Chronique : American Witches

Hello ! On se retrouve pour mon deuxième service presse en collaboration avec Fyctia. Merci à eux pour leur confiance et l’envoi de cette petite perle. L’histoire provenant de Fyctia me tentait énormément, alors je l’ai commencée et n’ai pas été déçue !

Titre : American Witches

Auteure : Katia Campagne

Genre : Thriller/mystère

Maison d’édition : Hugo suspense

Nombre de pages : 400

Résumé :

LES MYTHES ONT TOUJOURS UN FOND DE VÉRITÉ.

Le corps d’une femme rousse est retrouvé sur un chemin de randonnée, à quelques kilomètres d’une bourgade américaine isolée. Démembrée, un parchemin enfoncé dans la gorge, la victime semble avoir fait l’objet d’une cérémonie macabre. Mise en scène ou rituel consacré ? La question se pose au coeur de Hinsdale, qui garde encore les traces des anciennes chasses aux sorcières.
Chargé de l’enquête, Karl Rosenberg sait qu’il n’y coupera pas : pour sa dernière enquête, il va devoir affronter des légendes qu’il aurait préféré ne pas réveiller, et l’aide de son remplaçant ne sera pas de trop pour démêler les croyances de la réalité. Car dans cette petite ville où tout se sait mais où personne ne parle, les mythes ont toujours un fond de vérité. Pour son premier livre en librairie, Katia Campagne lie habilement passé et présent et interroge la nature de la sorcière actuelle : femme indépendante, femme de pouvoir ou femme violente, autant d’aspects qui ont suscité la peur et la stigmatisation, et qui prennent aujourd’hui un nouveau sens.

Mon avis

American Witches est un roman qui se lit très vite ; il se dévore. J’ai été surprise en apprenant qu’il faisait 400 pages, j’ai eu l’impression qu’il était beaucoup plus court puisqu’il se lit rapidement. La plume de l’auteure est fluide et nous amène dans son monde.

Le roman débute sur une scène de crime qui porte à confusion. Est-ce une sorcière qui a commis l’irréparable ou est-ce une mise en scène pour accuser les sorcières, ce groupe de femmes militantes se cachant sous la métaphore de sorcières ? Le doute plane jusqu’à la toute, toute fin du roman, et même à ce moment-là, on doute toujours. L’auteure nous tient en haleine du début à la fin du roman.

On traite de féminisme – extrémiste ou pas -, de réseaux sociaux, de changements de vie, d’amitiés toxiques et de secrets révélés au grand jour. On ne s’ennuie pas à un seul moment, les retournements de situation sont imprévisibles et on dévore la lecture. Il y a un peu d’action, beaucoup de suspense et des secrets. Vraiment, j’ai beaucoup aimé ce thriller.

Il est toujours difficile de bien parler d’un thriller sans spoiler, mais je vous conseille absolument cette nouvelle parution de Hugo Suspense. La plume est superbe, les descriptions sont belles, les relations entre les différents personnages sont travaillées et l’histoire nous captive. Je vous le recommande !

Chronique : Nefasta T.1 Ornella

Hello !

Aujourd’hui, on parle d’un roman reçu en service presse, soit le premier tome de Nefasta ; Ornella ! Je remercie encore l’auteure pour sa confiance.

Titre : Nefasta, T.1 Ornella

Auteure : Julie Dauge

Genre : Romance fantastique

Maison d’édition : Auto-édition

Nombre de pages : 540

Résumé : Ornella est une jeune femme comme les autres. Enfin, elle le croyait, jusqu’à ce qu’un événement aux conséquences irrémédiables vienne bouleverser à jamais sa vie. Lorsqu’une inconnue s’invite à l’improviste chez elle en prétendant avoir la clé pour l’aider à comprendre qui elle est vraiment, Ornella pense avoir affaire à une déséquilibrée. Mais ses doutes s’envolent dès que sa route croise celle d’Ailean, le roi des vampires au charme magnétique. Elle est alors obligée d’admettre l’impensable. Traquée par des mages prêts à tout pour qu’elle meure avant de tomber dans les bras de l’ennemi, pourchassée par des vampires obsédés par son sang, Ornella n’est pas au bout de ses peines, car tous sont décidés à gagner cette chasse à la sorcière.

Pour l’acheter, c’est par ici !

Mon avis

Il s’agit d’un roman auto-édité, alors je me suis tout de suite sentie interpellée par l’appel à chroniqueurs de l’auteure, ayant moi-même auto-édité un livre. De plus, le résumé m’intéressait vraiment, et j’étais prête à découvrir une histoire avec des vampires différents des livres de nos jours.

C’est d’ailleurs avec cette impression que je sors de ma lecture. Le mythe du vampire est bien traité ici, même s’il ressemble énormément à l’être humain, il n’est pas une copie de tous ces clichés qu’on peut retrouver. Pas de guerres vampires contre loups-garous ici, il n’y a même pas de loups-garous ! On ne va pas dans le totalement nouveau, mais l’histoire sait se démarquer, notamment par les Nefasta, êtres aux pouvoirs particuliers.

