Hello !
Noel arrive à grands pas et me voici en vacances. Je vous promets plein de belles chroniques et partages de lecture !
Mais en attendant, nous allons parler aujourd’hui du concours organisé sur mon Wattpad (clique ici !). J’ai fait une fiche pour une centaine d’histoires, puis j’ai lu et corrigé au complet près de 60 histoires. Une très belle expérience ; j’ai découvert de petites perles qui méritent d’être éditées.
Aujourd’hui, je vous présente les 4 premiers gagnants de cette deuxième édition et la deuxième partie (bientôt publiée) vous présentera le dernier gagnant en plus des mentions spéciales du concours.
The Danger of Lights

Auteure : Antiigone
Résumé : Alice est une sorte de punk désabusée par une vie qu’elle ne veut pas vivre et qui rêve d’être ingénieur lumière. Dans une époque où la jeunesse est bridée par la société, elle peine à faire entendre sa voix. Lassée de ce monde, elle fuit en Provence où des rencontres hautes en couleur et des opportunités l’attendent.
En parallèle, Gabriel, ou Gaby pour les intimes, vedette à succès de la chanson française, est atteint de la « maladie de la tristesse ». Affrontant ses démons qui émanent chaque soir sur scène de son emblématique guitare bleue, il lutte contre lui-même et ce monde du show-business par lequel il est complètement dépassé.
L’une veut atteindre la lumière, au risque de se brûler les ailes. L’autre se complaît dans l’ombre, depuis trop longtemps installée dans son âme.
Ensemble, dans une ambiance seventies entre clarté et obscurité, au rythme des trajets en car entre les villes étapes d’une tournée nationale, ils vont tenter d’accéder à la lumière. Cette lumière, c’est celle des projecteurs, de la célébrité, mais aussi celle que l’on a en nous, flamme rageuse ou étincelle timide, dangereuse ou salvatrice.
– Peux-tu nous présenter ton histoire ?
« The Danger of Lights » se passe en France, en 1979. On y croise Alice, une jeune punk désabusée par la vie et qui rêve de devenir ingénieure lumière dans une salle de spectacle. Sauf que ses désirs d’avenir n’ont pas leur place dans la société dans laquelle elle vit. Un soir, alors qu’elle perd tout espoir de pouvoir vivre ses rêves, elle rencontre Gabriel Henley, un mystérieux chanteur. Lui aussi est brisé, a perdu le sens de la musique qu’il faisait et ne croit plus en ses rêves. L’un est la lumière, l’autre les ténèbres. Ensemble, ils vont essayer de retrouver cette étincelle de vie qui s’est éteinte en eux, à leurs risques et périls.
– Pensais-tu gagner ? Pourquoi ?
Honnêtement ? Pas du tout. « The Danger of Lights » est une histoire un peu laissée à l’abandon, au profit de mes deux autres projets auto-édités. Ainsi, il restait plein de fautes avant qu’Ecrivaine13 les corrige. Cette histoire est encore à retravailler. Je ne m’attendais pas à ce que ce premier jet plaise autant.
– As-tu comme projet d’auto-éditer ou d’éditer cette histoire ? Pourquoi ?
Oui, comme pour tous mes autres projets. Sauf qu’il reste du travail à faire sur « The Danger of Lights ». Sa relecture intégrale est prévue pour mars 2020, donc pourquoi ne pas l’auto-éditer après si je suis satisfaite du résultat ? Pour l’instant, je privilégie mes deux autres romans, « Les Vents de l’Existence » et « Inoubliable Symphonie » dont je dois assurer la promotion.
Les Carmidor – T1 : Trahir et Survivre

Auteure : IrinaVeltugio
Résumé : An 1310, royaume de Rubisie. Soutenu par la puissante famille Carmidor, Rehard Virdemis renverse le souverain et s’empare de la couronne. Seule la princesse Dista Arvagna survit au massacre.
Tandis que le patriarche de la maison Carmidor devient le bras droit de Rehard, sa fille Giorda use de ses charmes pour s’attirer les faveurs royales. Mais l’influence grandissante de ces insulaires ambitieux attise la méfiance de la Cour, et tout particulièrement celle du chancelier, le dangereux Visars Virdemis.
Et alors que des tensions éclatent entre les Carmidor et les Virdemis, Dista Arvagna jure de venger son clan et de reconquérir son trône. Dût-elle pour cela faire alliance avec une obscure confrérie, qui proclame que le dieu des océans s’apprête à engloutir les terres émergées.
Mais les Carmidor le savent : les vagues les plus dévastatrices ne seront pas faites d’écume et de sel.
