avec de nouveaux voisins : un septuagénaire loufoque, une pétillante serveuse… mais surtout Rudolph, solitaire et bourru, veuf depuis deux ans. Aussi attirant qu’agaçant, cet homme des cavernes se maintient tant bien que mal au-dessus des flots grâce à son fils.

Et si l’étincelante Irène réussissait à le faire sourire à nouveau ? Et si c’était ça, la magie de Noël ?

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Mon avis

Valentine nous emporte encore une fois dans son univers bien à elle. Elle nous fait rencontrer des personnages différents, mais ultra attachants ! Il est impossible de les détester, vraiment (enfin, mis à part un certain personnage que vous rencontrerez vers la fin de l’histoire). Irène et Rudolphe nous font tout de suite fondre. Il est intéressant que les deux personnages principaux soient dans la fin trentaine, ça fait changement et, franchement, les problématiques sont différentes des autres romances avec des plus jeunes personnages.

Irène veut des enfants. L’horloge biologique tourne et plus les années passent, plus elle se sent coincée. Son copain de toujours finit par la lasser… alors, lorsqu’elle aura l’occasion de déménager loin de cette vie morne, elle la prendra ! Elle fera la rencontre de voisins sympathiques, mais parfois mal léchés, et passera le plus beau Noel… enfin, on l’espère !

Encore une fois, Valentine nous offre une romance douce et teintée de sa petite touche d’humour. Son humour n’alourdit pas le roman, mais le rend encore plus agréable à lire ; on ne peut s’empêcher de dévorer le roman ! On rit des maladresses des personnages, on verse quelques larmes puisqu’il y a un peu de sadisme (bien sûr) et on sourit face à cette romance tout mignonne.

Cette romance de Noel m’a convaincue. En ces temps plus difficiles, je n’ai pas pu voir ma famille ni mes familles puisque les rassemblements sont interdits au Québec, mais j’ai pu vivre un peu de cette magie de Noel en lisant ce magnifique roman. Je vous conseille à tous et à toutes !