J’ai bien aimé les personnages, surtout Ornella avec son caractère fort. Je me suis bien reconnue en elle ! Par contre, je dois avouer avoir eu de la difficulté avec la romance qui se développe entre Ornella et le roi des vampires. Je crois aux coups de foudre et je comprends que les âmes sœurs ont un lien particulier, cependant on dirait qu’ils sont amoureux depuis un an ! J’aurais vraiment aimé voir une évolution dans les sentiments, un approfondissement, pour qu’on puisse bien comprendre comment l’attirance physique passe aux sentiments amoureux. Je pense qu’ainsi j’aurais pu adhérer à la romance !

Quant à la qualité du texte, eh bien, c’est de la qualité pour un roman auto-édité ! Il y a des bons romans comme des moins travaillés, mais ici, la forme est très bien. J’ai repéré quelques erreurs d’inattention et de ponctuation, cependant il n’y a rien qui empêche la compréhension de l’histoire. La plume de l’auteure est très fluide et entrainante, les chapitres se lisent rapidement !

Bref, ce premier tome est pour moi une bonne lecture. La lecture est facile et agréable, cependant la rapidité de la romance m’a quelque peu dérangée. Je recommande ce roman à tous les passionnés de vampire !

Recensement de romans Wattpadiens

Hello !

Aujourd’hui, je vous présente un recensement d’histoires nées sur Wattpad et maintenant éditées ou auto-éditées. N’hésitez pas à cliquer sur les titres, à acheter les romans et donc encourager les romans provenant de Wattpad !

Vous voulez vous retrouver dans la liste ? Remplissez ce petit formulaire (ici) et n’oubliez pas d’indiquer la maison d’édition (ou d’indiquer si votre roman est en auto-édition).

Auto-édition

Loraline Bradern

Lucille Rybacki

Maryjoce Amoris

Mo Gadarr

  • T’as qu’à maigrir (À paraitre)

ADA Éditions

Loraline Bradern

Addictives

Aurélia Vernet

Cara Solak

Mila Jensen

Alter Real Éditions

Eloiez A.Leroy

  • Running Out of Time (À paraitre)

Vickie Combers

BMR

Angélique Ayraud

Loraline Bradern

Samantha Morgan

Butterfly Éditions

Angélique Ayraud

  • D’un coup de baquette magique mon coeur balance

Cherry Publising

Anthea Mora

Sarah Choubane

Black Ink

Juliette Pierce

Elixyria

Lucie Barnasson

Elsie Éditions

Lucie Barnasson

  • En quelques secondes (À paraitre)
  • Attends-moi… dix ans seulement (À paraitre)
  • Charlie (À paraitre)

HarperCollins France

Amandine Mataga

Angélique Ayraud

Victoria Arabadzic

HLAB

Camille Endell

Inceptio

Juliette Pierce

Juno Publising

H. Rajasvir

  • Saga L’esprit du temps (À paraitre)

M.E.C Éditions

Elise Roz

MxM Bookmark (Collection Infinity)

Julie Saurel

  • Alicia Smith, profession : nécromancienne (À paraitre)

Nisha

Mandi Eelis

  • Painting Stars (À paraitre)

Plumes du Web

Aurélia Vernet

Cara Solak

Christelle Da Cruz

Cindy Lia

Élise Picker

Jenn Guerrieri

Jenny Rose

G.H. David

Laurie Becker

Océane Ghanem

Valentine Stergann

Rouge et noir Éditions

Priscilla Dorschner

Sharon Kena Éditions

Mélissa Gabiot

Something Else Éditions

Émilie C.H

  • Farming Love
  • À travers ton regard

So Romance

Armelle Hanotte

Harley Hitch

Sudarènes Éditions

Elin Bakker

Marie le Vaillant

Sophie Tremblay

  • S’il suffisait d’aimer (À paraitre)

Chronique : Rose Delgado – The Blood Queen

Hello !

Aujourd’hui, on se retrouve pour la chronique d’un service presse, encore merci à l’auteure pour sa confiance !

Titre : Rose Delgado – The Blood Queen

Auteure : Lily Padioleau

Genre : Horreur

Nombre de pages : 215

Roman auto-édité

Résumé :

Rose Delgado a tout d’une jeune femme normale.
Elle a un job stable, un groupe d’amis sympas et une jolie maison.
En apparence seulement. Car à l’inverse des américaines de son âge, Rose a un hobby… particulier.
A l’heure où celles qu’elle côtoie pensent à leur maquillage ou leurs vêtements, elle choisit quant à elle sa prochaine victime.
En véritable paranoïaque, elle ne laisse jamais rien au hasard et ses scènes de crimes sont toujours vides d’indices, mais pleines de sang.
Joueuse, elle aime laisser quelques petits mots à la police et s’amuse de leur incapacité à la retrouver.
Elle sait toujours où, quand et comment elle frappera.

Si vous lui demandez pourquoi elle aime tuer, Rose Delgado vous demandera pourquoi vous aimez le chocolat.

Venez découvrir l’histoire sanglante de la Blood Queen, premier tome d’une trilogie d’horreur.

Pour l’acheter, c’est par ici !

Mon avis

Un court roman qui se lit très rapidement ; ou très lentement, si vous êtes peureux… On a affaire à une tueuse en série incroyablement sadique. Ses meurtres sont commis avec une (ou plusieurs !) hache, alors cœurs sensibles, s’abstenir !