Elles seront de terreur et de sang.
– Peux-tu nous présenter ton histoire ?
Les Carmidor est une… trilogie ? Quadrilogie ? « Quelque chose-logie » fantasy de mœurs, médiévale, politique, historique, et ça se passe dans un monde totalement inventé, les terres émergées. À ce stade, à moins d’être un fervent lecteur de fantasy, vous n’avez pas compris de quoi je parle. On peut résumer le genre de cette histoire par le sigle des 3M (ne cherchez pas, ça n’existe pas ailleurs, et pour cause) :
1. M comme Magie, parce qu’il n’y en a pas une seule trace chez moi (ça commence bien). J’écris de la fantasy, certes, mais fantasy n’implique pas forcément magie/pouvoirs/prophétie/dragons, et j’ai pris le parti d’écrire un roman qui n’en contiendrait absolument pas. Objectif : me concentrer sur des aspects très humains, très réalistes, et faire de cette histoire quelque chose de crédible historiquement. Même si elle se déroule dans un monde inventé de toutes pièces (bien que très inspiré de la fin du Moyen-Âge occidental et oriental).
2. M comme Manigances et Machinations : puisqu’on ne parle pas de magie, toute l’intrigue est centrée sur les complots, les trahisons et les guerres de pouvoir (et guerres tout court) entre familles rivales. Chez moi, chacun a ses (bonnes et mauvaises) raisons de lutter pour le pouvoir, qu’il s’agisse d’ambition, de self-protection ou de vengeance. Alors là dit comme ça, ça donne pas très envie, mais le pari, c’est de rendre ça passionnant même pour des lecteurs qui n’aiment pas la politique. Promis, je ne sais pas si j’y parviens à tous les coups (probablement pas d’ailleurs), mais c’est la promesse que je vous fais (votez pour moi).
3. M comme Merdasse (vous ai-je déjà dit que j’aime l’élégance ?), parce que Les Carmidor est un beau nœud de saletés et de crasses en tout genre. Si vous connaissez vaguement une série qui s’intitule Game of Thrones (vous en avez peut-être entendu parler, c’pas très connu…), vous voyez de quoi je parle. Chez moi, le sadisme est une religion (d’ailleurs, la religion y est sadique, quel heureux hasard !) : l’ambiance même fait que les personnages ne s’en sortent pas toujours. À vous de choisir votre camp (ne comptez pas sur moi pour désigner les héros de l’histoire, c’est vous qui prendrez ce risque), et à vous de croiser les doigts pour ne pas vous tromper.
– Pensais-tu gagner ? Pourquoi ?
AB-SO-LU-MENT PAS et pas par fausse modestie, juré ! Je participe assez souvent à des concours avec cette histoire, et j’ai toujours mon petit pronostic sur mes chances d’aller jusqu’à la finale. Et pour ce concours-là, j’estimais mes chances à… presque zéro.
Il y avait 2 raisons à cela : tout d’abord, en voyant le nombre de participants VS le nombre de jurés (une seule !) et l’activité de la jurée en question (qui est très active sur un tas de projets, des histoires, son blog, etc), j’en suis venue à la conclusion qu’elle n’aurait jamais le temps de vraiment lire chaque histoire. Et sans parler de tout lire : même lire les 5 premiers segments, ça prend du temps. En lire une centaine dans le cadre d’un concours, ça se solde bien souvent par une lecture en diagonale (ne nous mentons pas, on sait très bien comment ça se passe dans 95% des cas). Or, si Les Carmidor passe généralement l’étape « première impression » grâce à la forme du texte (fautes, tournures, etc), ça pêche par la suite parce que cette histoire est très ingrate : si on la lit en diagonale, on se prend un mauvais revers dans le nez.
Aborder de la fantasy de mœurs avec le niveau de concentration de mon chat quand il se réveille, c’est l’assurance de trouver le début du roman long et complexe (et pour cause, c’est une catégorie de récit qui est assez lourd et lent au démarrage). Clairement, c’est pas le genre qui se lit bien sur une plage en étant interrompu toutes les 2 minutes par Mémé qui veut qu’on lui passe de la crème.
Déjà, ça partait mal. Mais en plus de cela, une deuxième chose me titillait : pour une raison qui m’échappe, je sentais que ce n’était pas le genre « de confort » d’Ecrivaine13 (les préjugés ont la vie dure). Je la voyais plutôt lectrice de romans réalistes, de polars, de romances, un brin de fantastique, mais pas vraiment de fantasy médiévale bien lourdingue qui a une si mauvaise image.
