Chronique : Pomme S

Comment ça, une autre chronique ? Je vous présente aujourd’hui un livre que j’ai lu en une petite soirée et qui est différent de ce qu’on peut retrouver de nos jours sur les tablettes !

Titre : Pomme S

Auteur : Éric Plamondon

Maison d’édition : Le Quartanier

Genre : Non-classable/indéfinissable

Date de publication : 2015

Pages : 230

Résumé : L’ordinateur est la plus puissante machine de l’humanité. Son histoire, c’est celle de Turing, de Babbage, de Byron, d’Einstein, de Pascal et d’Orwell. C’est aussi celle des automates, des métiers à tisser, de la machine à écrire et de l’ampoule électrique. Pour Gabriel Rivages, c’est d’abord l’histoire de Steve Jobs, enfant adopté, ancien hippie, employé chez Atari, père de Lisa, créateur du Macintosh et storyteller. Prométhée est puni. Des enfants naissent. Al-Kharezmi invente l’algèbre. On se tire le Yi King. On peint des chefs-doeuvre. On fait la guerre. Bugs Bunny imite Tarzan à Hawaï. Cest la finale du Super Bowl: 1984 ne sera pas comme 1984. Brautigan écrit Tous veillés par des machines de grâce aimante et un père admire son fils.



Mon avis

La première chose qu’on se dit en finissant de lire le résumé, c’est un beau et gros *What the fuck ?*. Oui, oui, carrément. On ne comprend pas grand-chose et on se demande de quoi va parler de ce livre hors du commun.

Eh bien… de pas mal de choses.

Pomme S, c’est le troisième tome d’une trilogie, mais on peut lire chaque tome indépendamment. Personnellement, après un seul tome, pas besoin d’en lire plus, mais peut-être que vous voudrez en découvrir plus sur cet auteur, et c’est tout à votre honneur.

Ce qui est particulier avec ce livre, c’est qu’il est rédigé d’une écriture fragmentaire. Les chapitres sont tous très courts (la plupart ne font qu’une page), sans liens apparents entre eux, et changent très brusquement de sujet, pour revenir graduellement tout au long du roman. Ça plait ou ça ne plait pas. Moi, j’ai trouvé la manière d’écrire très intéressante et différente de ce qu’on peut retrouver de nos jours en librairie. De plus, j’ai bien aimé les quelques chapitres où on en apprenait plus sur la vie de Steve Jobs et quelques autres icones. L’auteur nous donne des informations qu’on ne connaissait pas, et c’est très intéressant et enrichissant.

Pourtant, j’ai eu de la difficulté à accrocher au roman. Les sujets sont effleurés très brièvement. On commence avec une idée intéressante, mais on a à peine le temps d’en savoir un peu que l’auteur passe à un autre sujet, ce qui est très déstabilisant et perturbant. J’ai trouvé que les chapitres manquaient de profondeur, et ça m’a frustrée. Oui, l’écriture est intéressante, mais je n’avais pas l’impression de lire un roman, j’avais l’impression d’être en cours de maths ou en cours d’histoire. Je n’ai pas pris de plaisir à la lecture.

Je comprends parfaitement l’intention de l’auteur et son but avec l’écriture fragmentaire, mais je n’ai pas accroché. Je n’ai pas compris l’utilité de plusieurs chapitres et pourquoi l’auteur n’a pas développé davantage ses chapitres. D’accord pour quelques chapitres minuscules, mais tous les chapitres ?

C’est ce qui conclut notre chronique. Petite chronique (mais très, très court livre), je sais, mais je vous promets une belle chronique très bientôt…

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