Ce que j’ai beaucoup aimé, c’est le fait qu’il n’y ait qu’aucune raison pour les meurtres de la personnage principale. Elle n’a pas un passé tragique ni des problèmes mentaux ; elle aime tout simplement tuer. Dans la vie, il y a des gens qui n’ont aucune raison d’être cruel, aucuns antécédents, et j’ai bien aimé le fait que le personnage soit ainsi. Et que ce soit une femme… franchement, j’adhère !

Suivre la jeune femme commettre ses meurtres, jouer une vie normale, puis suivre la police en train d’enquêter et de traquer la tueuse, c’était vraiment bien. J’ai aimé avoir les deux points de vue, ça ajoutait du suspense et de la tension. Sans oublier la fin qui promet une suite absolument sadique et sanglante.

Si on parle de la plume, elle est simple, mais fluide. Il y a quelques erreurs (comme des *t* manquants et des virgules manquantes), mais ça s’oublie assez facilement et ça ne nuit pas à la compréhension. C’est de l’assez bonne qualité pour un roman auto-édité ! Ça se lit tout seul et on ne se casse pas la tête… mais il peut vous arriver de grimacer face à un meurtre plutôt sordide !

Bref, pour moi, ce premier tome d’horreur est tout à fait agréable. C’est très court, ça se lit vite et c’est franchement divertissant ; en plus, vous encouragez une auteure auto-éditée ! Franchement, qu’attendez-vous ?

Chronique : Forgive me

Hello ! Aujourd’hui, je vous parle de mon dernier service presse, envoyé par une jeune auteure auto-éditée. Merci encore à elle pour l’envoi papier !

Titre : Forgive Me

Auteure : Ari Augustin

Roman auto-édité

Genre : Romance

Nombre de pages : 356

Résumé :

« — Seulement, rappelle-toi que tu ne trouveras jamais une femme plus parfaite que moi, Adam.
Il ricana, amusé.
— Tu es narcissique, ma Beauté.
Vexée, je tapai mon index sur son torse en répétant chaque syllabe pour qu’il enregistre :
— Jamais. »

Lya Emilie James n’est nulle autre que la magnifique épouse du richissime duc anglais, Adam Larry James. Créatrice de mode renommée, femme de caractère, attitude de garce hautaine et un brin folle, on peut très bien croire qu’elle mène une vie de reine.

Seulement, quand on y fait bien attention, on constate qu’elle vit dans les bris du scandale qui emporte peu à peu son mariage vers la dérive. En froid avec son mari qui enchaine les maîtresses et qui refuse le divorce, elle essaye par tous les moyens de retrouver grâce à ses yeux pour se faire pardonner. Jusqu’au prochain coup bas d’Adam…

Mais alors qu’elle lui déclare la guerre, revendiquant ainsi son respect, son trône et ses droits, les choses prennent une tournure différente qui sème le doute dans son esprit.

Qui disait qu’être parfaite rimait à être une bonne épouse ?

Pour l’acheter, c’est ici !

Mon avis

Premièrement, parlons de cette magnifique couverture ! Elle est probablement l’une des plus belles de ma bibliothèque et j’ai déjà hâte de voir à quoi ressemblera celle du tome deux… Et aussi, il y a de superbes illustration à chaque début de chapitre, elles sont superbes. Je vous le dis, c’est plus qu’un roman ; c’est une œuvre d’art !

Certains le savent, je suis plus difficile en matière de romance parce que j’aime qu’on sorte des sentiers battus. Et c’est exactement ce que nous propose ici l’auteure ! Pour ma part, c’est la première fois que je lis une romance avec deux protagonistes mariés qui ont fait, tous les deux, des erreurs et qui essaient en quelque sorte de se racheter. J’aime beaucoup le fait que les amoureux soient mariés, mais aussi plus âgés (vers la fin vingtaine). Du coup, j’ai trouvé que leur relation houleuse était plus crédible, et ça fait différent !

Parlons d’ailleurs de ces personnages aux caractères forts ! J’ai bien aimé le fait qu’il n’ait pas qu’un personnage au caractère fort, en fait… il y en a une tonne ! Donc, attendez-vous à des engueulades, à de l’action et peut-être même à un peu de sang ? (Chuuut) On retrouve également de la diversité au niveau des personnages, que ce soit au niveau de leur couleur de peau, de leur situation amoureuse… bref, je suis vraiment contente de cette diversité, sans qu’elle soit montrée, ni forcée ; tout est intégré en douceur comme si c’était normal, et ça l’est !

Vous l’aurez compris, ce genre d’œuvre, c’est un peu un pas en avant, un pas en arrière, sauf que je n’ai pas trouvé l’histoire si répétitive puisqu’il y a plusieurs retournements inattendus et que l’auteure s’assure qu’on ne s’ennuie pas. On a le droit à des discussions enflammées, des engueulades épiques, de la tentation, de la séduction et à bien d’autres choses auxquelles vous ne vous attendez pas…

Pour un premier roman, Ari Augustin frappe fort ! Elle ne se perd pas en cours de route et nous offre un roman de bonne longueur qui se dévore rapidement. Il s’agit là d’une excellente lecture pour passer le temps. La plume est fluide et les erreurs ne sont pas nombreuses ; on a là un excellent roman auto-édité. Toujours pas convaincus ? Voici 5 bonnes raisons de l’acheter !