J’ai donc été très surprise (pour rester polie) de la voir dévorer le tome 1 si vite, commentaires à l’appui. J’en suis arrivée à deux conclusions. La première, c’est que Les Carmidor, ça peut plaire même à des lecteurs qui sont rebutés par tout ce qui se passe avant la Première Guerre Mondiale. La deuxième, c’est qu’Ecrivaine13 est une alien venue dévorer nos cerveaux. Je ne vois pas d’autre explication.
– As-tu comme projet d’auto-éditer ou d’éditer cette histoire ? Pourquoi ?
Ouiiiiiii, parce que j’aimerais beaucoup amener cette histoire à cette « ultime » étape dans le partage aux lecteurs. L’édition ou l’auto-édition, ça reste la consécration pour un roman, et j’aimerais tenter le coup. Plus précisément, l’édition : l’auto-édition, je trouve ça génial et je pense que j’y passerai un jour parce que c’est une formule qui, certes, demande énormément de travail, mais qui représente à mes yeux la voie royale pour un auteur confirmé.
Confirmé, donc. Pour Les Carmidor, je ne pense pas essayer l’auto-édition parce que je manque cruellement de connaissances sur ce milieu. Il y a beaucoup de compétences et d’expérience à avoir pour réussir une auto-édition, et je ne les ai pas encore puisque je n’ai jamais rien publié. À ce stade, je me sens pas encore prête à relever un tel défi, sans compter que ça demande un travail monstre auquel je crains de ne pas avoir assez de temps à consacrer.
En revanche, l’édition me fait les yeux doux depuis un certain temps et je crois que ce serait la solution idéale pour Les Carmidor (si tant est qu’un éditeur y voit un potentiel !). D’ailleurs, cette question est l’occasion pour moi de révéler un petit secret : j’ai soumis le tome 1 à une maison d’édition il y a 2 semaines ! Je me suis lancée sur les conseils d’un lecteur qui y est lui-même édité, parce que c’était le moment idéal et que cette ME-là me fait un peu rêver, je dois bien l’avouer. Et ça ne donnera probablement rien, et cette démarche demeurera la seule en ce sens, je pense, tant que je n’aurai pas terminé tous les tomes de Les Carmidor, mais c’est l’info du moment me concernant.
Je croise les doigts en essayant de ne pas trop y penser/pas trop y croire/pas trop y attacher d’importance. En attendant, le tome 1 est disponible en entier sur Wattpad, et le tome 2 devrait paraître à son tour début 2020 !
Les pièces de théâtre ne se lisent pas

Auteure : _redsky
Résumé : Quand il apprend avoir obtenu le bac avec mention, Léonard est fou de joie. Il peut enfin réaliser son rêve : partir un mois à Londres dans une famille d’accueil. C’est ce que lui avaient promis ses parents.
Parler anglais, c’est sa motivation.
Devenir traducteur de romans, c’est son espoir de toujours.
En arrivant à Londres, le rêve commence, et rien ne pourra le briser. A une exception près : Andrew, le fils aîné de la famille d’accueil qui ne semble pas laisser Léonard indifférent.
– Peux-tu nous présenter ton histoire ?
Je vous plonge dans l’aventure du tout juste bachelier Léonard Salois, qui n’a qu’un espoir : devenir traducteur littéraire. Son goût pour la langue de Shakespeare est affirmé depuis toujours, il est véritablement bilingue ! Pour le récompenser de sa mention obtenue au baccalauréat littéraire, sa famille lui offre un voyage à Londres d’un mois dans une famille d’accueil ; Léonard savait avant même de partir qu’il ne l’oublierait jamais, mais la rencontre avec le fils aîné de la famille londonienne, Andrew, confirme tout. Une chose est sûre : Léonard est sous son charme, et ça risque bien de bouleverser ses plans !
– Pensais-tu gagner ? Pourquoi ?
Honnêtement ? Non, pas en m’inscrivant. Puis je me suis posé quelques questions lorsque j’ai commencé à recevoir les commentaires d’ Ecrivaine13 qui semblait accro à l’histoire !
– As-tu comme projet d’être auto-éditée ou éditée ? Pourquoi ?
Oui ! J’aimerais tenter l’édition traditionnelle 🙂 pour l’expérience et la fierté de tenir son travail entre ses mains. Si personne ne veut de moi, je me pencherai sur l’auto édition.
Les gangsters ne grandissent jamais

Auteure : berceuse_violente
Résumé : Hyuna n’a que douze ans lorsqu’elle est témoin de l’assassinat de sa mère par un parrain du crime organisé. Devenue un témoin gênant, elle n’a d’autre choix que d’accepter de servir à vie le gang rival du tueur : le Pian Kkoch, seule organisation capable de la protéger.
