Hello !
On se retrouve aujourd’hui pour la chronique de ma dernière lecture de mai, soit le préquel de Hunger Games !

Titre : Hunger Games ; La Ballade du Serpent et de l’Oiseau Chanteur
Auteure : Suzanne Collins
Genre : Science-fiction
Nombre de pages : 600
Maison d’édition : Pocket jeunesse
Résumé :
Dévoré d’ambition
Poussé par la compétition
Il va découvrir que la soif de pouvoir a un prix
C’est le matin de la Moisson qui doit ouvrir la dixième édition annuelle des Hunger Games. Au Capitole, Coriolanus Snow, dix-huit ans, se prépare à devenir pour la première fois mentor aux Jeux. L’avenir de la maison Snow, qui a connu des jours meilleurs, est désormais suspendu aux maigres chances de Coriolanus. Il devra faire preuve de charme, d’astuce et d’inventivité pour faire gagner sa candidate.
Mais le sort s’acharne. Honte suprême, on lui a confié le plus misérable des tributs : une fille du district Douze. Leurs destins sont désormais liés. Chaque décision peut les conduire à la réussite ou à l’échec, au triomphe ou à la ruine.
Dans l’arène, ce sera un combat à mort.
Pour assouvir son ambition, Coriolanus parviendra-t-il à réprimer l’affection grandissante qu’il ressent pour sa candidate, condamnée d’avance ?
Mon avis
Mon adolescence a été bercée par la sanglante saga Hunger Games, alors quand j’ai appris qu’un prequel sortirait, je me suis empressée de l’acheter. Mais il y avait tout de même cette petite crainte que j’aie idéalisé la série puisque j’étais plus jeune quand je l’ai découverte, et donc que je sois déçue par ce préquel.
La vérité, c’est que j’ai adoré ce roman. On suit le jeune Snow (président de Panem à l’époque de Katniss) alors qu’il est le mentor d’une jeune fille du district 12 aux 10èmes Hunger Games. Vous l’aurez compris, il vaut mieux avoir lu les trois tomes pour bien comprendre et apprécier ce préquel.
Faire un spin-off sur l’antagoniste d’une série est toujours quelque chose de risqué. Personnellement, je déteste l’histoire classique du bon gars, qui n’aurait pas fait du mal à une mouche, et qui devient subitement ultra méchant à cause d’un événement X ; un scénario vu et revu. Ici, c’est différent. Sans être un fou dangereux, Snow a une certaine façon de penser qui ressemble à celle du Capitole et plus les rebondissements s’enchainent, plus on voit une évolution. C’est graduel, mais bien là. En plus, ce qui est intéressant, c’est qu’on sait pourquoi il est obsédé avec les roses et déteste les geais moqueurs. Très intéressant, ces quelques liens entre la saga et le préquel.
Les rebondissements sont nombreux et on ne s’y attend pas, on s’attache aux personnages. Mais ce que j’ai le plus aimé, c’est de voir le Capitole 65 ans avant l’époque de Katniss, ça nous a permis de voir un Capitole différent et l’évolution qu’il y a eu, notamment grâce à Snow. Et pas nécessairement une bonne évolution…
Il est difficile pour moi de donner un long avis sur ce roman sans spoiler, mais Collins a relevé l’exercice du spin-off haut la main selon moi. Il y a peut-être quelques longueurs vers la fin, cependant mes très hautes attentes ont été satisfaites et j’ai aimé me retrouver à nouveau dans le monde des Hunger Games. Un roman tout aussi sadique que ses prédécesseurs, ça, c’est sûr !