1. L’auteure vient de Wattpad. Eh non, il n’y a pas que des chroniques et des romans clichés qui viennent de Wattpad ; il y a aussi de superbes romans comme celui-là.

2. C’est une œuvre auto-éditée. Il est temps d’encourager les romans auto-édités et de montrer qu’ils ne sont pas inférieurs aux romans édités en maison d’édition !

3. L’auteure est canadienne, donc pour moi, c’est encourager une auteure de ma région, et pour vous c’est encourager une auteure de la francophonie !

4. La couverture est superbe, ainsi que les illustrations. Vous DEVEZ avoir ce roman dans votre bibliothèque.

5. L’histoire est facile à lire, agréable, intéressante, qu’avez-vous besoin de plus ?

Bref, vous l’aurez compris, j’ai bien aimé ce premier tome. Pour moi, c’est un excellent premier roman pour l’auteure et malgré quelques fautes qui peuvent facilement être corrigées, on passe rapidement outre pour dévorer cette histoire intéressante et captivante !

Chronique : Azmel T.1 : La Porte du Temps

Je souhaite avant tout remercier l’auteure de m’avoir fait confiance pour la lecture et l’analyse du roman, c’est apprécié !

Titre : Azmel – T.1 : La Porte du Temps

Auteure : Laura Wilhelm

Maison d’édition : Publilivre

Nombre de pages : 172

Genre : Fantastique/Romance

Résumé : « Imaginez-vous perdre vos deux parents en même temps ? Imaginez que vous soyez obligé de recommencer votre vie à zéro, nouvelle ville, nouveau lycée, nouvelle famille…


Imaginez ensuite que vous découvriez dans un excès de colère que vous avez la faculté de déplacer les objets avec la seule force de votre pensée et que vous n’êtes pas seul à faire partie des forces supérieures.


Imaginez que vous ressentiez les battements de cœur d’une personne inconnue dans votre poitrine lorsque vous la croisez… Comment réagiriez-vous si au premier contact physique, une douleur terrible vous plongeait dans l’inconscience ? Comment feriez-vous pour gérer un amour interdit, renforcé d’un sortilège par vos ancêtres des centaines d’années avant votre venue au monde ?


Imaginez-vous que la vie que vous meniez jusqu’ici n’était qu’une illusion destinée à cacher votre vraie nature des forces du mal… »


Deux familles que tout oppose. Un sortilège prononcé il y a plus de 400 ans par les Chefs de Clan de l’une d’elle afin de ne jamais se mélanger… « Azmel », créé pour se protéger fini par devenir un calvaire lorsque Léna et Rick, issus de ces clans, tombent amoureux.
Mais leur histoire de famille est bien plus compliquée que ce qu’ils savent déjà. Ils vont découvrir des forces qu’ils n’imaginaient pas exister et se heurter à la frustration la plus violente qui soit : ne pas pouvoir se blottir dans les bras de l’amour de sa vie. Car, ils en sont conscients, au plus profond de leur âme : ils sont faits l’un pour l’autre, que leur famille le veuille ou non.


Leur amour va subir bien des épreuves, des histoires de lycée en passant par les drames familiaux, sans oublier la Porte du Temps qui rappelle à Léna que ses pouvoirs ne font que grandir et qu’elle ne sera peut-être pas capable de gérer la puissance qu’elle lui insuffle.
Les démons et les élus devront s’unir contre d’autres forces plus violentes. Seulement y arriveront-ils ? L’amour de Léna et Rick sera-t-il assez fort ?

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Mon avis

Alors, j’ai accepté de prendre ce service presse puisque j’aimais bien le résumé et qu’il promettait une histoire intéressante. Je dois avouer avoir eu de la difficulté à bien rentrer dans le récit pour plusieurs raisons qui seront expliquées tout au long de la chronique. Toutefois, j’ai réussi à lire le roman jusqu’au bout ; c’est une lecture assez simple et sans prise de tête. J’ai particulièrement aimé le fait que l’auteure ne s’encombre pas d’une multitude de figures de style qui ne font qu’alourdir son texte.

Dès le début du roman, le suspense est à son comble. Pourquoi ses parents sont morts ? Est-ce réellement un accident tel qu’on le croit ou… ? Pourquoi Léna entend les battements de son cœur ? C’est super de commencer tout de suite avec de tels questionnements, c’est ce qui nous pousse à continuer notre lecture pour en découvrir les réponses.

Même si les différents personnages sont intéressants, surtout les frères noirs, ils restent assez survolés. J’aurais aimé plus de profondeur, plus d’approfondissement. En effet, il m’arrivait fréquemment de mélanger plusieurs personnages parce qu’ils semblaient identiques à la lecture.

