Il y a quelques mois, j’interviewais Sarah, et depuis, beaucoup de choses se sont passées. Elle est notamment publiée chez Cherry Publishing, cliquez ici pour vous procurer son magnifique roman !
- Il y a quelques mois, tu as terminé ton roman Paralysie et l’a envoyé à plusieurs maisons d’éditions. Quelles étaient tes attentes ? Comment cela s’est-il passé ?
En envoyant Paralysie, je ne m’attendais pas à grand-chose, hormis des refus. J’ai envoyé mon manuscrit à quatre maisons éditions au total, dont deux donc je savais déjà qu’ils allaient m’envoyer balader – à cause de mon âge et de la catégorisation de mon roman. Il faut savoir que je suis quelqu’un qui a très peu confiance en elle, ce qui m’a poussé à avoir un regard très négatif sur mon livre. Au fond, je voulais presque que Paralysie ne reçoive aucun contrat d’éditions, sans doute par crainte de me faire juger à sa sortie. Et puis, un peu par miracle, je reçois un mail de Pauline, l’éditrice de Cherry Publishing, qui m’annonce vouloir éditer Paralysie, que, même si l’aspect plutôt atypique de Paralysie lui avait fait un peu peur, elle a trouvé l’histoire très addictive.
- Tu as une réponse positive de Cherry Publishing. Comment as-tu réagi face à cette annonce ?
Je suis tombée de haut. Je n’y ai pas cru – je ne voulais pas le croire. Quand j’ai digéré la chose, j’ai directement appelé mes parents. Il était dans les alentours de six heures et demie du matin, ils étaient déjà au boulot, ils ne comprenaient pas ce que je disais. Moi non plus, d’ailleurs. Ce qui sortait de ma bouche n’avait strictement aucun sens. J’étais trop excitée pour parler correctement, je présume. La journée est passée, mon excitation s’est transformée en stress et en panique, dû à mon anxiété, et j’ai commencé à me remettre en question. Pendant une semaine environ, j’ai hésité à accepter le contrat, mais je l’ai finalement signé parce que je me suis dis qu’une telle opportunité ne reviendra pas une deuxième fois.
- Tu es entrée dans le processus éditorial (signature du contrat, relecture, corrections, promotion) pour la première fois. Était-ce ce à quoi tu t’attendais ? Comment cela s’est passé ?
Euh… non. Pas du tout. J’ai même été un peu surprise de la manière de faire de la maison d’édition. J’ai signé le contrat en janvier, j’ai reçu des nouvelles en mars. Tout s’est ensuite enchainé très rapidement : on a travaillé sur la cover, l’éditrice m’a demandé de trouver des photos, m’en a proposé quelques-unes, puis j’ai jeté mon dévolu sur l’une qu’elle m’avait montré. Ensuite, j’ai reçu le manuscrit de Paralysie où il y avait quelques annotations, des choses à changer, des chapitres à revoir au complet. J’ai tout reçu le mercredi dix-huit mars et le roman devait sortir le vingt mars. J’ai eu deux jours pour tout corriger et autant te dire que j’ai charbonné. Sans le corona et le confinement, je ne sais pas comment j’aurais fait… C’est pour cette raison qu’il reste quelques coquilles : Paralysie est un gros bébé et je n’ai pas eu le temps de le relire plusieurs fois.
- Où en es-tu dans l’écriture du deuxième tome ?
Je n’ai pas beaucoup avancé, voire pas du tout. Sacrifices, le tome deux, est un roman assez lourd et niveau mental, c’est pas génial de mon côté. J’ai préféré mettre un peu d’espace entre ce livre et moi le temps, histoire de respirer un bon coup. Je ne l’ai repris que très récemment, il y a une semaine à peine. Par chance, il est déjà bien entamé et nul doute que je pourrais le terminer avant la rentrée scolaire lorsque je reprendrais le rythme.
- Tu as recommencé à écrire sur Wattpad. Peux-tu nous parler de l’histoire que tu écris ?
C’est un peu compliqué de présenter cette histoire, mais je vais faire de mon mieux !
Triste mélodie est une histoire qui me tient particulièrement à cœur, ne serait-ce que par les sujets traités. Ce ne sont pas les plus durs ni les plus sensibles, mais les plus importants à mes yeux. Tristan et Mélodie, mes personnages principaux, se sont pliés aux exigences leur entourage jusqu’à totalement s’oublier. Ils ne sont pas eux parce qu’ils ne le peuvent pas l’être. Mélodie est une guitariste accomplie, quelqu’un de talent, mais personne ne veut lui laisse sa chance. Après s’être fait chassée de son appartement, elle se tourne vers son frère ainé qui lui propose de venir vivre chez lui le jusqu’à ce qu’elle retombe sur ses pieds et se rende compte qu’elle ne peut pas faire de sa passion un métier. De l’autre côté, on a Tristan, un père de famille maladroit. Il est gentil, trop pour ce monde, se laisse marcher sur les pieds, préfère baisser les yeux plutôt qu’affronter la réalité.
Ils seront amenés à se rencontrer, puis à se côtoyer. Ensemble, ils apprendront à être eux-mêmes, à s’accepter, à se dire que leurs défauts sont leurs plus grandes qualités. Et, peut-être, fuir les responsabilités qui les incombent.
C’est très brouillon comme présentation, mais impossible de faire plus clair x) Je n’ai jamais été douée pour me vendre…
- Un dernier mot pour la fin ?
Un dernier mot pour la route ? Avant d’être auteure, je suis avant tout une lectrice et j’aimerais vous partager mes derniers coups de cœur que vous devez vraiment, mais vraiment lire. Ce sont de véritables gifles, mais bon sang, ça fait du bien. Pour moi, le mois d’avril et de juin ont été sous le signe de Brittainy C Cherry, une auteure que j’ai découvert complètement par hasard et qui est devenue ma troisième personne préférée sur terre. Dans ses livres, je vous conseille mille fois Behind the Bars, Eleanor & Grey, Landon & Shay tome un et deux. Ils sont tous disponibles chez Hugo Romans ! En plus, vous pouvez envoyer un message à l’auteure, elle va vous répondre très rapidement, elle est super proche de sa communauté !