Des années plus tard, elle appartient toujours à ce gang, l’un des plus violents de la ville de Nasukju, en Corée du Sud. Elle ne survit qu’à grand renfort de cocaïne et parce qu’elle n’a pas abandonnée l’idée de venger la mort de sa mère.
C’est au court d’un règlement de compte, dans un bordel sordide, qu’elle rencontre un adolescent aux traits angéliques et aux yeux vides. Le garçon, surnommé Jayu, possède un passé aussi cruel que le sien. Le sachant condamné si elle ne fait rien pour lui, elle fait le choix de lui tendre la main et de déserter.
De salon de tatouage en casino, en passant par des hôtels de passe, les deux jeunes vont chercher leur place dans la ville décadente de Nasukju. A présent liés l’un à l’autre, par des sentiments de plus en plus ambigus, ils vont devoir échapper à de dangereux criminels, tout en convoitant une vengeance nécessaire.
– Peux-tu nous présenter ton histoire ?
Bonjour à tous. Mon histoire met en scène Hyuna une femme de vingt-trois ans qui a été forcée d’intégrer un gang très jeune pour échapper à l’homme qui a tué sa mère. L’élément perturbateur prend la forme d’un adolescent prostitué que l’héroïne rencontre dans une maison des plaisirs glauque. Sur un coup de tête, elle choisit de fuir avec lui, afin de lui sauver la vie, de quitter un monde qu’elle ne supporte plus et de pouvoir enfin s’offrir la vengeance qu’elle recherche.
L’histoire prend place à Nasukju, une ville fictive de la Corée du Sud. Contrairement au reste du pays qui a une criminalité basse, Nasukju a de sérieux problèmes de ce côté-là. C’est une cité violente et décadente. Mon histoire se rangerait dans le rayon des livres d’action, il y a beaucoup de danger, de suspense et de violence, mais elle laisse une part importante au développement psychologique des personnages, leur quête d’émancipation, d’amour et de liberté.
Enfin, l’histoire permet d’aborder des sujets comme la prostitution, les abus sexuels en général, la Corée du Sud d’aujourd’hui et la masculinité/féminité.
– Pensais-tu gagner ? Pourquoi ?
Bonne question. Chaque fois que je m’inscris dans un concours, je le fais parce que je pense avoir mes chances. Sincèrement, je crois avoir un bon niveau d’écriture maintenant, j’ai beaucoup progressé et trop travaillé sur cette histoire pour qu’elle ne mérite pas de recevoir des prix. Donc je pensais que je méritais.
Mais même si je pensais mériter de gagner, je ne pensais pas forcément y arriver. En fait, tout le monde ne peut pas aimer mon histoire. J’ai trente ans et j’écris le livre que j’aimerais lire maintenant, en tant qu’adulte. Les jeunes lecteurs qui sont nombreux sur Wattpad trouvent parfois que le récit traine un peu, que le style est compliqué et que les chapitres sont trop longs. Les passages de violences crues peuvent aussi être un frein.
– As-tu comme projet d’auto-éditer ou d’éditer cette histoire ? Pourquoi ?
Je n’auto-éditerais pas. Sans l’appui d’une maison d’édition, je ne peux actuellement pas vendre. Soyons honnête, j’ai si peu de visibilité que même gratuitement je ne parviens pas à trouver des lecteurs. J’ai auto-édité l’un de mes précédents livres, je pensais que des lecteurs et lectrices pourraient être intéressés, mais en fait, je n’ai vendu que trois livres. Mon roman est resté totalement invisible et pourtant j’ai fait de la promotion (distribution de 500 prospectus dans des événements directement en lien avec le sujet du livre). Donc, je ne recommencerais pas, sauf si, dans quelques années, je venais à gagner en notoriété.
Pour l’édition, je ne désespère pas. Je pense envoyer « Les gangsters ne grandissent jamais » à des maisons d’éditions qui publient des premiers auteurs, ou des romans noirs, ou des romans à suspense. J’ai déjà une belle liste à tenter. Mais j’attends tout d’abord de relire et corriger entièrement mon histoire une dernière fois. Pour l’instant, j’ai besoin de prendre du recul afin de repérer les fautes et incohérences qui s’y trouvent encore. Et si ce n’est pas avec ce livre, ce sera avec un autre, car j’ai beaucoup d’idées et de projets en tête.
Vous désirez participer à la troisième édition du concours ? C’est ici !