Il est également intéressant d’avoir une romance entre deux créatures opposées. Mais j’ai trouvé que ça allait beaucoup trop vite ! À peine rencontrés et on dirait qu’ils allaient se marier… il aurait été vraiment intéressant de davantage décrire leurs sentiments, leurs ressentis, pour qu’on arrive à comprendre pourquoi leurs sentiments vont aussi vite. En tant que lectrice, j’ai été déstabilisée et j’ai trouvé que ça allait très, très vite. Leurs changements d’humeur sont également très soudain, ce que je n’ai pas vraiment compris. Je pense donc que leur relation mériterait d’être davantage approfondie pour plus de réalisme !

L’univers est très intéressant et c’est la première fois que je lis quelque chose dans le genre ; une bonne découverte ! Si j’ai trouvé qu’on donnait énormément d’informations au début (je m’y perdais, pour être honnête), j’ai constaté qu’il me manquait des informations importantes au fur et à mesure que je lisais. J’aurais aimé en savoir plus sur la porte, les Élus (qu’est-ce que ça mange en hiver ?) et les autres personnages plutôt que de se concentrer uniquement sur le personnage principal. Ça aurait été encore plus intéressant !

Précisons que pour un premier roman, ce n’est pas mal du tout. Il y a des idées, de la volonté, quelques descriptions et une histoire qui fonctionne globalement bien. Mais je pense que le manque de développement se fait ressentir. Souvent, on ne veut pas trainer en longueur et ennuyer le lecteur, mais ici, le roman en pâtit et c’est dommage !

Parlons du côté forme et mise en page puisque la correctrice en moi trouve ce segment très, très important. Premièrement, tout au long du roman, j’ai eu plusieurs phrases coupées en deux par un saut de ligne, puis quelques > qui se glissaient dans le texte. Sinon, plusieurs répétitions, notamment le verbe *dire* qui est super utilisé en incise. Peut-être que ça me dérange seulement parce que je suis correctrice, mais je dois avouer que j’aurais aimé voir d’autres verbes de parole pour alléger le tout.

Lorsqu’il y a interpellation (nom, prénom, surnom, etc), il doit y avoir une virgule avant et après l’interpellation ; elles étaient très souvent manquantes. Également, pratiquement aucune virgule devant les *mais*, alors qu’elle est obligatoire (c’est un coordonnant). Pour continuer sur la lancée des virgules, l’auteur isolait parfois un groupe de mots, mais ne mettait qu’une virgule au lieu des deux obligatoires, ce qui prêtait parfois confusion.

Plusieurs erreurs de concordance des temps au niveau des incises (verbes de parole). On retrouvait beaucoup d’imparfait, alors que les verbes des incises doivent toujours être au passé simple. D’autres erreurs de concordance des temps se retrouvaient également dans le temps, mais elles n’étaient pas en grande quantité.

Bref, il est normal de faire des maladresses pour un premier roman. Je félicite toutefois l’auteure d’avoir construit son univers et de nous l’avoir partagé ; ça prend de la volonté et beaucoup de travail, parole d’auteure !

Pour moi, ce roman est un bon roman pour adolescents avec de bonnes idées et de la volonté, mais qui manque de développement et de relecture au niveau de la forme. Je souhaite une excellente continuation à l’auteure, qui a un avenir en littérature très prometteur.

Chronique : K.O.

Après une petite pause bien méritée, me voici de retour pour un nouveau service presse !

Il y a quelques mois, je vous ai parlé du roman auto-édité 28 jours avant J.C de Adriana Kritter. Eh bien, aujourd’hui, je viens vous parler d’un autre de ces romans, intitulé K.O.

Titre : K.O. – Tome 1

Auteure : Adriana Kritter

Auto-édité

Nombre de pages : 292

Genre : Fiction Générale

Résumé : Pour échapper à son compagnon violent, Sydney, une étudiante en journalisme, change de ville et d’apparence : se faisant passer pour un garçon, elle tente de reconstruire sa vie avec l’aide d’une bande de boxeurs et de leur séduisant coach. Mais, dans l’ombre, le démon du passé est toujours là, prêt à frapper…

Pour l’acheter, c’est ici !

Mon avis

Je dois avouer que j’étais un peu sceptique au début. Un résumé très, très court et qui ne nous donne pas beaucoup d’informations… je ne savais pas du tout à quoi m’attendre !

Adriana Kritter nous offre un roman dénonçant les violences conjugales et le sexisme. C’est toujours très intéressant d’écrire sur ces sujets-là. J’ai bien aimé le fait que le personnage masculin soit prêt à aller très loin pour se venger de Sydney ; c’est une facette importante dont on ne parle pas souvent dans les romans traitant de violences conjugales et, pourtant, c’est très important. Ça fait partie de la dure réalité de beaucoup de femmes !

Mais j’aime également le fait que le roman ne tourne pas seulement autour des violences conjugales. On touche un peu à tout, en restant toujours sous le thème du sexisme. Ce n’est pas mon genre de lecture de prédilection, cependant ça reste des réalités omniprésentes dans notre société.

D’ailleurs, parlant de sexisme, j’ai trouvé très intéressant le fait que Sydney donne des conseils aux autres garçons pour expliquer le comportement des filles. Cependant, j’ai trouvé beaucoup de comportements des garçons assez stéréotypés. Alors qu’on fait la part des choses pour les filles, le sexe opposé est parfois assez caricaturé. J’ai trouvé qu’on mettait trop de l’avant des garçons machos, qui ne se ramassent pas, qui mangent comme des porcs, qui trahissent les femmes à la moindre occasion, qui sont violents avec les femmes ou les détestent pour aucune raison valable… oui, des garçons comme ça, ça existe, mais c’est loin d’être le cas de tous les garçons. J’aurais préféré qu’on fasse la part des choses. Pour vivre dans un environnement très masculin, les hommes ainsi ne sont pas nombreux. Alors qu’en lisant le roman, j’ai eu l’impression que pratiquement tous les garçons étaient ainsi ! Bref, je pense qu’il aurait été préférable de faire un peu plus attention à ce côté-là.

Sinon, j’ai beaucoup aimé les différents personnages présentés dans le récit. Certains m’ont fait rire, pleurer de rire, sourire et d’autres rager… un bon travail fait sur eux ! La plupart (à part les comportements stéréotypés énoncés plus haut) sont réalistes, humains et on s’attache à eux. Il n’y a rien de mieux qu’un roman où on peut s’attacher aux personnages et vivre le récit avec eux. Mention spéciale aux gars et à Sydney lorsqu’ils vont à la rescousse des chatons ; j’ai adoré cette scène !

Si on parle du style, il est simple, mais va à l’essentiel, et c’est ce que j’apprécie énormément. On ne s’encombre pas d’une multitude de figures de style qui alourdissent le récit ! Par contre, en tant que correctrice, j’avoue avoir tiqué quelquefois. Bien sûr, il arrive à tout le monde de commettre des erreurs, mais je me suis promis d’aborder également les problèmes de forme lors de mes chroniques parce que c’est une partie importante ! Il y a quelques erreurs d’inattention et accents manquants, rien de très grave. En revanche, il y a beaucoup de répétitions du verbe *dire*, notamment dans les incises. Non seulement c’est répétitif, mais à vous auteurs, je vous conseille d’utiliser d’autres verbes de parole plus riches en informations. Attention également au verbe *demander* qui est beaucoup répété.

Les virgules sont souvent manquantes devant les *mais* alors qu’elles sont obligatoires, mais sinon, la virgule est globalement bien utilisée. Quelques répétitions également, notamment du verbe *faire* qui est souvent utilisé ! Et pour finir, lorsqu’il y a quelques passages narrés au passé, on retrouve quelques verbes au présent, alors qu’ils devraient être au passé.

Beaucoup diront que je chipote, mais pour moi, il est primordial de parler de tous les aspects du roman. De plus, si on ne parle pas des défauts, comment un auteur peut les régler et s’améliorer ?

Bref, sur une note plus positive, K.O est un roman où on vit les émotions avec les personnages. Je ne spoilerai pas, mais vers la fin, j’ai angoissé à plusieurs reprises et, finalement, l’auteure ne nous a pas donné la réponse ! Il va falloir attendre au tome 2. Ce suspense omniprésent vers la fin du roman apporte une touche très intéressante au roman. En tout cas, ça nous donne envie d’acheter le deuxième tome pour connaitre la suite des choses ! Et ça promet d’être très, très intéressant.

En résumé, K.O. est un livre inspirant qui nous parle différemment des violences conjugales et du sexisme. Je pense qu’il vaut la peine d’être découvert et lu !

Chronique : Les Fragments Perdus

J’aimerais tout d’abord remercier l’auteur pour sa confiance !

Titre : Les Fragments Perdus T1

Auteur : Brice Milan

Genre : Heroic Fantasy

Nombre de pages : 346

Résumé : L’armée du Prince Noir assiège la capitale des Terres d’Eschizath au cœur de l’hiver. Le sort de la cité repose entre les mains de trois messagers que rien ne prédestinait à une telle mission. Oui, mais la soif de conquête du tyran Morgaste est-elle sa vraie motivation ? Pour le découvrir, l’inexpérimenté Alceste, la belle et farouche Oriana et le fidèle garde de l’Ordre, Horst, vont devoir franchir le lac Gelé, traverser la forêt d’Eslhongir, gravir les monts Dunhevar. En chemin, ils s’allieront à Ulva, la Meneuse de loups…

Le début d’une saga menée au pas de course, où la fureur l’emporte sur la raison, où la passion fait table rase des illusions.

Pour l’acheter, c’est ici !

Mon avis

Quand j’ai vu cette demande de service presse, j’ai un peu hésité parce que je ne lis que très peu d’héroic fantasy. Mais j’ai tout de même décidé de tenter l’aventure parce que le résumé me tentait bien.

Un roman concis qui vous plaira peut-être ?!

L’auteur ne prend pas de pincettes et nous plonge tout de suite dans son monde très bien construit et, surtout, très travaillé. On voit tout de suite tout le boulot mis sur son ouvrage et c’est pourquoi je le félicite. Il peut être facile dans ce genre d’univers de commettre des incohérences, mais je n’en ai vu aucune. Tout est logique et se suit assez bien.

J’aime beaucoup les trois personnages principaux qui sont très différents les uns des autres et qui ont été travaillés avec soin. J’aime également le fait qu’on nous montre leurs côtés vulnérables et leurs côtés forts, ce qui les rend plus attachants. Comme je vais l’expliquer un peu plus bas, je trouve que leurs relations se sont développées un peu trop rapidement à cause du manque de descriptions, mais globalement, ils restent très intéressants et je les aime bien !

Difficile d’en parler sans spoiler, alors je vais faire de mon mieux, mais j’aime beaucoup le travail qui a été fait chez le grand méchant. Il ne correspond pas au stéréotype du vilain, à mon avis, et je l’ai trouvé crédible, ce qui est assez rare pour mon cas. Ça promet pour la suite de la saga !

Ce premier tome a beau être court, il est donc très bien travaillé et on voit que l’auteur n’est pas à son premier roman ! Cependant, en tant que lectrice, il y a un point qui m’a un peu dérangée et je tiens à en parler. En effet, je tiens à ce que mes chroniques soient le reflet complet de mon avis…

La première chose qui m’est venue à l’esprit en terminant ce roman, c’est : wow, ça s’est passé vite ! Ce n’est pas nécessairement une mauvaise chose puisque beaucoup préfèrent des romans concis qui vont à l’essentiel et ne se perdent pas dans des détails inutiles. Mais personnellement, en tant que lectrice, j’ai été perdue par cette rapidité. J’aurais aimé que l’auteur nous ancre davantage dans son univers, prenne le temps de nous installer avant de se lancer dans l’action. J’aurais aimé plus de descriptions lorsqu’un événement se déroulait afin de vivre le récit en même temps que les personnages et de ne pas être une simple spectatrice.

De plus, certaines révélations, grosses révélations, passent dans le beurre et ne semblent pas trop affecter les personnages alors qu’ils le devraient !

Privilégier l’action, mais au détriment de l’histoire ? Je pense qu’on peut aisément privilégier l’action tout en s’assurant de décrire ce qui est important pour le lecteur. Parce que ce facteur, même s’il est le seul défaut à mon avis de ce roman, m’a suivie tout au long de ma lecture. Moi qui suis loin d’être une habituée de l’Héroic Fantasy, j’ai été un peu submergée par toutes ces informations, alors que je pense qu’avec un peu plus de temps et de descriptions à ce niveau, l’assimilation aurait été plus facile.

Je tiens à préciser qu’il s’agit de mon avis et que certains aimeront ce côté plus rapide, plus concis. Comme quoi, tout le monde a des goûts différents !

Mais je pense que tout le monde peut s’entendre sur le fait que c’est un très bon premier tome qui va assurément plaire aux fans d’héroic fantasy. La plume est très belle, sans se perdre dans des tournures de phrase extravagantes, et va droit au but. L’action, les rebondissements et la violence sont au rendez-vous…

Bref, un bon roman d’héroic fantasy qui se lit en une soirée !

Chronique : Les Vents de l’Existence

Je suis depuis quelques temps l’auteure sur Wattpad, et j’ai adoré Inoubliable Symphonie. Alors, quand j’ai vu qu’elle avait sorti un livre en autoédition, je lui ai demandé si je pouvais chroniquer son roman. Elle a une si belle plume et les sujets qu’elle traite sont toujours pertinents et très intéressants.

Proche de la trentaine, Joanne, sociologue émérite, est de ces personnes dont on pourrait dire qu’elles ont réussi leur vie. Et pourtant… Tout s’écroule pour la jeune femme le jour où elle apprend brutalement le suicide de Lucas, son parrain.
En héritage, il lui laisse l’Ultimo Respiro, la maison qu’il avait achetée et rénovée afin de finir ses jours à la Turballe, en Loire Atlantique. Elle y retourne alors, d’abord pour des raisons administratives, puis se questionne sur les circonstances du décès de son parrain.
Ses vieux démons refont surface, l’interrogeant tant sur la mort que sur la vie, et mettent à mal le sens que l’endeuillée avait attribué à son existence. Elle fait la connaissance de Damien Lasareigne qui, avec ses idées artistiques et révoltées, lui fera voir la vie sous d’autres facettes. Ces événements de vie la forceront à affronter ses peurs, ses proches et à faire valoir qui elle est réellement.
Alors qu’autour d’elle, tout est question de mort et de finitude, pour elle, tout commence.

Titre : Les Vents de l’Existence

Auteure : Wendy Baqué

Genre : Contemporain/Littérature Générale

Nombre de pages : 492

Auto-édité

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Mon avis

Je n’ai pas du tout été déçue de ma lecture… comment pourrais-je l’être ? L’auteure nous offre un roman bien écrit, touchant et très intéressant, comme à son habitude. Et même si ce n’est pas votre genre de lecture habituel, je vous invite à découvrir ce roman ; il vaut la peine d’être découvert.

On commence notre lecture en découvrant le personnage de Joanne, qui est absolument intéressant. Dès les premiers paragraphes, on remarque qu’elle n’est pas comme les autres héroïnes ; c’est un personnage complexe, mais ô combien réaliste. Wendy Baqué a ce don de rendre ses personnages réalistes, complexes et, surtout, humains. Son autre personnage principal, Damien, l’est également. Ils ont beau avoir de belles qualités, ils ont aussi des défauts, des complexes, des peurs. Et la relation qu’entretiennent nos deux personnages prouve qu’ils sont humains. Même si elle est un peu prévisible, il est rare d’avoir ce genre de relation amoureuse entre deux tels personnages dans un roman. Je félicite vraiment l’auteure pour ce choix judicieux !

Et il ne faut pas oublier ce cher Lucas. J’avoue avoir aimé la façon dont il est présenté, même si ce personnage est mort dès le début du roman. La relation qu’il avec sa nièce (non, sa filleule !) est très spéciale ; super bien exprimée. La seule chose qu’il m’a un peu déçue, c’est que sa mort est beaucoup moins présente dans la dernière partie du roman, alors que c’est la base du livre.

Et encore une fois, nous avons le droit à une foule de thèmes très intéressants, mais aussi tabous : l’avortement, le suicide assisté, l’euthanasie, le physique, la dépression, le refus d’avoir des enfants, la différence d’âge (pas si grande, mais quand même), la manipulation, la pression, l’amour, le deuil, le suicide, le cancer… Vraiment, ce roman est bourré de réflexions hyper intéressantes, des réflexions qu’on devrait tous avoir à propos de la vie. Même si vous n’êtes pas d’accord avec l’opinion d’un des personnages, ça vous amènera certainement à réfléchir ; sans que le roman soit trop lourd et indigeste, mentionnez-le !

Le seul gros reproche que je peux mentionner à propos de ce roman, ce sont les quelques longueurs. Parfois, les idées se répètent et j’ai eu l’envie de sauter quelques pages parce que j’avais envie d’avoir quelque chose de plus nouveau. Mais c’est vraiment le seul hic de ce roman parce que l’ensemble est très, très positif.

Oui, il ne se passe pas grand-chose. Mais est-ce qu’un roman doit contenir un tas d’actions pour être intéressant ? Non, et Wendy Baqué nous le prouve très bien avec son roman qui vous fera rire, pleurer, pleurer de joie et crier de tristesse. Vous crierez parfois à l’injustice, même.

En tout cas, ce qui est sûr, c’est ce que ce roman ne vous laissera certainement pas indifférent !

Chronique : Paramètres

Hello !

On se retrouve aujourd’hui pour un autre service presse, et autant vous dire que c’est un coup de cœur !

Titre : Paramètres

Auteur : Jean-Marc Bassetti

Genre : Fantastique/science-fiction

Auto-édité

Nombre de pages : 149

Résumé : Benjamin Fromont est un professeur des écoles dans un petit village normand. La quarantaine assumée, il vit aux côtés de sa femme Clotilde une existence tranquille dans la maison héritée de ses grands-parents. Ce vendredi 8 Mars à 7 heures, lorsqu’il ouvre les yeux et éteint la radio, comme tous les jours, il n’imagine pas une seule seconde que toute sa vie a changé pendant la nuit. Mais il va s’en rendre compte très vite. D’abord par de petites modifications, puis en encaissant un véritable choc. Benjamin va devoir beaucoup voyager et beaucoup donner de sa personne pour retrouver le chemin normal de son existence. Les couloirs du temps dont il avait entendu parler au cinéma vont soudain s’ouvrir devant lui et lui faire toucher du doigt l’inimaginable.

Pour en savoir plus et acheter le livre, c’est ici !

Mon avis

Un roman court, certes, mais très puissant. Les chapitres sont courts, à peu près une page chacun, et percutent le lecteur. À aucun mot, on a l’impression que le chapitre manque de développement ou n’a aucun lien avec le précédent. Les chapitres se suivent tous et j’aime beaucoup le fait qu’ils soient courts ; cela apporte du rythme et un certain dynamisme, ce qui est très intéressant.

L’auteur ne perd pas de temps avant de nous lancer dans le vif du sujet, sans oublier de bien présenter son personnage principal. On s’attache facilement à lui et, tout ce qu’on veut, c’est qu’il réussisse sa quête ! Chapeau à l’auteur ; ce n’est pas facile de faire en sorte que les lecteurs s’attachent à un personnage avec si peu de pages. Pourtant, il l’a fait, et avec brio.

Les sauts temporels, c’est quelque chose d’assez déjà-vu, mais pourtant, ce petit roman est complètement différent de ce qu’on a pu lire sur le sujet. À mon avis, l’auteur a carrément réinventé les sauts temporels. Il sort des sentiers battus, nous offre des rebondissements incroyables ainsi que des explications vraiment originales. J’ai d’ailleurs beaucoup aimé le lien avec l’IPhone 4, c’est bien trouvé.

Il est difficile de parler en longueur d’un roman aussi court sans révéler le contenu de l’intrigue. Toutefois, je tiens vraiment à ce que vous lisiez ce livre, il en vaut la peine. Il se dévore en quelques petites heures et vous retourne le cerveau. Que feriez-vous si vous êtes dans la même situation ? La question mérite d’être posée.

Et sinon, est-ce que ce roman a des points négatifs ? Comme je l’ai dit, j’ai adoré ma lecture et n’ai pas vu le temps passer. L’intrigue, les rebondissements et la plume sont excellents. Si on parle côté forme, il n’y a pas d’erreur, mais des virgules manquantes avant l’interpellation (nom, prénom, surnom).

En conclusion, Paramètres est un petit roman qui vaut le détour. Un roman, à mon sens, avant-gardiste de par son format et son originalité.